vendredi 2 décembre 2011

mardi 24 mai 2011

Jeudi 12 mai - LACOMMANDE à OLORON SAINT MARIE

Tôt le départ




Il faisait trop chaud hier soir, d'où orages violents cette nuit.

Ce matin, lever à 5 h 30, pas de pluie et nous avançons rapidement afin de tenter l'arrivée à Oloron avant midi.

L'orage avait marqué les pistes et si la première partie a été facile, la deuxième avec ses descentes en escaliers a été un calvaire pour moi ; pourtant cette étape s'est faite sous couvert à travers de magnifiques chemins.

Comment se tromper !!!
Les parfums du matin
Daniel trottinait devant moi avec dans sa chaussure un petit caillou non désiré qu'il n'ôtera qu'à l'approche d'Oloron : chacun sa croix ou chacun son chemin ............ !

Le soleil ne se montrera pas mais la pluie non plus, c'est un demi mal ; petite galère afin de trouver le syndicat d'initiatives, puis plat du jour et gîte ; ns voyons passer un ami belge/néerlandais et à 18 h, arrivent notre canadien accompagné de 2 dames et un marseillais : nous avions déjà rencontré ces pèlerins plusieurs fois.
OLORON et le gave d'ASPE

Bien fatigués, nous sommes enfin dans la  vallée d'Aspe, mais aucune vue sur les Pyrénées et comme dit Daniel "c'est les saints de glace ....."

Demain direction BEDOUS, environ 30 km, on va surveiller la météo, il semblerait y avoir une fenêtre (merci Geneviève pour les infos) dimanche ; on va être attentifs et toujours à l'écoute de vos infos sur la prochaine météo, elles seront les bienvenues mais on va aussi appeler Senior Météo !
Superbe gite

News : (pour M, j'ai terminé la lecture d'Azyadé)

On attend des nouvelles de Mimi et de petit JP qui devait faire la vallée d'Aspe avec nous.

Et chambres à l'avenant.
On dédie l'étape de dimanche à Delio, Bernard et Jacky (montée du Somport) et on attend Val pour la suite du trajet.

Bonjour à Bernard et Odile qui ne parvient pas à passer de commentaires, nous on a toujours autant de mal à passer des photos.

Aline, as tu les résultats de ton concours afin qu'on l'arrose en juin et dis à Olivier que le parcours lui plairait.

Bernard, Daniel te donnera la réponse pour le demi et enfin Jean Yves, si ta réponse n'est pas tout à fait complète, tu as gagné ton foie gras ....

Merci aussi pour les petits poésies de Bernard et Fifi, facile hein ???

Question du jour : trouver le russe à Oloron

A plus

TIEBAS- PUENTE LA REINA et retour

Très  beau temps frais pour cette dernière étape.
Dernière étape ou la cerise sur le gateau  (presque)
Petit trajet très agréable tout en douceur, une étape sur le chemin comme on  aimerait en avoir plus souvent.
Le chemin menant à PUENTE LA REINA
Le Chemin des Etoiles à ENERIS
On s'est sentis accompagnés, plein de choses à voir, plein de points curieux historiquement, plein de petits villages traversés souvent encore endormis, plein d'auberges......
Première auberge à Eneris, avec,  à un carrefour, une sculpure dédiée au chemin aux étoiles( cherchez )
sculpture métallique.
Nous continuons en prenant des sentiers dans une plaine très fertile, très arrosée, au paysage changeant.
Un chemin botanique nous indique les arbustes de l'environnement immédiat, il nous mène à une chapelle esseulée  magnifique .
La chapelle d' EUNATE
La chapelle d'Eunate et ses magnifiques arcades matérialisant un cloitre à ciel ouvert. (fermée le Lundi et nous sommes !!!)
Une petite grimpette nous amène à Obanos,
village riche de son passé et point réel où fusionnent ses caminos espagnols. Les points élevés des alentours regorgent d'ermitages et un autre chemin les parcoure.
Nouvelle auberge donc "café con leche" On aperçoit à moindre distance se profiler les églises de Puenta la Reina.
Nous rentrons dans ce village, cette petite ville, nous retrouvons nos françaises bretonnes, Jacqueline et Claudine, ensemble nous cherchons "The stamp"souvenir ( pour la credencial) et sacrifions aux photos d'arrivée ici.
Petite cerveza d'arrivée et coups de massue sur les prix, nous filons du centre, véritable piège à "peregrinos"  pour trouver une albergue plus sympa et prendre un "plato combinato"en attendant le bus.
Elles repartiront depuis Pampelune à pied pour rejoindre St Jean Pied de Port et remonter sur Roncevaux .
Depuis PLR, nous irons à Irun et .....
Sur un plan purement physique cette rando fut aux antipodes de celle de l'année dernière et ce malgré une cheville autant douteuse que douloureuse.Pour Daniel,toujours une cure de santé.
Nous avons aimé cette prestation effectuée par un temps généralement  beau et froid ou très froid les matins. Des paysages magnifiques, des accueils fantastiques, des pèlerins français toujours très sympas (les autres aussi)
Les peregrinos  à  PUENTE LA REINA
Nous avons un peu moins apprecié l'arrivée subite de toutes parts de pèlerins dès Obanos. Cela influera certainement sur notre décision de poursuivre par le chemin du Nord (bord de mer) beaucoups moins fréquenté aux dires de pèlerins l'ayant déjà fait.

Le voyage se termine en bus jusqu'à Irun, passage de la Bidassoa!!!! puis petit train entre Irun et Hendaye, train de nuit pour Paris et arrivée mardi à 13h à Lyon
Et leur "Ami Jacques" 
Merci à tous ceux qui nous ont soutenus, épaulés moralement, par des commentaires, par Sms, par téléphone ou financièrement (on va lancer la souscription bientôt !!même en Suisse....)
Et à nos femmes, désolés,  mais les vacances c'est fini  !!!
Comme le chemin ne se termine pas, le lundi soir à Hendaye nous avons retrouvé "chez Alain" restau sympa en attendant le train 2 autres "amis" pèlerins arriègois et languedocien cotoyés avec plaisir la dernière semaine, ils se reconnaîtrons.



Et comme on dit en ESPAGNE           "el  ano  que viene"

Samedi 21 mai :SANGUESA-YZCO

EOLE quand tu nous tiens !
L'étape devait faire 32 klm et comme nous sommes des gens raisonnables, nous avons décidé de la couper en 2.
Les "demoiselles pointent leurs museaux.
Surprise, en sortant de Sanguesa cette étape est indiquée pour 24 klm. Mais décision prise, nous arrêterons à Izco.
Nous espérons ainsi trouver un lieu tranquille, saturés que nous sommes de l'arrivée de pelerins, Espagnols surtout depuis JACA.
Dans le concert des nationalités, ils prennent mm la palme aux italiens quand à l'exhubérance de leur comportement. (mais ils sont chez eux ...)
Etape physiquement assez dure mais très agréable, départ 6h35 arrivée à 11h20  avec un peu plus de klm que prévu.
Longue est la route.........
Toujours de très jolis paysages et depuis deux jours nous voyons de drôles choses blanches, grandes, hautes et au sommet des reliefs. Un vrai défi pour un Don Quichotte de la Mancha des temps modernes ; on imagine facilement la scène, Don quichotte qui combat des piquets géants que vous aurez certainement reconnus : des éoliennes.( des tas et des tas d'éoliennes)
Deux cols ont agrémenté notre parcours, l'un aisé, l'autre plus usant et les seules présences rencontrées furent animales; des vaches, aux gros yeux, en liberté entre des "clédards".
La descente du col nous ramène à la civilisation, toujours nos eoliennes et un autoroute qui pourfend disgracieusement le paysage.
Paysage qui change aussi et ressemble un peu au Gers très vallonné.
Tiens, une voie rapide !

Le petit village de Izco nous a apporté la tranquillité. L'auberge au seul dortoir de 8 lits est démesurement grande et bien equipée, et comme d'hab à 17h tout est complet, quelle idée d'arriver en début d'a m sous la chaleur. "mais chacun son chemin".....

Félicitations et merci à l'hôtelière, Laura efficace gentille souriante  et cela au delà du possible,  malgré les problèmes qui surgissent. Petite anecdocte, cela fait maintenant, une dizaine d'étapes que nous retrouvons qqfois notre ami  Herman ainsi que depuis peu deux françaises
Herman est notre belge flamand francophone que nous aimons taquiner, en lui disant qu'il sera bientot Français.
La fin du périple se propage,  il reste deux étapes avant l'arrêt annuel, nous avions pensé Jaca, ce sera un peu plus loin et ce sera certainement lundi que devrait être sonnée la fin du tome 2.



L'espagnol a le souci du bien faire, il vous balance en pleine nature un sentier bétonné.

Anecdote, Daniel n'ayant certainement pas assez marché, est parti l'a m jouer les Don Quichotte au pied de ces demoiselles de fer!

dimanche 22 mai 2011

Dimanche 22 mai : IZCO 700m - TIEBAS 575m

Avant dernière étape de notre périple, étape épuisante, très dure tout en étant toujours très belle.

Le village d'YSCO et sa voie rapide

La décrire : facile Imaginez 3 routeurs "ceux qui tracent les chemins", un gentil simple, qui propose le départ d' IZCO par une route qui déroule à perte de vue son ruban calvaire blanc et qui 2 kms avant Monreal s'abrite sous un sous-bois pour nous emmener en deux heures dans cette agréable cité où une auberge épicerie ouverte nous permet un complément de petit déjeuner.
Les chemins, le long,

On repart avec en vue au loin dans la plaine, Pampelune. Un tunnel de végétation et un chemin bucolique au bord d'un ruisseau nous guide pendant qlq kms. Ce traceur  là est romantique.


Le bucolique.
La troisième partie, la plus longue, près de 14 kms, a été tracée par un fou furieux qui, au lieu de descendre une centaine de mètres plus bas, a certainement voulu suivre une chèvre égarée d'où l'expression chemin de chèvres et avec ce "pingouin", on va contourner à flanc le mont HIGA (1289m), passer son temps en montées courtes, raides et caillouteuses et descentes raides, courtes et caillouteuses avec quelques faux-plats. Le tout en apercevant dans la vallée un important canal d'irrigation bordé d'un chemin toujours à la même hauteur.
Le furieux.
Heureusement, la traversée de petits villages agrémente la rando ; tous ont des statues ou monuments faisant référence au chemin de St Jacques.
 Nous arriverons à 13h à TIEBAS dans une "alberge del pererinos" flambant neuve, prix modique comme d'habitude en Espagne, 8 euros.
Repas de midi à l'albergue du village, et retour le soir au même endroit pour une cerveza. Nous trouvons la salle remplie de familles jouant aux cartes, les femmes avec un sérieux tel qu'elles s'observent rapaces du coin de l'oeuil.


Les villages "accros" de leurs "Camino



Cet avant dernier trajet difficile a largement mis en valeur l'état de fatigue accumulé ces derniers jours, et si j'ai été précautionneux avec ma cheville et mon genou, l'arrivée ne s'est pas faite sans douleur mais c'est le chemin...

A demain.

vendredi 20 mai 2011

Vendredi 20 mai - RUESTA SANGUESA






Après un petit repas sympa hier soir : soupe de pois chiches, fines tranches de porc et un verre de vin chacun,  couchés tôt car levés très tôt.

Quand on vous dit qu'on part tôt !
Et voilà, une de plus et mignonne avec ça. C'est de l'étape dont il s'agit.
500m au point de départ, 858 au plus haut, belle piste qui monte calmement à la fraiche au milieu d'une forêt de pins, forêt en pleine exploitation.
Daniel se lâche et attaque vaillamment le grand prix de la montagne, il distance un espagnol en difficulté, qui abandonnera quelques jours plus tard. Aucun risque que je le détrône.
Point de ravitaillement .....
Comble d'ironie 200m avant le sommet, il sort le réchaud et prépare le café, l'espagnol n'en a pas voulu..... moi si. Depuis le sommet nous arrivons sur un plateau avec cultures et de nombreux espaces  réservés aux pâturages, la vue est belle, il reste des lambeaux de nuages accrochés au relief. Un village avec son auberge espérée  et éloignée de 12 km de notre point de départ se profile à l'horizon.
Le village espéré.
Proche des yeux mais très loin des pieds et en plus séparée du trajet par un important ravin à franchir, ravin qui nous oblige à utiliser des forces supplémentaires pour nous hisser à ce village et profiter du traditionnel 'cafe con leche'
Petit village, superbe albergue
Très joli village en pleine rénovation avec une superbe "albergue per peregrinos".
Une plaine un peu monotone.
La suite de l'étape sous le soleil sera moins variée ; une longue piste en calcaire, poussiéreuse nous mènera à Sanguesa.

Seule observation, un mec filme les pèlerins passant sous le soleil. La chaleur aidant, personne ne lui demandera dans quel but : Pub ou Emission ?

Sanguesa point étape se glisse devant nous sans jamais montrer plus d'un ou deux toits d'habitations. Normal quand on découvre que Sanguesa ville au riche passé historique est nichée dans un creux au bord du Rio Aragon.
Magnifiques hôtels particuliers aux toits chargés de sculptures en bois,  cathédrale joliment conservée avec son porche mis en valeur de façon moderne.

Depuis une dizaine de km, nous avons changé de région, nous sommes en Navarre et cette région affirme aussi son lien au camino, les bornes et le marquage sont différents.
Nous sommes arrivés vers 12h à l'auberge et elle s'est remplie rapidement, d'une capacité de 12 nous étions déjà 14 cet am.

Le Camino voit ici son nombre de pèlerins augmenter de jour en jour, au détour des chemins nouveaux visages, autres cyclistes.
La maison pour tous de SANGUESA

A Puenta la Reina fin de cette partie de notre périple, nous rejoindrons le point de jonction des autres chemins et les 30 à 40000 pèlerins qui y passent chaque année.
Notre réflexion pour la suite du chemin prendra en compte ces données .....
De nombreuses histoires émaillent la vie de Sanguesa : à  vous de les chercher  !

jeudi 19 mai 2011

Jeudi 19 mai - ARES - HUESCA

ARES 800 m - HUESCA 600 m
La plaine Aragonaise , et ses villages perchés
Ce devait être une étape longue, elle a été longue ....
Dur de se tromper.
Cà aurait pu être une étape chaude, elle a été fraiche, menée à un rythme soutenu pour ne pas dire plus, ce qui a présenté un avantage (celui de choisir le lit en dessous et plutôt que celui de dessus au gite: sourires ....).
L'arrivée s'est faite encore de manière surprenante : après une longue partie sur route sans aucune voiture, au détour de la route déserte un vestige d'un énorme chateau imposant .
 En continuant notre marche, un ensemble de maisons éventrées : village fantôme et cachée au milieu, "l'albergue peregrinos" : 60 places;  juste en face l'albergue privée appartenant au même proprio (encore un qui a tout compris) : ce sont les seules maisons habitées du village.
ARTIEDA
Daniel teste ses capacités physiques maximales et me laisse souvent sur place dans les arrivées, aujourd'hui, il récolte quelques ampoules.
Sinon étape assez jolie, approchant des villages haut perchés ; Martès, Niannos, Artieda.
Chemin argileux, mais sec "muy bien"
 On fait l'impasse sur l'auberge ( ce sera une erreur, mais c'est trop tôt) et on continue dans la vallée de Rio Aragon, celui ci se jette un peu plus loin dans le lac Embalse de Yesa ; en fait nous avons parcouru 28 km sans point d'eau; ou bien on a dû les louper ....
Nous sommes arrivés à l'auberge de Huesca à 13 h 15, repas frugal comme d'hab et présence d'une machine à laver (coup de bol, elle était libre, on en a profité) et repos(énormément de crampes).
Les fameux "villages abandonnés" espagnols 
Nous sommes fatigués et ressemblons à des squelettes se déplaçant en silence dans le village fantôme (on dirait un début de film de Sergio Léone, il y a même la goutte d'eau qui tombe lentement avec bruit pendant que je prépare mon baratin).
Vers 16 h, sérieux orage qui ne nous a pas gênés, puisqu'à l'abri mais qui va rendre le sol glissant demain.
PS - pour Eloi : en cas de reconstruction, tu peux venir faire des devis ici, il y a un grand nombre de fenêtres à changer (le site est tellement magnifique qu'il fait l'objet de la sauvegarde du patrimoine)

Même ici il y a la CGT!




- pour Geneviève : bien sûr le café con leché était un gag, Daniel ne l'a pas apprécié du tout, ni sucré, ni sans sucre (peut être avec de la bière !)
- pour Fifi : réponse plus tard et bisous à Jade, Ambre et Nathalie

Mercredi 18 mai - JACA - ARES

Alors là le meilleur était pour la fin ......





Et c'est reparti

Special Eloi, pas de la neige, mais le pollen des peupliers   
Départ de JACA, ville de 14 000 h, très agitée le soir, calme le matin ; c'est également un point de réunion de nombreux chemins de St Jacques en Espagne.
Sur près de 16 km, on a joué à cache cache avec la route, pris quelques chemins, dont un reconstitué en 2009, tel qu'il l'était à l'époque médiévale (l'espagnol a le souci du détail), mais les pèlerins modernes ont marché sur le bord et créé un nouvel accès par le bas côté : gag !
Arrêt à l'hôtel Aragon, où j'ai converti Daniel au café con léché (il a aimé, Geneviève, il va falloir lui acheter du lait ...), puis passage à Santa Cilia de Jaca où de nouveaux lotissement d'appartements à 2 étages bradés à 150.000 euros apparaissent et tout çà dans des petits villages : surnaturel ! on avait prévu d'y déjeuner, mais c'était trop triste.
Donc nous avons couru (Daniel, pas moi) jusqu'à Punta La Reina de Jaca : achats divers puis classique resto avec tapas et bocadillos au choix.
Reconstitution d' une portion à l'identique du chemin de St Jacques 
Nous sommes repartis vers un nouvel hameau ou lieu-dit, sans trop savoir (???) et parcouru un sentier grimpant entre les buis et qui domine la vallée de l'Aragon (toujours pas de serpents malgré les buis (la hantise de Chantal !), toujours pas de village et toujours un magnifique chemin et une magnifique vallée (au cas où vous n'auriez pas compris, le coin est splendide).
Tout d'un coup au détour du chemin à notre hauteur, un col, des maisons, une grosse auberge = Hospital peregrinos ; petit mais tellement sympa avec ses hospitaliers, leur accueil avec un verre d'eau et une fraise, un vrai rayon de soleil et de bonheur qui enterre toutes les fatigues précédentes.
16 places et encore plus de monde, ils sortent des matelas, préparent le repas et le petit déj pour demain matin et le tout pour la formule : vous donnez ce que vous voulez !
Épatants ces membres d'associations qui donnent du temps et de la générosité et çà dans toutes les langues.
L'étape étant un peu longue, nous avons fait l'impasse sur l'aller-retour en taxi pour la visite du monastère SAN JUAN DE LA PENA, dit pourtant incontournable, mais l'horaire était difficile à gérer.
Lave main de l'église
Ici nous sommes dans un endroit qui ressemble aux Baux de Provence avec sa barre rocheuse : on savoure le silence toutes langues confondues = c'est un bijou qui nous est offert ce soir.après la visite de la chapelle proposée par l’hôtelier nous nous retrouvons à 16 dans la toute petite salle de l'albergue pour un repas simple et fort sympathique.



News : tout d'abord bienvenue à Oriane, la dernière petite fille de Daniel 15° dans l'ordre des plus beaux bébés: sourire  (Daniel qui nous a offert une bière pour fêter son arrivée) merci à  JP PERRIN pour son sms et qui a vraiment envie de parcourir la dernière partie avec nous, on attend ses dates pour programmer notre futur départ.
et le reste des tablées
Et enfin pour rendre notre routeur Bernard, un peu nostalgique : tu sais le chemin ici est vraiment sympa, tu pourras le prévoir à ton prochain planning de rando avec Marie- Claude.
Bisous à tous.

A l'auberge.Au premier plan l’hôtesse et son mari, Daniel , à la table derrière, notre ami arriégois, des espagnols,herman caché; manquent sur la photo, un ami languedocien, un couple d'italiens, nos deux françaises et les deux allemandes arrivées tardivement .

mardi 17 mai 2011

Mardi 17 mai - VILLANUA- JACA

Trop belle cette promenade dans les Pyrénées espagnoles.


Soleil, de beaux chemins avec qq cailloux certes, mais très agréable.
Auberge et son arrêt pèlerin, café con leche 
Dernier regard vers les Pyrénées
Nous avons lézardé et sommes tombés nez à nez avec un superbe village, Castellio de Jaca, qui pour ceux qui connaissent c'est un Cimo en plus grand (on a demandé où habitait Delio, personne ne connait). Un petit arrêt pour le café con leché et le café du matin, puis nous repartons toujours impressionnés que nous sommes par l'aménagement qui a été fait pour le chemin, ils les bichonnent ici leurs  'Camino'.
D'arrêts touristiques en arrêts points de vues, nous arrivons à  Jaca terme de notre guide IGN, nous allons être livrés à nous mm.
Herman, belge flamand francophile et nous  
Tout change ici, si le chemin est fait pour le pèlerin, l'hébergement est maintenant régi par les règles locales.
Aménagements de ponts remplaçant le gué à droite
Pas d'accès aux refuges ou auberges avant 16h et la vie s'arrête de 13h30 à 16h, nous qui arrivions souvent vers 12h pour gérer douches lavages siestes, on va modifier nos pratiques.


En plus difficile de manger avant 20h .......Pour les photos toujours difficile à très difficile
Ce message a été passé  à 11h30 depuis la bibliothèque
Là je vous redonne un petit plus depuis l'auberge des pèlerins et cela prend un sens nouveau.
Imaginez une petite rue, moitié ombre moitié soleil,  une porte qui n'ouvre qu'à  16h, tout d'un coup 20 personnes surgissent, surtout des 'âgés' (sourire). 16h ouverture des portes et à la queue leu leu pour se faire enregistrer, ça parle toutes les langues allemand,  italien (eh oui Angelo des pèlerins italiens,  çà existe et quelles voix....), des espagnols,  des anglais des français des autres, fini de rire pour beaucoup le chemin commence ici et les dortoirs comme au lycées  des années 60 ; ça va ronfler dur et vive 'Quies' et encore merci Alain.
Sur ce,  cette gestion certes  efficace est un peu lourde.
Dortoir
Là les gites français sont au top, mais ils absorbent moins de pèlerins
Nous allons donc revoir notre stratégie de marche d'ici demain. 
Copine pélerine









Au fait question d'hier: Arnobe et Sineval ca vous dit qqchose? et le sens du drapeau blanc au dessus de la cathédrale.......

'

Lundi 16 mai - COL DU SOMPORT - VILLANUA

Canfran estacion
Col du Somport : 1650 m - Villanua : 944.


Pas de petit déj avant 8 h, donc pour Daniel, eau, pain, beurre,  jus d'orange et vache qui rit, tisane, compote pour moi.
Puis direction l'aube sous un ciel bleu 100 % et un froid très vif ; je savais l'étape difficile, dénivelé négatif de 700 m environ : pour être casse pattes, ça a été casse pattes, très dur moi et pour Daniel une vraie balade de santé.
Il gambadait, prenait des photos, caracolait dans les descentes pendant que j'épiais le chemin et la pierre mal placée ou trop haute, heureusement j'avais les bâtons (ça va encore rappeler des souvenirs à 2 potes), sans eux pas d'étape et le bus.
Sur 16 km de descente hors route, on a eu 14 km de cailloux, pierrés ou escaliers, mais il faut surtout retenir le paysage grandiose et l'investissement impressionnant des espagnols pour signaler leurs "caminos" de la marque des grands GR.
C'est super bien entretenu, il y a des bancs, des tables, des points d'infos (en espagnol !) : un autre pays, une autre appproche.
D'abord la station de CANDANCHU, lovée dans un vallon : classique mais entièrement fermée, puis passage à CANFRANC-ESTACION sous une température très froide ; on y trouve une gare du 19ème siècle, énorme, certainement vivante du temps de la liaison ferroviaire Canfranc/Oloron, mais fermée depuis 1970, par contre côté espagnol, le train arrive toujours à Canfanc-Estacion.
Bonne pioche dans cette ville, puisque nous trouvons un bar ouvert à 8 h 30 (je teste mon espagnol : café con leché et café + croissants chauds, super elle a compris), puis c'est reparti progressivement sous le soleil, mais toujours avec les cailloux.
On ignore le village suivant de Canfranc, on passe sous la route et gag ! on domine et longe le Rio Aragon.
On arrive finalement à 12 h à Villanua où on choisit tous les deux l'option de raison : arrêt ici, direction l'Auberge Triton (auberge espagnole, dortoir de 8 lits, côte à côte) et damned à 16 h, un ... (je reste poli) de groupe de 40 scolaires agités envahit le refuge : Jean-Marie (C) arrête tes voyages en Espagne et Jean-Marie (R) le traducteur déconne : il dit toujours : acheter l'option ......
Départ à l'aube comme d'habitude depuis le gite qui avait pu nous héberger, nombreux, serrés et levés presque en même temps.

Je démarre un dico perso, la nuit promet d'être agitée (grâce aux gniards) et maintenant à vos dicos :
repas du soir : Bocadillos (chorizo, 1 patatas bravas, 1 salchichas, 2 chato vino = 10,20 euros)
A vous de trouver le menu.

Le triton 85 places et 40 gniards dedans plus nous.

Message : Bernard, tu vois on a tenu compte de tes conseils, l'étape prévue initialement de 31 km a été coupée en deux
Merci à tous pour vos messages et attentions sympas et petites poésies, vous faites fort ! n'est ce pas Corine ?
A plus