LANERCOST
PRIORY- GREENHEAD Roman Army Museum
Etape cool, soleil
exceptionnel au lever. Comme nous sommes coincés par les bus, nous sollicitons SUSAN,
notre hôtesse afin d’avoir un taxi qui nous emmène à LANERCOST PRIORY . Et là
agréable surprise, son père est au domaine, elle nous propose qu’il nous serve
de chauffeur, çà c’est cool et en plus cela nous permet de laisser notre
voiture à GRENHEAD muséum, lieu prévu de l’arrivée.
L’avantage de démarrer de LANERCOST nous donne la
possibilité avant toute fatigue de visiter l’Abeys et ses alentours,
impressionnants. (Voir wiki ou Google pour des infos plus fines), ce que nous
n’avions fait hier, car assez fatigués à
l’arrivée, et de musarder en chemin ; tiens c’est sympa au café de
l’abbaye !
Nous attaquons Hadrian’s
Wall du bon côté, c’est-à-dire d’Ouest en Est et sous le soleil ;
après la traditionnelle montée de départ,
c’est un horizon dégagé qui s’offre à
nous ! A gauche l’ECOSSE, à droite l’ANGLETERRE, devant des vaches, des
moutons ou ……..vous connaissez.
Le premier morceau de mur va surgir au coin d’un
chemin ; incongru, petit, mais présent. Il faut vous dire que jusqu’alors,
nos premiers 45km ont été parcourus en
suivant la trace ou l’esprit du mur.
Là nous n’allions pas tarder à être servis; au gré des « gates »,
ou d’échelles, ou de marches sortant des murets en pierres, trop nombreux à
notre goût et qui cassent notre moyenne
(voir les chiffres, l’objectif du jour n’était pas de faire une moyenne), mais
qui permettent de maintenir les moutons ou autres dans leurs prairies
respectives.
Le paysage se déroule de plus en plus beau, de plus en plus
sauvage, qu’il est agréable de marcher sur cette magnifique herbe verte, on a
l’impression de déambuler sur un tapis épais et doux. C’est de plus en plus moutonneux et nous sommes de
plus en plus fréquemment à coté de ce
mur qui nous ramène quelques années en arrière
(voire plus).
Un arrêt fortifié nous montre l’endroit préféré de notre ami
Hadrien qui venait sur un point haut se délecter de la vue sur cette terrasse que
lui avaient fortifié ses braves
légionnaires (son cheval est d’ailleurs
toujours là, objet de soins attentifs).
Une route (goudronnée) côtoie le mur, permettant aux trop
nombreux citadins motorisés de venir nous gâcher quelquefois la solitude d’une
photo, à l’approche des vestiges d’une tour ou d’un fort.
Un peu plus loin nous rencontrons des volontaires, ou gardes
du parc, qui travaillent à améliorer le chemin, nous les félicitons et
remercions, car sur ce chemin tout est fait pour rendre la marche facile et
aisée en évitant, la boue, les erreurs de directions ou les passages délicats,
le travail d’embellissement et d’entretien est énorme (un vrai travail de
romain !!!).
A l’approche de GISLAND l’image est trop forte, impressionnante,
le mur semble s’arrêter net au-dessus du lit d’une rivière, un chemin abrupte
nous amène au pied de cette rivière, renforçant le dénivelé et valorisant
encore plus l’imaginaire d’un document qui nous montre le pont tel qu’il
reliait le point haut au point bas de la rive de la rivière. L’endroit est splendide
et c’est là que nous dégusterons nos casse- croûtes, assis sur le mur pour un « roman
lunch ».
Aujourd’hui il y a foule sur le mur, le nombre de marcheurs
rencontrés est très important, quelques- uns à notre bonjour, répondent par l’envie de discuter ; comme le temps
est beau Chantal en profite.
Nous arrivons à GISLAND, là, le mur est sensé traverser le
village, naturellement il n’y a plus de trace, l’espace d’un instant le parcours
nous échappe, mais là encore le trajet nous surprend, en passant entre les murs
de fermes ou même grâce à des échelles permettant de traverser les jardins de particuliers. Les
photos de cottages remplacent celles du mur.
Direction GRENHEAD, nous continuons à traverser d’immenses prairies idéalement tondues par les
moutons, une voie ferrée, une rivière, nous
passons près des vestiges d’un château médiéval
« THIRLWALL CASTLE » et
nous attaquons une longue montée, pour arriver en vue du musée où nous avons
laissé notre voiture.
Cette étape restera un superbe souvenir dans notre marche
sur les traces « des romaines légions » aucune difficulté majeure,
peu de kilomètres, mais beaucoup de belles images sous le soleil !
On tente la visite, musée ultra moderne, très axée sur les
nouveaux médias et surprise sur une carte montrant les conquêtes des romaines
légions dans le monde, il subsiste sur cette carte un tout petit bout de la
Bretagne hors contrôle romain (devinez et vive les irréductibles gaulois !!!!)
Un passage par le bar pour se désaltérer
et à la sortie, surprise une averse, un déluge. Quelle chance !!! Nous
n’avons pas eu une seule goutte de pluie en marchant.
Le crapaud nous a dit,
Temps 3h 51’ 14
Distance 14.83km
Calories 950
Vitesse 3.8km/h (on vous avait dit, à cause des échelles !!!! )
Pas 14833
Dénivelé totale 500m
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