La credencial, passeport du pèlerin actuel, qui l'accrédite comme tel, lui ouvre les portes des gîtes et lui permet de solliciter la compostela à son arrivée à Saint-Jacques, fut créée en 1958 par la Société Française des Amis de Saint Jacques de Compostelle.
Les rares pèlerins à pied, à l'époque, se plaignaient en effet d'être arrêtés pour "vagabondage" par la gendarmerie en France, la Guardia Civil en Espagne. La Société des Amis de Saint Jacques les munit donc d'une "lettre de créance" - credencial en espagnol -, en français et en espagnol, dans laquelle elle recommandait le porteur aux autorités ecclésiastiques et civiles, se portant garante pour lui. La forme du document a évolué jusqu'à adopter, à la fin des années 1960, celle que nous lui connaissons aujourd'hui.
Au Moyen Âge, un voyageur d’un haut rang social se munissait de lettres du roi, d’un noble important, d’un évêque ou de l’abbé d’un grand monastère, lettres qui établissaient ses noms et qualités et lui permettaient d’être reçu chez les parents, amis ou débiteurs du signataire de la “lettre de créance”. D’autres, qui n’avaient pas de telles relations, voyageaient avec eux pour bénéficier de l’accueil qui leur était réservé tout au long de leur voyage. Seuls donc les pèlerins de haut rang et ayant des relations se prémunissaient des aléas de la route en emportant avec eux des recommandations de personnages connus.
Les voyageurs de condition modeste partaient sans recommandation particulière. Une lettre d’un curé qui aurait su lire et écrire, sans aucune notoriété au-delà des limites de sa paroisse, n’aurait servi à rien, même pour dormir dans les hôpitaux ou à l’auberge. Ces voyageurs s’identifiaient oralement comme pèlerins, montraient les insignes qu’ils avaient acquis dans les sanctuaires visités et arboraient fièrement à leur retour la coquille de Saint-Jacques ou les palmes de Jérusalem.
À l’arrivée, le sanctuaire de l’Apôtre accueillait sans réserve tous les peregrini, tous les “étrangers” qui s’y rendaient pour obtenir la rémission de leurs péchés, accomplir un voeu, vénérer le saint ou gagner des indulgences.
La compostela n’existait pas non plus au Moyen Âge. Le port des coquilles au retour suffisait à prouver que l’on avait fait le pèlerinage. Seul un tout petit nombre de pèlerins devait présenter, au retour, un certificat de pèlerinage: les condamnés par la justice à effectuer un ou plusieurs pèlerinages en un temps donné (pèlerinages judiciaires) et ceux qui accomplissaient, pour de l’argent, le pèlerinage pour un autre (pèlerinages vicaires).
Actuellement, dans l’attente des décisions de l’Église de France, l’Office des Pèlerins continue à accepter les diverses crédenciales des pèlerins français.
Aprèsece petit rappel historique extrait du net,
voici la première photo, pour ceux qui ne le connaissent pas, de DANIEL mon copain copélerin coéquipier en 2 mots compagnon de route.
Au gré des étapes nous risquons de nous retrouver souvent sur nos photos.
Cette journée a porté essentiellement sur les préparatifs et les mises en commun de certain matériel, pharmacie, alimentation petit matériels, cartes documents.....
On voit même pas tes mollets sur cette photo JF !!!
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RépondreSupprimerMon Papi est un pélérin ... Tome 1 le départ ...
RépondreSupprimerBonne route, pendant ce temps là, nous on prend rdv avec Eric pour un BBQ ensoleillé, on prendra l'apéro à la santé des papis pélerins !
Bon courage à vous deux!
RépondreSupprimerQui aurait cru un seul instant que ces 2 papy assis derrière un pot de fleurs étaient capables de rallier Toulouse?
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