Mardi 04/09/2018
Départ tranquille depuis
Espagnac où le chemin est en phase avec le Célé. Le petit déjeuner en libre
service était un peu surprenant, il semble que les premiers levés aient peut être
abusé de………. l’air du matin….. Il ne restait plus grand-chose à 7h 30, mais
cela ne gâchera pas notre satisfaction de la veille.
Il est temps de partir.... |
Jusqu’à l’approche de Beduer
le chemin large reste plat peu ombragé et il fait chaud le Célé a quitté les falaises qui faisaient son charme, tout en sachant que nous remontons son cours et
que ici il sert plus de réserve d’eau pour les champs de maïs que de rivière de
détente.
Dit mamie, tu m'enmenes, meuh non j'en ai déjà un à la maison. |
Nous traversons tels des
zombies une route à la recherche d’un restaurant que nous ignorons magistralement
à notre droite 500m plus bas.
Un couple nous renverra sur
le bon chemin. Le moral est un peu bas, de plus, savoir que l’entrée dans
Figeac nous fera passer par des zones urbaines longues nous calme complètement,
mais on verra plus tard, d’abord manger boire.
Vite mes sandales. |
Christian n’attendra pas 5’
pour être pris en voiture et emmené à Figeac afin de récupérer son bolide. Tout
les trois nous avançons sous le soleil vers Faycelles. A moins de 2 km du
village nous retrouvons Christian et sa voiture qui marqueront la fin de ces 10
jours de marche.
Pour cette étape à la fin originale, le Perroquet a
dit : Distance 18.68 km. Temps 4 h 24. Vitesse 4.2 km/h. Dénivelé 500m.
Nous ferons un arrêt à
Faycelles, riche village par son passé historique, son château a
malheureusement été abattu du temps de Richelieu.
Derniere vue sur la vallée du Célé depuis Béduer |
Retour à Figeac où on ne
change pas de chambre d’hôte et où nous retrouvons nos aises et espérons déjà son
petit déjeuner (souvenir souvenir).
Le reste de l’après midi devait
permettre la visite du musée des écritures, mais suite à « un bouchon »
à la poste, (pour des timbre pour les cartes à notre ami pasteur des années
passées et pour le pèlerin Bouvier) nous nous contenterons d’un repas sous les
halles. Mais nous reviendrons.
Juste quelques mots.
-Cette randonnée de environ 165
km en 9 jours s’est plutôt bien très déroulée dans une région absolument magnifique
géographiquement et historiquement et ce en plus grâce à des hébergements de
qualité. (Hébergements et hôtes).
Cependant nous aurions trouvé de quoi couper Rocamadour Vers en 3 étapes, nous
aurions délaissé les taxis, m’enfin!
-Concernant les guides et
les GR. Il faut parfois savoir s’écarter des chemins pour quelquefois trouver
des surprises, ou renouer avec les chemins anciens ou très anciens, maintenant
oubliés, en particulier dans la vallée du Vers et du Célé. (La ou le GR vous
envoie systématiquement vers le Causse, le plateau, avec à chaque fois des
descentes pour chaque faille dues aux rivières dont le lit est toujours en
bas ! Un guide parle de 20 montées vers le Causse !!!!! entre Figeac
et Vers)
-3 gouttes de pluie, pas une
de plus ont arrosé notre marche.
-Nos rencontres furent
toutes empreintes de gentillesse, de chaleur et entourées de conseils toujours
judicieux.
-Enfin la palme des rencontres va naturellement à nos
deux amis randonneurs américains que nous avons beaucoup côtoyés. DIANE et
BILL. Bises à eux deux.
La seule réserve personnelle
que j’émettrais sur une étape, est la trop grande médiatisation de ROCAMADOUR,
où l’esprit de tranquillité de sérénité n’est pas de mise.
D’ailleurs le lendemain de
notre arrivée à FIGEAC, Christian nous emmènera en voiture visiter CONQUES.
L’approche, la vue, le cheminement et bizarrement l’ambiance feutrée font que l’on
trouve ce lieu plus chargé en émotions, en ressenti, en calme. L’abbatiale
dépouillée, les vitraux de SOULAGES, les maisons à colombages donnent une note
plus vraie, plus authentique. « Les marchands du temple semblent ne pas
exister » où se font plus discrets qu’ailleurs. On voit plus de Pèlerins
parmi les touristes.
A très bientôt dans le LOT
La pierre de Rosette |