dimanche 21 octobre 2018

Boucler la boucle. D’ESPAGNAC à FIGEAC


Mardi 04/09/2018

Départ tranquille depuis Espagnac où le chemin est en phase avec le Célé. Le petit déjeuner en libre service était un peu surprenant, il semble que les premiers levés aient peut être abusé de………. l’air du matin….. Il ne restait plus grand-chose à 7h 30, mais cela ne gâchera pas notre satisfaction de la veille.
Il est temps de partir....
Nous rencontrons bon nombre de pèlerins venant vers nous et les bonjours deviennent une démarche constante. Le chemin sera abrité très agréable jusqu’à Ste Eulalie, puis Corn, avant de devenir sous le soleil, plat et monotone à partir de Boussac.
Jusqu’à l’approche de Beduer le chemin large reste plat peu ombragé et il fait chaud le Célé a quitté les falaises qui faisaient son charme, tout en sachant que nous remontons son cours et que ici il sert plus de réserve d’eau pour les champs de maïs que de rivière de détente.
Dit mamie, tu m'enmenes, meuh non
j'en ai déjà un à la maison.
Le Village de Beduer se dresse magistral devant nous, un énorme château féodal domine le bourg, vu depuis la plaine la montée nous apparaît tranquille, sauf que une flèche de GR nous oriente vers la droite et un sentier de chèvres abrupte sous couvert heureusement. Mais que cette montée est épuisante à midi, de plus elle nous prive de clairvoyance en arrivant en haut.
Nous traversons tels des zombies une route à la recherche d’un restaurant que nous ignorons magistralement à notre droite 500m plus bas.
Un couple nous renverra sur le bon chemin. Le moral est un peu bas, de plus, savoir que l’entrée dans Figeac nous fera passer par des zones urbaines longues nous calme complètement, mais on verra plus tard, d’abord manger boire.
Vite mes sandales.
Le repas est sympa, cela nous repose et nous laisse planifier la suite. Nous allons reprendre la marche tout en envoyant Christian tenter de faire du stop et revenir nous chercher si nous ne sommes pas arrivés avant lui……….
Christian n’attendra pas 5’ pour être pris en voiture et emmené à Figeac afin de récupérer son bolide. Tout les trois nous avançons sous le soleil vers Faycelles. A moins de 2 km du village nous retrouvons Christian et sa voiture qui marqueront la fin de ces 10 jours de marche.
Pour cette étape à la fin originale, le Perroquet a dit : Distance 18.68 km. Temps 4 h 24. Vitesse 4.2 km/h. Dénivelé 500m.


Derniere vue sur la vallée du Célé depuis Béduer
Nous ferons un arrêt à Faycelles, riche village par son passé historique, son château a malheureusement été abattu du temps de Richelieu.
Retour à Figeac où on ne change pas de chambre d’hôte et où nous retrouvons nos aises et espérons déjà son petit déjeuner (souvenir souvenir).
Le reste de l’après midi devait permettre la visite du musée des écritures, mais suite à « un bouchon » à la poste, (pour des timbre pour les cartes à notre ami pasteur des années passées et pour le pèlerin Bouvier) nous nous contenterons d’un repas sous les halles. Mais nous reviendrons.

Juste quelques mots.
-Cette randonnée de environ 165 km en 9 jours s’est plutôt bien très déroulée dans une région absolument magnifique géographiquement et historiquement et ce en plus grâce à des hébergements de qualité.     (Hébergements et hôtes). Cependant nous aurions trouvé de quoi couper Rocamadour Vers en 3 étapes, nous aurions délaissé les taxis, m’enfin!
-Concernant les guides et les GR. Il faut parfois savoir s’écarter des chemins pour quelquefois trouver des surprises, ou renouer avec les chemins anciens ou très anciens, maintenant oubliés, en particulier dans la vallée du Vers et du Célé. (La ou le GR vous envoie systématiquement vers le Causse, le plateau, avec à chaque fois des descentes pour chaque faille dues aux rivières dont le lit est toujours en bas ! Un guide parle de 20 montées vers le Causse !!!!! entre Figeac et Vers)
-3 gouttes de pluie, pas une de plus ont arrosé notre marche.
-Nos rencontres furent toutes empreintes de gentillesse, de chaleur et entourées de conseils toujours judicieux.

-Enfin la palme des rencontres va naturellement à nos deux amis randonneurs américains que nous avons beaucoup côtoyés. DIANE et BILL.  Bises à eux deux.

La seule réserve personnelle que j’émettrais sur une étape, est la trop grande médiatisation de ROCAMADOUR, où l’esprit de tranquillité de sérénité n’est pas de mise.
D’ailleurs le lendemain de notre arrivée à FIGEAC, Christian nous emmènera en voiture visiter CONQUES. L’approche, la vue, le cheminement et bizarrement l’ambiance feutrée font que l’on trouve ce lieu plus chargé en émotions, en ressenti, en calme. L’abbatiale dépouillée, les vitraux de SOULAGES, les maisons à colombages donnent une note plus vraie, plus authentique. «  Les marchands du temple semblent ne pas exister » où se font plus discrets qu’ailleurs. On voit plus de Pèlerins parmi les touristes.
A PLUS

A très bientôt dans le LOT
La pierre de Rosette


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