Jeudi 23 mai - GREENOCK – GLASGOW 2

Après la journée sportive d’hier, il était prévu de retourner à  Glasgow afin de compléter  la visite de ce que nous n’avions pas eu le temps de faire ; le ciel est très nuageux, toujours beaucoup de vent et en prévision de quelques gouttes de pluie.

Nous prenons à nouveau le train pour nous rendre au centre-ville et à notre arrivée, nous nous attardons  dans la gare de Glasgow, très surprenante et ne ressemblant à aucune autre vue jusqu’à présent. Les boutiques toutes en bois autour du hall central font penser à une coquette galerie marchande style ancien et il ne manquait plus qu’une flash mob improvisée pour ajouter à notre surprise.

Comme nous connaissons déjà un peu la ville, nous flânons au gré des rues, découvrons d’autres quartiers : au milieu d’une place un immeuble est en démolition et le clin d’œil amusant est que la statue du DUC DE WELLINGTON a été coiffée d’un cône et d’un masque, sans doute pour qu’il ne voie pas les travaux …Son cône lui, est toujours vissé sur sa tête, clin d’œil a l’art moderne

 Nous  nous rendons directement vers LA GALLERY OF MODERN ART ou GOMA ; cet ancien bâtiment  qui abritait la bourse du commerce est devenu depuis 1996 une très grande galerie d’art, classée tout de suite après celle de Londres (selon les guides) ; une salle est entièrement consacrée à NICKY DE SAINT PHALLE  et après, on aime ou on n’aime pas les œuvres contemporaines et autres réalisations, au choix de chacun …Un film nous surprend... Ce musée interpelle, construit en style néo-classique, son aménagement intérieur a part la grande galerie est surprenant par la multiplicité des salles qui s’y trouvent.

Pour déjeuner, nous avons choisi  un espace réservé spécialement à la mémoire de Charles MACKINTOSH, dont vous trouvez partout l’empreinte ;  il est devenu le plus célèbre architecte de Glasgow au début du 19^ème siècle pour avoir laissé sa marque partout par son style art nouveau, que l’on retrouve pratiquement dans toute lal ville.Encore ici l’immeuble est impressionant par la reconquete architecturale dont il a beneficié, et sans toucher à sa façade. http://www.thelighthouse.co.uk/

Une visite de la cathédrale monumentale Saint Mungo, et sa colline cimetière;  avant de reprendre un thé dans une galerie moderne  et élégante, puisque les salons de thé  chaudement recommandés par les guideset incontournables pour leur originalité (aménagement, argenterie et mobilier dessiné par Mackintosh,  encore !http://www.willowtearooms.co.uk/) étaient fermés.

Un dernier coup d’œil au magasin le plus ancien de la ville, House of Fraser, énorme façade et intérieur de la galerie tres "cosy", beaucoup de bois et de verre et après cette journée encore bien remplie, sans pluie (à souligner),il est déjà 18h et le train nous ramène à Greenock.

Mercredi 22 mai 2013 - GRENOOK LOCH LOMOND et retour

Mercredi  22 mai 2013 GRENOOK LOCH LOMOND

Encore une superbe journée qui s’annonce et en plus c’est une journée nature. Nous nous lançons à la découverte de la « Clyde Valley » sans pour autant avoir besoin de remonter jusqu’à Glasgow. Le tour du Firth of Clyde nous montre à marée basse une immense baie ou estuaire, au choix.

Nous arrivons sans encombre à Balloch, départ de toutes les randonnées en bateau pour le LOCH LOMOND et direction l’office du tourisme pour ne pas se louper.

En fonction des infos obtenues, nous allons suivre une route qui doit nous amener au pied du LOMON, la montagne du lac, qui culmine à 974m et doit nous fournir une vue imparable sur une partie de l’Ecosse et surtout le Loch Lomond et le  Trossachs Nationnal Park.

Nous sommes dans une superbe région, avec de superbes petits villages et de superbes petites routes, de plus en plus petites ou tout croisement est impossible et la route qui se termine en cul de sac.

Nous voilà au pied du LOMOND il est 11h, et c’est parti en principe  pour 5h de marche avant d'atteindre le sommet ;c'est plein de fleurs bleues, il fait toujours aussi beau.  Nous nous élevons progressivement en marchant sur un sentier dépourvu de toutes indications (pas les rois du balisage, les écossais),  mais comme il n’y a qu’une piste ……

 

Plus on s’élève plus le panorama devient impressionnant, le LOCH LOMOND est entouré de montagnes au loin dont le plus haut sommet est à 1174m, le BEN MORE.

Le vent souffle fort, il fait parfois chaud, parfois frais .... Nous commençons à voir de plus en plus de gens monter.

Moi ça va, les pieds sont enfin en bon état et je trouve la montée dure mais superbe. Chaque mamelon atteint nous montre un panorama exceptionnel. Le Loch Lomond nous apparaît dans toute sa superbe, les îles cassent l’immensité de ce lac (qui selon les guides est la plus grande réserve d’eau douce de l'Angleterre).

Au bout d'un peu plus de 2h de marche, Chantal s’arrête, je vais continuer un peu et redescendre ; nous mangerons là en pleine lande, à l’abri du vent, en regardant le LOCH LOMOND.

J’aurais bien voulu  voir le LOCH KATRINE et peut être " la dame du lac" mais tant pis, nous lirons Walter SCOTT  et nous reviendrons. Bien calés par le casse-croûte la descente se fait facilement, moi sur l’herbe (because genoux), Chantal sur le chemin.

De retour en bas, il est à peine 15h, ça nous laisse du temps pour une étape pub et rando voiture ; rencontre  avec une jeune écossaise mariée avec un nantais en route pour une semaine de marche, car elle trouve qu'en pays nantais, c'est trop plat ..... 

Il y a plein d’écossais mariés avec des Françaises bizarre ça et depuis cette semaine,   un bourguignon natif de Dijon vient  d'être élu  député au parlement d’Edimbourg

Direction un petit pub sympa pour une mousse et une eau chaude(remarquez la moquette). Le guide parle d’un superbe petit village typiquement écossais de l’autre côté du Loch, Luss, nous allons le voir. En fait, quelques maisons, 4 ou 5 c’est tout, sinon autre très belle image du lac.

Le retour se fera par une toute petite route (pff il n’y a que ça !) et en zone militaire. Cette route nous permet de rejoindre le LOCH LONG, puis le GARE LOCH, ce qui  nous fera une provision de Lochs.

Depuis pas mal de temps nous voyons sur des panneaux routiers :    "attention passage de Deer" sans jamais en voir et là, la maman traverse devant nous suivie de son petit faon de 1 ou 2 jours.

Grossir la photo

Moins habile que sa mère il reste statufié sur la route et Chantal se précipite pour l’aider à traverser.

 La route continue en longeant ce qui semble être une importante base navale de la  "NAVY ".

En passant devant l’entrée, une vingtaine de manifestants pacifistes sont devant le portail, affiches et slogans attachés aux grilles devant le regard compatissant des policiers. 

Le retour prévu  par Helensburgh et un ferry se fera finalement par la route, il y a énormément  de vent, Chantal craint d’être secouée, cependant ça nous aurait fait au moins 50 miles de moins. La journée s’achèvera sous le soleil. Nous n’avons pas vu la distillerie "Lomond" ……

A propos de la marche.Le crapaud nous dit. 

Temps de marche 2h 21' 56

Distance 5.29km

Calories 423

Nombre de pas 5886

Denivelé 500m

Retour au port 

Mardi 21 mai 2013 – GREENOCK – GLASGOW

Au programme aujourd’hui, visite de Glasgow ; pour ne pas nous perdre en ville, nous décidons de prendre le train qui nous y emmènera et ce fut une  bonne idée.

Libres des soucis de circulation, sans contraintes horaires, car la ligne est régulièrement desservie, nous avons pu nous rendre directement au centre de la ville et démarrer notre visite.

Il y a toujours beaucoup de vent, mais du soleil et nous nous renseignons afin de trouver  l’office du tourisme pour récupérer plans et diverses infos.

Nous sommes partis nez en l’air afin d’admirer l’architecture aussi variée qu’hétéroclite.
Il faut préciser que les romains ont été présents dans la ville il y a 2000 ans et que l’on sent toujours des influences dans la construction de certains bâtiments.
Glasgow était un géant industriel  jusques en 1970, elle a connu des années difficiles et un nouveau départ à dater de 2003.
C’en est même surprenant, les matériaux modernes des nouveaux bâtiments, administrations, énormes galeries marchandes  se sont ajoutés aux immeubles anciens et voisinent agréablement avec les vieilles pierres (quelquefois ornées d'herbes).

Ce n’est pas une très grande ville : un peu plus de 500 000 habitants, 3 ou 4 grandes rues marchandes très fréquentées et un peu plus à l’ouest, un quartier historique. Et toujours ces interminables galeries qui traversent les immeubles
Nos pas nous conduisent à la KELVINGROVE ART GALLERY ART MUSEUM, c’est un imposant édifice en gré rouge au milieu d’un parc ; le hall est "somptueux" , comme il abrite un orgue, nous avons même eu droit à un petit récital. Nous mangerons sommairement à la cafétèria, l'accueil est toujours aussi courtois.
Des toiles de Rembrandt côtoient des œuvres modernes assez drôles ; c’est un magnifique bâtiment à visiter et au passage, nous signalons qu’ici comme en Angleterre, les entrées de  bon nombre de musées ou galeries d’art sont gratuites. Une salle dédiée aux animaux du monde est survolée par un spitfire, plus loin des masques blancs se mélangent avec des sculptures et des portraits, là une magnifique sculpture sous forme de gisant célèbre le premier mariage de deux femmes( NY 24 juillet 2011).

Ailleurs tout un quartier du musée explique une toile de Dali fort impressionnante. "Le Christ de St Jean de la Croix".

A l’extérieur, nous avons pu apercevoir d’imposantes places tondues à ras (hauteur du gazon, maxi 1cm) et  découvrir leur utilisation : c’est le terrain de jeu d’une sorte de pétanque, se rapprochant plutôt de la boule de Fort auxquelles s’adonnent des participants totalement engagés torse nu pour certains (quand on vous disait qu’il faisait beau …..). Au cas où vous ne nous croyez toujours pas, des photos d’un immense parc en fleurs dont profitent à fond les nurses, les étudiants, lecteurs, joggeurs, promeneurs de chiens (en aparté nous avons remarqué à quel point les anglais et écossais avaient des chiens, nous en avons rencontré partout, de toutes races, tailles etc, par contre pas un chat selon l’expression).

Un tour en ville avant de reprendre le train, visite des premiers magasins de cashmere (à 90 % made in china) ; les devantures de ces magasins valent le coup d’œil, elles rivalisent de style BC BG, kitch ou totalement original : notre premier prix revient à cette devanture dans laquelle étaient soigneusement rangées au moins 1000 machines à coudre, jamais vu.

Encore une belle journée ensoleillée et chaude.

Lundi 20 mai – SCOTCH COULTHARD HOLLYDAY COTTAGE - GLASGOW

Après le petit déjeuner et nos adieux à la propriétaire du cottage, nous nous mettons en route.  C’est la dernière fois que nous ferons ce long trajet  qui nous ramène à la route militaire et disons adieu à HADRIEN.

 Soucieux de ne pas galérer comme à l’aller, nous avons

précautionneusement noté  les numéros des routes et lieux qui devraient nous permettre de rejoindre un château de légende  au bord du «North Channel ».  Il fait encore beau ce matin, beaucoup de vent toujours mais il  chasse les nuages.

 A proximité de l’étape que nous nous sommes fixée,  nous passons à MAYBOLE, riche en monuments et comme à l’aller nous avons loupé les abeys démontées  des scottish borders, cette fois ci nous faisons le détour par celle de CROSSRAGUEL, pelouse parfaite, il reste plus de pierres que chez les romains et c’est très impressionnant !

Une des abbayes médiévales les plus complètes en Ecosse, Crossraguel a été fondée au 13ème siècle par Duncan of Carrisk, Comte de Carrick. Sérieusement endommagée pendant les guerres d'indépendance avec l'Angleterre, l'abbaye a été reconstruite et agrandie pendant les 15ème et 16ème siècles. La plus grande partie de l'église de l'abbaye se trouve encore debout.

 Quelques kilomètres après cette abbaye, nous arrivons à notre destination ; c’est notre premier château écossais, mais il ne sera pas hanté.

Passage par l’accueil payant, entrée soit pour le parc soit pour le château. Nous nous garons au milieu d’un parc magnifique, entouré de buissons de rhododendrons en fleurs, en fait de buissons, ce sont plutôt des arbres entiers ; non loin de là, ce sont des daims qui se reposent dans un énorme enclos.
Des tables sont prévues pour le pique-nique et c’est au soleil au milieu de fleurs de toutes couleurs que nous prenons notre en-cas avant de démarrer la visite.

Il faut d’abord rejoindre le château en traversant le bois qui l’entoure et soudain il apparait majestueux et imposant devant nos yeux ; pas très haut, précédé d’un chemin de ronde et d’une immense porte coiffée de deux tours, il est splendide, placé idéalement en bord de mer et de plus sous un ciel bleu éclatant. Le jardin adjacent est tondu au millimètre et ressemble beaucoup à nos jardins à la française avec fontaine, vasque, serres et autres.

La visite commence par une salle d’armes époustouflante, où sont curieusement et patiemment imbriquées en figures géométriques, épées, fusils, pistolets etc. ….. Il s’agit de la plus belle et importante collection d’armes. (ce devait permettre de parer à une éventuelle invasion de Napoléon, fêlé l’écossais !)

La suite de la visite est impressionnante; les salles se succèdent, hautes de plafonds décorés de couleurs, ornés de blasons ou autres et les meubles sont bien sûr d’une rare beauté, il nous semble qu’ils sont soit en merisier ou bois précieux, couleur chaude et supportant des pendules intéressantes.

Lors du passage dans la salle à manger, nous avons pu lire un menu établi pour un grand « dîner » et le gardien nous voyant intéressés, nous a proposé la traduction en français ; oups,  après pas moins de 4 entrées dont une traditionnelle soupe minestrone, pâtés et autres, suivent au minimum 3 viandes différentes (gibier, bœuf, mouton) qui arrivent elles-mêmes après les volailles ; il ne faut pas oublier les 2 ou 3 plats de légumes suivants ni les desserts, si notre mémoire est bonne, 18 plats figuraient au menu (on ne nous a pas précisé l’heure de démarrage ni de fin de ce repas  …)

Des salons circulaires pour lesquels de profonds tapis spéciaux ont été tissés donnent sur la mer, on trouve la salle de musique, les chambres à coucher, les petits coins lecture et bien sûr à la sortie, il faut revenir au 21^ème ! Nous sortons du château, en passant par l’esplanade aux canons tous pointés sur la mer.

Nous avons fait le tour d’une partie de l’immense parc  (surface totale 242 ha), de ses étangs, des faisans partout et même des cormorans peu farouches sur les plans d’eaux. Plus loin, un centre touristique et diverses habitations, dont une a servi d’appartement mis à disposition exclusivement pour le président EISENHOWER, lors d’une visite en ces lieux (en remerciement de son rôle pendant la guerre). Nous demandons si le Duc ou Comte habite toujours là et on nous répond avec un léger sourire que le lieu est géré par Le National Trust For Scotland organisme que nous retrouverons en d’autres lieux.

 « Le National Trust for Scotland est un organisme de bienfaisance de conservation. Nous sommes indépendants du gouvernement et nous sommes la plus grande organisation de l'adhésion de l'Ecosse - 312.000 personnes à travers le monde qui partagent notre passion pour le patrimoine de notre pays.  Nous avons été créé en 1931 afin de protéger et promouvoir le patrimoine naturel et culturel de l'Ecosse pour les générations présentes et futures puissent en profiter.

Comme un organisme de bienfaisance, nous dépendons des dons, legs, subventions et cotisations de ses membres afin que nous puissions agir en tant que gardien d'un magnifique héritage de trésors architecturaux, pittoresques et historiques de l'Ecosse. »

Après le traditionnel goûter, toujours en plein soleil, nous reprenons la route pour Greenock et découvrons une cote agréable en suivant la baie de Glasgow,
Nous arrivons à 18 h. Le temps de poser les bagages et nous allons nous promener le long de la mer afin de marcher un peu et profiter encore du bleu du ciel avant le dîner.

 

Dimanche 19 mai 2013 – ONCE BREWED NNPA –HOUSESTEADS – BOCOLITIA (MITHRAS) – CHESTER FORT- BRUNTON TURER – CORBRIDGE – VILOLANDA

Ce dimanche, belle journée de printemps, avec une brume tenace qui  laissera sa place au soleil en milieu d’après-midi.

Nous avons visité  presque tous les musées côtoyés lors de ces quatre jours de marche, sans  regrets de ne pas les avoir fait en marchant, c’était  trop compliqué et very british (c’est-à-dire quelque fois pas simples les anglais !)

Reprenant nos chaussures nous repartons à l’assaut visuel des merveilles ignorées lors de notre précédent passage et c’est en voiture que nous rayonnerons. Arrivés sur le parking, comme il se doit, paiement ;  paiement du parking, paiement de l’entrée et droit d’y aller quand même après 1 à 2 km de marche aller et  retour.  Passons sur les détails, c’était un vicus  abritant  quelques 800 légionnaires avec familles, servants etc  …, en bordure du mur : village forteresse 3* puisqu’il y avait même des bains, un  hôpital et des latrines collectives , (discipline très sévère sur la santé et l’hygiène des occupants et on se pose des questions car il n’y a aucun cours d’eau à proximité et ce, est confirmé par des écrits) ;  très imposant ce site surgit de nulle part mais tout est parfaitement bien expliqué par des panneaux et illustrations hyper pédagogiques, de ce fait, nous sommes transposés à l’époque romaine. Mais « wiki » peut vous en dire  plus ;  nous, nous avons fait des photos et des petits films. Au cours de la balade/visite, petite rencontre sympa avec un couple franco/é cossais, heureux de nous écouter traduire les explications à notre rythme  et tous  deux enseignants. (original non !) Ces lieux valaient le déplacement et une longue visite que nous n’aurions pas pu faire, assez fatigués par nos journées de marche. Ce premier site se nomme HOUSESTEADS.

 Extraits de nos documents

Around the fort of housesteads, the earthworks of the civilian settlement are visible.

Beyond that are terraces which were made by farming the land , but how old they are remains a mistery.

Some may be  prehistoric others are certainly roman  and others still are post-roman, as people have farmed here continuously until the present.

Autour du fort de Housesteads, les travaux de terrassement de la colonie civile sont visibles.

Au-delà des terrasses qui ont été faites en cultivant la terre, mais leur âge reste un mystère.

Certains peuvent être préhistoriques d'autres sont certainement romaines et d'autres sont encore post-romaines, que les gens ont cultivé ici en continu jusqu'à présent.

Ensuite, direction le temple de MITHRA, (que nous n’avions pas trouvé hier) découverte sous un peu de soleil ; ce temple dédié au Dieu Soleil est  petit et isolé, (et gratuit) photos,  moutons, re moutons, photos. Nous étions là sur l’empreinte du fort de BROCOLITIA.

La route fait une petite boucle et nous devinons LIMESTONE CORNER et ses énormes pierres taillées trop lourdes pour être déplacées par les romains.

At Limestone corner, Hadrian's Wall stands on an outcrop of whinstone and the ditch to the north had to be cut through solid rock. it was begun and large blocks of stone were cut and lifted to the north.

Further huge stones were cut out but their lifting proved too great, or the order was given to abandon the ditch, as they were left lying within the hollow, where they can still be seen today  

Au coin de Limestone , le mur d'Hadrien se dresse sur un éperon whinstone et le fossé au nord a dû être coupé dans le roc. il a débuté et de gros blocs de pierre ont été coupés et levés vers le nord.

d'autres pierres énormes ont été découpées mais les soulever s'est avéré trop difficile, et l'ordre est donné d'abandonner le fossé, car ils ont été laissés gisant dans le creux, où ils peuvent encore être vus aujourd'hui

 Quatre à cinq miles plus loin nouvel arrêt : un nouveau site nous accueille, CHESTER Roman Fort, site encore admirablement entretenu, pelouses nickel, le tout dans le parc d’un château  (il a du rire jaune le châtelain quand on a lui a annoncé   que son parc contenait environ deux hectares  de cité fortifiée romaine) ;  le  petit musée adjacent  est  très riche, très sympa mais un peu vieillot.  Le fort gardait le passage de la rivière TYNE . Juste en face, un autre morceau de mur avec une turet, en assez bon état qui était le vis-à-vis de

 Chester Fort , re photos , re moutons, banal quoi ! Tous ces lieux se tenaient dans les trois villages Walwick, Chollerford ,Brunton, un rapide passage par Planetrees et la bataille médiévale de Haevanfield, puis option relâche et retour au monde réel, avec un arrêt pub prolongé dans le charmant village de Corbridge.

L’après-midi s’est passé à Corbridge lieu où les anglais semblaient s’être donné le mot pour venir boire une Guinness en terrasse ; nous avons préféré la douce tiédeur du pub toujours très cosy pour une bière et un thé (devinez qui boit le thé).  Pendant que Chantal arpente les rues, je vais délicatement sacrifier un moment au dieu sommeil ; c’est lourd une pinte.

3h après, non 15’ plus tard retour à la réalité et nous reprenons la route direction un supposé site ayant reproduit une supposé partie de mur à l’identique de celui d’Hadrien.

Nous trouvons ce site qui se nomme    VIDOLANDA ; il est 5h la caissière voulait fermer, hé non, nous voilà, la caisse ferme à 5h mais le site à 18h.  Quel site, d’ailleurs tous les sites de l’HADRIAN ‘s WALL sont exceptionnels,  leur gazon rend les lieux magiques même quand la hauteur des fouilles ne dépasse pas les 20cm. Cerise sur le gâteau, à Vilolanda, les panneaux explicatifs sont  en  anglais, latin (mais nous n’aurons pas besoin e JM et Mô) et en français. Le musée est splendide, interactif et riche de collections surprenantes (toujours voir Wiki.) ; il est niché en bordure d’un cours d’eau, invisible depuis le site, il ne gêne en rien la découverte et la balade dans le site.  Sa cafétéria est  alléchante, mais il se fait tard et ce site sera un au revoir à notre passage sur les terres d’Hadrien.

Ces pérégrinations mi mécaniques, mi  musculaires termineront donc  nos randos physiques.

Nous avons donc suivi le chemin et longé le mur durant  80km, en 4 jours plus les balades d’aujourd’hui  ; nous aurions pu poursuivre en longeant les routes et en traversant dans les derniers 20km toute la banlieue de Newcastle, mais pas trop tentés et si on veut voyager  loin, il faut savoir……

 Nous avons préféré sacrifier un peu à la romaine histoire dans ces landes si pauvres et si riches à la fois. Le mont Lomond prévu dans le programme de la semaine prochaine en Ecosse reste dans les randos encore possibles. 
http://www.liberation.fr/cahier-spécial/0101488398-les-remparts-epars-d-hadrien

http://www.liberation.fr/cahier-special/0101488398-les-remparts-epars-d-hadrien