Lundi 03/09/2018
Le départ se fait
gaillardement à 8h15 en tournant le dos au plateau et au GR, nous empruntons la
voie recommandée et bien expliquée par notre jeune ami de la buvette.
Auparavant petit au revoir à
nos trois autres randonneurs dont l’un rencontre quelques problèmes de
concentration avec ses affaires…..le pire sera à venir pour lui.
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Marcilhac |
Nous déroulons sur un chemin
en bordure de Célé pour arriver au petit village de Monteils ou une
confirmation de l’itinéraire ne sera pas superflue. Mais nous sommes sûrs d’être
sur le bon chemin car nous étions prévenus d’une montée très dure, pour nous ce
fut un plaisir, car moins de 200 m la
montée. Nous cheminons à flanc de coteau au dessus du Célé ou à l’orée de bois
abritant des maisons, on va dire inhabituelles, roulottes tentes maisons
rondes, mais cool, chacun son chemin et chacun sa vie.
L’arrivée à Marcilhac
passe encore par une boulangerie, puis de nombreux vestiges religieux. Les ruines
d’une énorme abbaye, encore une fois victime des guerres de religions. Une
énorme église paroissiale, puis la marche reprend son cours……. sur 500 m avant
un arrêt à l’épicerie bureau de poste boucherie tabac café ou l’accueil est
comme d’habitude plus qu’aimable. La pause et les achats effectués, nous
repartons en direction de saint Sulpice toujours par les bords du Célé.
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Original non ..... |
Arrivée dans un village où
ça bouge, car pas mal de monde dans les jardins. Un nouveau petit lieu de pause,
style café salon de thé, juste au dessus du Célè nous tend les bras. Si
certains s’interrogent sur nos nombreux arrêts, il faut savoir que nous
regrettons toujours ces villages sans âmes, sans lieu de rencontre de
convivialité, de courtoisie. Aussi notre règle « non écrite » nous
incite à remercier par nos arrêts ces personnes avec qui nous pouvons échanger
lors d’une halte. De plus le tavernier à notre départ nous « ordonne cordialement » à juste raison
un retour en arrière, afin de, en serpentant dans les petites ruelles, aller
voir leur lavoir à la sortie d’une résurgence, trop beau. Merci
l’aubergiste !
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Le lavoir à voir! |
La route bien que peu
passagère, n’est pas la panacée pour la marche, (on râle suffisamment quand on
nous y contraint,) aussi nous guettons un petit sentier pour nous ramener sur
un bout de plateau. Mais Point de sentier. Ce sera donc à St Sulpice que nous
prendrons une montée (quel supplice) raide pour rejoindre le plateau. 4 km 8
sur ce plateau, mais toujours bien ombragé entre les murs de pierres sèches,
pour arriver à Brengues à midi et s’entendre dire par un couple sympa qu’il n’y
a absolument rien à Brengues, sauf à aller au camping sur les bords du Celé.
Nous déjeunerons devant l’école sous un énorme tilleul, avec les cris des
schtroumpfs dans nos oreilles car l’école a repris.
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la vallée du Célé |
La chaleur est de retour et
remonter sur le plateau pour faire à nouveau une grosse boucle avant d’arriver
à Espagnac n’est pas raisonnable, même si je pense que l’on peut rater une
arrivée aussi belle que sur Sauliac, mais va savoir. La route complètement
ombragée en bord de Célé nous propulse rapidement au fameux camping du moulin
vieux. Nouvelle halte,(c’est l’heure du café) nouveau moment d’échange très
sympa avec les propriétaires et de nouvelles histoires viennent enrichir nos
connaissances du Lot.
L’arrivée à Espagnac nous comble, Espagnac est une perle au bord du Célé, beaucoup de
vestiges moyenâgeux, une église du 13e et 15e siècle, un
clocher exceptionnel de matériaux et de style. La cerise sur le gâteau, c’est
une association ou mairie exceptionnelle pour la qualité de l’accueil, pour
l’effort de réhabilitation au profit des randonneurs, des pèlerins. En plus
nous sont octroyées dans le presbytère 2 chambres très spacieuses avec une
salle de bain commune superbe. Apres un temps de récupération et de lavage des
cochons, nous retournerons sur le GR pour voir si nous avons loupé quelque
chose en arrivant par le bas, mais si la vue est belle elle ne semble pas plus
extraordinaire qu’au débouché du pont.
Il y a la cerise sur le gâteau
et le « plus plus ». Nous serons 32 à cet hébergement ce soir, il en
est sorti de partout…. et c’est Mme le Maire et ses adjoints qui serviront le
repas sous préau, le tout avec une gentillesse impressionnante, merci encore à
eux. N’oublions pas la fin du repas avec un adorable Cabécou !
Pour cette étape notre crapaud nous dira :
Distance 22 km 88. Temps 5 h 21. Vitesse 4.3 km/h. Montées totales 600 m.
Au moins aujourd’hui nous
avons apprécié la vallée du Célé.
CABECOU ???
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Espagnac, une perle dans un écrin de verdure |
*Les chemins noirs: S TESSON
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