samedi 20 octobre 2018

Presque par « les chemins noirs »* De SAULIAC à MARCILHAC / Célé puis ESPAGNAC.


Lundi 03/09/2018

Le départ se fait gaillardement à 8h15 en tournant le dos au plateau et au GR, nous empruntons la voie recommandée et bien expliquée par notre jeune ami de la buvette.
Auparavant petit au revoir à nos trois autres randonneurs dont l’un rencontre quelques problèmes de concentration avec ses affaires…..le pire sera à venir pour lui.
Marcilhac
Nous déroulons sur un chemin en bordure de Célé pour arriver au petit village de Monteils ou une confirmation de l’itinéraire ne sera pas superflue. Mais nous sommes sûrs d’être sur le bon chemin car nous étions prévenus d’une montée très dure, pour nous ce fut un plaisir,  car moins de 200 m la montée. Nous cheminons à flanc de coteau au dessus du Célé ou à l’orée de bois abritant des maisons, on va dire inhabituelles, roulottes tentes maisons rondes, mais cool, chacun son chemin et chacun sa vie.
 L’arrivée à Marcilhac passe encore par une boulangerie, puis de nombreux vestiges religieux. Les ruines d’une énorme abbaye, encore une fois victime des guerres de religions. Une énorme église paroissiale, puis la marche reprend son cours……. sur 500 m avant un arrêt à l’épicerie bureau de poste boucherie tabac café ou l’accueil est comme d’habitude plus qu’aimable. La pause et les achats effectués, nous repartons en direction de saint Sulpice toujours par les bords du Célé.

Original non .....
Arrivée dans un village où ça bouge, car pas mal de monde dans les jardins. Un nouveau petit lieu de pause, style café salon de thé, juste au dessus du Célè nous tend les bras. Si certains s’interrogent sur nos nombreux arrêts, il faut savoir que nous regrettons toujours ces villages sans âmes, sans lieu de rencontre de convivialité, de courtoisie. Aussi notre règle «  non écrite » nous incite à remercier par nos arrêts ces personnes avec qui nous pouvons échanger lors d’une halte. De plus le tavernier à notre départ nous « ordonne cordialement » à juste raison un retour en arrière, afin de, en serpentant dans les petites ruelles, aller voir leur lavoir à la sortie d’une résurgence, trop beau. Merci l’aubergiste !
Le lavoir à voir!
La route bien que peu passagère, n’est pas la panacée pour la marche, (on râle suffisamment quand on nous y contraint,) aussi nous guettons un petit sentier pour nous ramener sur un bout de plateau. Mais Point de sentier. Ce sera donc à St Sulpice que nous prendrons une montée (quel supplice) raide pour rejoindre le plateau. 4 km 8 sur ce plateau, mais toujours bien ombragé entre les murs de pierres sèches, pour arriver à Brengues à midi et s’entendre dire par un couple sympa qu’il n’y a absolument rien à Brengues, sauf à aller au camping sur les bords du Celé. Nous déjeunerons devant l’école sous un énorme tilleul, avec les cris des schtroumpfs dans nos oreilles car l’école a repris.
la vallée du Célé
La chaleur est de retour et remonter sur le plateau pour faire à nouveau une grosse boucle avant d’arriver à Espagnac n’est pas raisonnable, même si je pense que l’on peut rater une arrivée aussi belle que sur Sauliac, mais va savoir. La route complètement ombragée en bord de Célé nous propulse rapidement au fameux camping du moulin vieux. Nouvelle halte,(c’est l’heure du café) nouveau moment d’échange très sympa avec les propriétaires et de nouvelles histoires viennent enrichir nos connaissances du Lot.


L’arrivée à Espagnac nous comble, Espagnac est une perle au bord du Célé, beaucoup de vestiges moyenâgeux, une église du 13e et 15e siècle, un clocher exceptionnel de matériaux et de style. La cerise sur le gâteau, c’est une association ou mairie exceptionnelle pour la qualité de l’accueil, pour l’effort de réhabilitation au profit des randonneurs, des pèlerins. En plus nous sont octroyées dans le presbytère 2 chambres très spacieuses avec une salle de bain commune superbe. Apres un temps de récupération et de lavage des cochons, nous retournerons sur le GR pour voir si nous avons loupé quelque chose en arrivant par le bas, mais si la vue est belle elle ne semble pas plus extraordinaire qu’au débouché du pont.
Il y a la cerise sur le gâteau et le « plus plus ». Nous serons 32 à cet hébergement ce soir, il en est sorti de partout…. et c’est Mme le Maire et ses adjoints qui serviront le repas sous préau, le tout avec une gentillesse impressionnante, merci encore à eux. N’oublions pas la fin du repas avec un adorable Cabécou !
Pour cette étape notre crapaud nous dira : Distance 22 km 88. Temps 5 h 21. Vitesse 4.3 km/h. Montées totales 600 m.
Au moins aujourd’hui nous avons apprécié la vallée du Célé.
CABECOU ???
Espagnac, une perle dans un écrin de verdure
*Les chemins noirs: S TESSON









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