mercredi 14 octobre 2015

Daniel sur le chemin de Santiago (5)

De Carrion à St Jacques



Le chemin sur Google Earth est illustré de nombreuses photos nous permettant de suivre son parcours. Paysages que Daniel a certainement vu ou pas vu s'il est passé trop vite.


Rillieux la Pape - Santiago (environ) 1676 km  +33720 m  -33700 m
Moyenne/jour                            29 km    +570 m    -570 m
Jours de marche                         58
Jours de repos                           2


Cliquer pour agrandir

28 /10/2015 - Escale à Madrid
SMS 13h25 - Il pleuvait en quittant Santiago. Le soleil brille à l'escale à Madrid. Je lirai le blog progressivement cet hiver. Je ne suis pas le seul acteur de ce périple. J'adresse mes remerciements à mes hébergeurs, dont mes pédicures hors classe : Maria et Myriam, à Jean-Francois et Bernard pour la réalisation et la tenue du blog. Quant à Geneviève, elle en est la coproductrice. Elle m'a laissé carte blanche,accompagné d'un "T-OU?". Mes pouces vont se reposer. Le "Bœuf Entêté" vous salue.
Serais-tu cousin avec Franck? LR





27 /10/2015 - Déambulation à Santiago
SMS 16h22 - Alternance de grosses averses et soleil, 12 à 15°. J'ai pu faire le tour de l'enceinte de la vieille ville, flâner dans les ruelles et au marché couvert. Par avion, je rejoins Lyon demain soir. Je dédie cette marche à ceux, plus ou moins jeune que moi, qui mènent un combat contre la maladie et ont des projets à courte portée: Francine G(+), Gisèle M, Camille P, la nièce de Chantal R, la petite fille de Gilbert, notre guide en Inde, Bernard M. J'y associe mes 3 enfants: Eric,Denis,Cécile et leur conjoint, les 7 nains: Lise, Thomas, Nathan, Estelle, Julie, Marion, Oriane et Blanche Neige "Geneviève".
Grace à toi Daniel, (JFouille LAROUSSE pour ses A PROPOS, Chantal LAROUSSE pour ses Bisous adressés à toi, moi-même), nous avons pu pendant 2 mois nous éclater sur le Blog. Nous avons pensé que tu était fou d'avaler les kilomètres à la vitesse grand V. Non, tu as marché au rythme qui est le tien, tu as atteint le bout de ton CHEMIN. Chapeau Daniel. Tu as droit à une auréole. LR




26 /10/2015 - Flânerie à Santiago
SMS 17h26 - Journée des parapluies. Je consacre la matinée à la lessive et achat alimentaire pour soir et PDJ. Je déjeune à 500m du gîte, au Periquillo, resto le -cher de Santiago (2 entrées, plats, desserts au choix, pain, sans boisson) pour 3,90€. Je vais dans la cité quasi vide faire du lèche-vitrines sous les galeries couvertes. Même les trains touristiques sont à l'arrêt. De nombreux édifices sont fermés. La région a alloué 56 millions € pour préparer l'année sainte en 2021.
Daniel ne parle pas de son retour à Lyon. A-t-il vraiment envie de rentrer? 
ou alors il attend son auréole! LR

25/10/2015 - De  Monte de Gozo à St Jacques  4,6 km   +58 m   -157 m 
SMS 8h33 - But final atteint à 8h10, sous le soleil, après la "douche" de la veille à Lavacolla. Visite et préparatifs de retour. Amitiés.
SMS 14h53 - Mise en jambes pour rejoindre, en descente, l'albergue San Lazaro. Formalités achevées, je poursuis le camino, avec police, protection civile, plots travaux, barrières. Ce n'est pas le pélerin qu'on attend mais les coureurs de la traversée de Santiago. La place Obradoiro est méconnaissable. La facade Porte de Gloire est en rénovation. Après validation de ma crédential, j'entre tôt dans la cathédrale pour la messe des pèlerins  La confrérie des Saintes Marie de la Mer est l'invité d'honneur pour leur 700 ans. La cérémonie se termine par le botufumero: impressionnant. Après-midi consacrée à la visite de ville sous le soleil.













24/10/2015 - De  Arzua à Monte de Gozo  32,9 km   +721 m   -740 m 
SMS - Journée de l'eucalyptus. Petit crachin pendant 2h, jusqu'à la pause. Le soleil fait son apparition jusqu'à 13h. Le refuge de l'alto San Irene est toujours là. Descente vers Pedrouso, montée pour contourner l'aéroport, le ciel s'obscurcit. C'est la douche de Lavacolla, moins animé que lors de notre traversée avec Jean-Francois et les suisses, Christian et Marianne. Je m'arrête à Monte de Gozo: complexe de 400 places, construit pour les JMJ de 1989. Eclaircie= route sèche.















23/10/2015 - De Palas de Rei à Arzua   33,6 km   +647 m   -768 m 
SMS - De rio en rio = monter-descendre à son rythme. Jolis villages, c'est la journée des horreos. A Mélide, je retrouve le Camino Primitivo et les eucalyptus, pour se déboucher les narines et se remplir les poumons. Terminus à Arzua, pour déguster une"filloas", un jarret de porc et un caillé fruit passion. Diner plus léger.





22/10/2015 - De Morgade à  Palas de Rei   33,6 km   +647 m   -768 m 
SMS - Départ avec les gants, jolis vallons où les nuages s'infiltrent.en raison d'un barrage, dans un rayon de 2kms, Portomarin est noyé dans le brouillard. Je distingue à peine le village englouti. Sur les hauts, retour du soleil, je longe souvent des routes. Progression agréable pour finir à Palas de Rei et ses albergues.
Va-t-il s'arrêter à St Jacques ou continuer jusqu'au Cap Finisterre? LR



21/10/2015 - De Fonfria à Morgade   42,6 km   +1148 m   -1740 m 
SMS -  Hier soir, diner dans la palloza de l'albergue à 100 m du gîte, menu unique, tablée de 50, (pas pour académicien pélerin). Gants pour démarrer à cause du vent, descente + ou - abritée jusqu'à Tricastela, une biche a traversé devant moi. Les monts galiciens ne sont pas finis: encore de la sueur pour cette étape. Sur le chemin, pas de nom de hameau ou de village. La traversée de Sarria se fait par des escaliers. Au km 105, à part le panneau, plus d'albergue, je poursuis jusqu'à la borne 100. Je ne suis pas arrivé à la 2ème borne 100 (querelle?). Je dors à la casa Morgade. Panorama inouï et odeur campagnarde authentique...
CASA MORGADE, et rien de rien pour les A PROPOS.......


Comme Mr A PROPOS va aller à la pêche pour 4 jours, il y a de fortes chances qu'il ne puisse louer DANIEL à son arrivée à SANTIAGO, d'où commission pour le routeur: inciter DANIEL à aller prendre un petit déjeuner ou une chambre  ( des tarifs sont réservés aux jacquets avec leur crédencial)  au
"Parador Hostal Dos Reis Catolicos"
Souvenirs, souvenirs…….

"Louer Daniel" : serait-il devenu un Dieu pour JFouille? LR




20/10/2015 - De Trabadelo à Fonfria   30,9 km   +1338 m   -630 m 
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Col SAN ROQUE
SMS - L'odeur des toasts grillés me réveille à 7h30. Par la N6 et sa purée de châtaignes, bercé par le bruissement du rio Valcarce, j'arrive à Ruitelan: pause café. Le soleil est là. A part arrêts photo, je monte en continu par le sentier au milieu des châtaigniers puis la lande, jusqu'à O Cebreiro. J'avale mon casse croute face à la vallée du Bierzo et la Galice. Je poursuis par les cols de San Roque et Alto de Poio pour arrêt à Fonfria. Jour de marche PLAISIR.















Faut-il avoir mille ampoules pour trouver le PLAISIR?  LR


A propos La brume qui enveloppe souvent le Cebreiro, sur le fait de la cordillère Cantabrique, participe à l’ambiance singulière de ce village qui est, dans tous les sens du terme, un haut lieu du Chemin.
Borne marquant l'entrée en Galice
Entrée en GALICE
Dès les débuts du pèlerinage, il fut une étape historique du Camino Primitivo, chemin primitif venant des Asturies. En 1072, avec le soutien d’Alphonse VI, un hôpital y fut créé par des moines bénédictins de l’abbaye Saint Gérard d’Aurillac.
Aujourd'hui, ce lieu est surtout célèbre pour le miracle eucharistique qui eut lieu dans l’Eglise Santa María la Real. L'histoire se passe au XIIIe s., au cours d’un hiver particulièrement rude, alors que la neige ensevelissait le Cebreiro et que le vent cloîtrait chez eux les habitants. Un paysan des environs voulut à tout prix se rendre à la messe à laquelle il avait coutume d'’assister tous les jours. Il faillit périr en chemin et arriva exténué à l’église. En le voyant, le prêtre pensa : « Quelle folie que de risquer sa vie pour venir voir un peu de pain et de vin ! » Au même instant, l’Ostie se changea en chair et le vin en sang. Depuis lors, on conserve le calice et la patène au lieu du miracle, ainsi que les saintes espèces.



19/10/2015 - De Ponferrada à Trabadelo   33,1 km   +1098 m   -992 m 
SMS - La pluie est toujours là. Mise en jambe par des escaliers en galets verticaux pour traverser le rio Sil. Il fait 13°. Plus d'1h pour sortir de la ville par des cités ouvrières. Pause café à Camponaraya où la tenancière aide à me rééquiper. Je profite des balcons de Cacabelos pour me protéger. A Villafranca, je fais la pause déjeuner après avoir pataugé dans le vignoble. Par la N6, mes chaussures servant d'écluse, je rejoins la base 2 à Trabadelo, moral intact.


A propos. Route ou montagne? Mais beaucoup de dénivelé.
Pas trop d'infos sur TRABADELO, cependant réputé en son temps pour être un lieu de péage officiel sur les pélerins. Droit que notre ami ALPHONSE VI supprima.Plus intéressant sont les Botillos ou la cachelada.........ou même la trucha berciana !

18/10/2015 - De Foncebadon à Ponferrada    26,8 km   +316 m   -1232 m 
SMS - Hier soir, au retour du restaurant végétarien, c'est grosse pluie, nuit et brouillard, visibilité -5m. Réveil à 7h35, ciel gris mais sans pluie. Lors de la montée vers la Cruz de Ferro (1531m), les nuages s'infiltrent entre les monts, les pentes sont mordorées. Pause-café chez Tomas, dernier templier (nez sensible s'abstenir). Après le col, c'est 19 km de descente avec des passages délicats pour genoux et chevilles. Je traverse de jolis villages fleuris de montagne au toit d'ardoises. A partir de Molinoseca, j'entre dans la vallée du Bierzo et son vignoble. J'arrive à Ponferrada à 13h25, la pluie à 14h30.










 A PROPOS: 
On arrive au sommet de ce Puerto Irago, qui culmine à 1504 mètres et où se dresse la Cruz de Ferro, un des monuments les plus simples et les plus emblématiques du Camino.
Il s’agit en effet d’une croix toute simple, en fer rongé par la rouille, juchée sur un imposant mât de chêne de cinq mètres de haut. La croix surplombe un imposant tas de roches et de cailloux. Et ce sont justement ces pierres, aux apparences diverses et aux tailles variées, déposées depuis des siècles par les marcheurs, qui font de la Cruz de Ferro l’un des passages les plus mythiques pour le pèlerin de Saint-Jacques.
Selon certains, il s’agirait d’un ancien autel préhistorique, ou d’un endroit consacré par les Romains à Mercure, dieu des carrefours et des routes. Ce qui est plus sûr, c’est que les moissonneurs galiciens passaient par le Puerto Irago quand ils venaient en Castille pour travailler aux champs de blé, et qu’ils avaient pris l’habitude de déposer ici une pierre à chacun de leurs passages.
À l’origine, il s’agit donc d’un cairn : un monceau de pierres qui pouvait soit baliser un chemin ou signaler le sommet d’une montagne, soit rappeler un événement important, soit marquer un site funéraire et célébrer les morts. Le cairn a été christianisé très tôt par Gaucelmo, abbé de Foncebadón et Manjarín, et par ses successeurs, qui y ont ajouté une croix. Ainsi les pèlerins ont-ils pu trouver une nouvelle symbolique dans le cairn de la Cruz de Ferro :
le mât de la Cruz del FerroLa tradition, toujours respectée de nos jours, veut quechaque pèlerin dépose au pied de la croix une pierre ou un caillou transporté depuis le lieu de départ. Ce poids supplémentaire et inutile dans le sac à dos représente les choses superficielles auxquelles nous accordons souvent une trop grande importance dans la vie… Le pèlerin, arrivé au point culminant du Camino, peut se libérer de ce qui lui pèse, avant d’entamer la dernière partie de son parcours vers le tombeau de l’apôtre.
Récemment, les pèlerins ont adopté la coutume de placer également sur le monticule des photos personnelles, des notes manuscrites, des vêtements ou des objets apportés de chez eux pour remplacer la pierre traditionnelle. Une chapelle dédiée à l’apôtre Saint-Jacques a aussi été construite à côté de la croix il y a une trentaine d’années.



17/10/2015 - De Santibanez de Valdelglesias à Foncebadon    37 km   +783 m   -239 m 
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FONCEBADON
SMS - Par une large piste en travaux, ayant mis mes gants de page, je rejoins la croix de Santo Toribio d'où je découvre Astorga. Les visites ne débutant qu'à 11h, je me contente des extérieurs des monuments. Le cocido Maragato mijote. A El Ganso, sous le porche de l'église, je picnic au son du banjo d'un amérindien vendant des boucles d'oreille, dessins et quolifichets. A l'entrée de Rabanal, ovation et haie d'honneur par des pélerins en attente ouverture du gîte. Par un sentier pierreux, j'entame la montée jusqu'au camp de base de Foncebadon, au milieu des genets, fougères et bruyères. C'est un réel plaisir ces changements de décors.








A ce rythme là, il est à St Jacques samedi prochain!

A propos, nous en parlions hier......
Le cocido maragato est un mets espagnol ; c'est une préparation traditionnelle de la comarque de Maragatería dans la province de León, en Castille et León.
Il s’agit d’un cocido, sorte de pot-au-feu constituant l’alimentation traditionnelle des paysans qui ne prennent qu’un repas durant leur journée de travail.Comme Daniel.....
Le cocido maragato se compose d'une soupe épaisse, complétée de chou, de pois chiches (idéalement de Valdeviejas) et de sept viandes.
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Bon appétit Daniel
Une des originalités de ce cocido est que ses trois parties traditionnelles sont servies « à l’envers » : on sert d’abord les viandes, puis les légumes, et on termine par la soupe dont la texture épaisse permet de napper les viandes et légumes.
Ce plat est traditionnel à Astorga et dans les villages de la région du Maragato comme Castrillo de los Polvazares (es)Murias de Rechivaldo ou Santiago Millas.
Le plat se cuisine à petit feu : d'abord les viandes qui donnent un bouillon permettant d'élaborer la soupe dans laquelle on introduit les pois chiches ; les légumes se préparent à part.

Extraits Wikipedia



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A propos, peu d'a propos originaux sur cette étape, si ce n'est conseiller un peu de gastronomie..... pour ne pas ressembler à un échalas à l'arrivée 

16/10/2015 - De Leon à Santibanez de Valdelglesias    36,2 km   +293 m   -161m 
SMS - Merci à Bernard, le routeur, de m'avoir transmis par télépathie mon départ à 7h10 pour profiter des vents favorables et ainsi effectuer plus de 30 km en solitaire. 1h45 pour sortir de la cuvette. Je reprends le senta parmi landes, friches, jachères, longeant la N 120  et sa circulation assourdissante. Les villages sont proches. A partir de San Martin, le maïs réapparait. Au pont d'Hospital de Orbigo, je m'arrête à Los Angeles pour un platos. Les monts grossissent, le paysage est plus vallonné, culture d'houblon. Pour voir de nouvelles têtes, je m'arrête à Santibanez Valdeiglesias.










15/10/2015 - De Masilla de las Mulas à Leon                 18,3 km   +161 m   -117 m 
SMS - Nouvelles essences d'arbres, N601, gelée blanche, départ à 8h par le senta, je marche d'un bon pas. A Puente Villarente, je longe le pont courbé moyennageux au 20 arches, ouvert à la circulation. Après une montée, je découvre la ville. par le boulevard du crime, 2 passerelles au dessus de routes et autovia, j'entame la descente sur Leon. Au puente del castro, la sécurité civile assure l'octroi. A 11h15, je suis enregistré au refuge del Monasterio de las Benedictinas. Plein de petites ruelles où il fait bon errer autour de la cathédrale à voir pour ses vitraux, les stalles et son orgue. Pause courte pour visiter Leon.








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Casa Botines GAUDI

A propos, superbe étape qui nécéssite 2 jours d'arrets pour voir à minima les beautés de LEON 
   León (en léonais Llión) est une ville espagnole de la comarque de Tierra de León. C'est la capitale de la province de León, dans la communauté autonome de Castille-et-León.
Le nom de la ville dériverait du terme latin legio et ferait donc référence à la légion romaine VI dite Victrix qui s'était installée à son emplacement actuel à la suite de la conquête romaine. Cette thèse, est communément acceptée, pour preuve le gentilélegionense couramment donné aux habitants de la ville.
138 006 habitants en 2007 (64 391 hommes et 73 615 femmes)
 A voir
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Basilique SAN ISODORO
Quartier humide (Barrio Húmedo) Plaza del grano  MUSAC Musée de León Musée Sierra-Pambley
BASILIQUE SAN ISODORO La reine SANCHA décide d'établir dans le nouveau monastère un panthéon pour les rois. Depuis lors sous les voûtes polychromes sont enterrés onze rois et plusieurs reines, ainsi que des comtes et des nourrissons.




14/10/2015 - De Sahagun à Masilla de las Mulas            36,3 km   +91 m   -124 m   
Variantes sur le Camino FrancesSMS - PS: hier, 5 km après le départ, j'ai été doublé par une jolie blonde qui fait le chemin en courant avec mini-sac : eau et aliments. Frais le matin puis soleil. Alignement de platanes, senta sans borne en Leon, N120, autovia et voie ferrée jusqu'à El Burgo Ranero. Jusqu'à l'aérodrome de Villamarcos, je suis seul, 6 cyclistes, 5 véhicules sur la route, 2 élagueuses dans une peupleraie, 2 tracteurs en labour. Content d'arriver à Mansilla de las Mulas même sans compter platanes.


Daniel, j'aimerais savoir si c'est une vraie ou une fausse blonde. LR

A PROPOS. Camino alternativo ??? Daniel a-t-il le temps de voir les variantes possibles, ou reste -t-il dans "l'aspiration" de la belle blonde?   






13/10/2015 - De Carrion à Sahagun                             38,1 km   +210 m   -206 m   
Fotografía del Albergue de Peregrinos Cluny
Albergue  de SAHAGUN CLUNY
SMS - Traversée de la Calzada: plat pays, horizon infini, piste rectiligne, 2 aires de pique-nique sans eau et WC sur + de 16 km. Calzadilla se dévoile 300m avant. Le vent se lève, attention au chapeau. Senta le long de la N120 que l'on ne traverse que pour l'église et bar-tienda et ne longe que pour franchir les rio. A Terradillos, le chemin part dans les champs. A San Nicolas, je retrouve le senta, petit crochet par Ermita de la Virgen, arrivée à Cluny Sahagun.










A PROPOS: Daniel regarde où tu mets les pieds!!!!!

Santo Domingo de la Calzada (env. 1019-1109)
Né aux alentours de 1019 à Viloria de Rioja, non loin de Belorado, Domingo entre tout d’abord dans un monastère bénédictin. Mais cette vie en communauté ne lui convenant pas, il décide de devenir ermite et s'’installe sur les rives du río Oja, non loin de l’un des chemins empruntés par les jacquets.
Un jour, il rencontre saint Grégoire, évêque d'Ostie, qui le persuade de se mettre au service des pèlerins. Tous deux, ils construisent un premier pont de bois sur le río Oja. Autour de cette modeste infrastructure naît un village. Puis une petite église est érigée, et, plus tard, un hôpital. Domingo reconstruit également le pont, en pierres cette fois, et trace les routes de chaque côté de la rive. C’est ainsi que ce courageux bâtisseur, appelé « Domingo de la Calzada » (« Dominique de la Chaussée »), deviendra patron des ponts et chaussées en Espagne.
 Il mourut à 90 ans et fut enterré, selon ses dernières volontés, sous le chemin.