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vendredi 2 décembre 2011
mardi 24 mai 2011
Jeudi 12 mai - LACOMMANDE à OLORON SAINT MARIE
Tôt le départ |
Il faisait trop chaud hier soir, d'où orages violents cette nuit.
Ce matin, lever à 5 h 30, pas de pluie et nous avançons rapidement afin de tenter l'arrivée à Oloron avant midi.
L'orage avait marqué les pistes et si la première partie a été facile, la deuxième avec ses descentes en escaliers a été un calvaire pour moi ; pourtant cette étape s'est faite sous couvert à travers de magnifiques chemins.
Comment se tromper !!! |
Les parfums du matin |
Le soleil ne se montrera pas mais la pluie non plus, c'est un demi mal ; petite galère afin de trouver le syndicat d'initiatives, puis plat du jour et gîte ; ns voyons passer un ami belge/néerlandais et à 18 h, arrivent notre canadien accompagné de 2 dames et un marseillais : nous avions déjà rencontré ces pèlerins plusieurs fois.
OLORON et le gave d'ASPE |
Bien fatigués, nous sommes enfin dans la vallée d'Aspe, mais aucune vue sur les Pyrénées et comme dit Daniel "c'est les saints de glace ....."
Demain direction BEDOUS, environ 30 km, on va surveiller la météo, il semblerait y avoir une fenêtre (merci Geneviève pour les infos) dimanche ; on va être attentifs et toujours à l'écoute de vos infos sur la prochaine météo, elles seront les bienvenues mais on va aussi appeler Senior Météo !
Superbe gite |
News : (pour M, j'ai terminé la lecture d'Azyadé)
On attend des nouvelles de Mimi et de petit JP qui devait faire la vallée d'Aspe avec nous.
Et chambres à l'avenant. |
Bonjour à Bernard et Odile qui ne parvient pas à passer de commentaires, nous on a toujours autant de mal à passer des photos.
Aline, as tu les résultats de ton concours afin qu'on l'arrose en juin et dis à Olivier que le parcours lui plairait.
Bernard, Daniel te donnera la réponse pour le demi et enfin Jean Yves, si ta réponse n'est pas tout à fait complète, tu as gagné ton foie gras ....
Merci aussi pour les petits poésies de Bernard et Fifi, facile hein ???
Question du jour : trouver le russe à Oloron
A plus
TIEBAS- PUENTE LA REINA et retour
Très beau temps frais pour cette dernière étape.
Dernière étape ou la cerise sur le gateau (presque)
Petit trajet très agréable tout en douceur, une étape sur le chemin comme on aimerait en avoir plus souvent.
On s'est sentis accompagnés, plein de choses à voir, plein de points curieux historiquement, plein de petits villages traversés souvent encore endormis, plein d'auberges......
Première auberge à Eneris, avec, à un carrefour, une sculpure dédiée au chemin aux étoiles( cherchez )
sculpture métallique.
Nous continuons en prenant des sentiers dans une plaine très fertile, très arrosée, au paysage changeant.
Un chemin botanique nous indique les arbustes de l'environnement immédiat, il nous mène à une chapelle esseulée magnifique .
La chapelle d'Eunate et ses magnifiques arcades matérialisant un cloitre à ciel ouvert. (fermée le Lundi et nous sommes !!!)
Une petite grimpette nous amène à Obanos,
village riche de son passé et point réel où fusionnent ses caminos espagnols. Les points élevés des alentours regorgent d'ermitages et un autre chemin les parcoure.
Nouvelle auberge donc "café con leche" On aperçoit à moindre distance se profiler les églises de Puenta la Reina.
Nous rentrons dans ce village, cette petite ville, nous retrouvons nos françaises bretonnes, Jacqueline et Claudine, ensemble nous cherchons "The stamp"souvenir ( pour la credencial) et sacrifions aux photos d'arrivée ici.
Petite cerveza d'arrivée et coups de massue sur les prix, nous filons du centre, véritable piège à "peregrinos" pour trouver une albergue plus sympa et prendre un "plato combinato"en attendant le bus.
Elles repartiront depuis Pampelune à pied pour rejoindre St Jean Pied de Port et remonter sur Roncevaux .
Depuis PLR, nous irons à Irun et .....
Sur un plan purement physique cette rando fut aux antipodes de celle de l'année dernière et ce malgré une cheville autant douteuse que douloureuse.Pour Daniel,toujours une cure de santé.
Nous avons aimé cette prestation effectuée par un temps généralement beau et froid ou très froid les matins. Des paysages magnifiques, des accueils fantastiques, des pèlerins français toujours très sympas (les autres aussi)
Nous avons un peu moins apprecié l'arrivée subite de toutes parts de pèlerins dès Obanos. Cela influera certainement sur notre décision de poursuivre par le chemin du Nord (bord de mer) beaucoups moins fréquenté aux dires de pèlerins l'ayant déjà fait.
Le voyage se termine en bus jusqu'à Irun, passage de la Bidassoa!!!! puis petit train entre Irun et Hendaye, train de nuit pour Paris et arrivée mardi à 13h à Lyon
Merci à tous ceux qui nous ont soutenus, épaulés moralement, par des commentaires, par Sms, par téléphone ou financièrement (on va lancer la souscription bientôt !!même en Suisse....)
Et à nos femmes, désolés, mais les vacances c'est fini !!!
Comme le chemin ne se termine pas, le lundi soir à Hendaye nous avons retrouvé "chez Alain" restau sympa en attendant le train 2 autres "amis" pèlerins arriègois et languedocien cotoyés avec plaisir la dernière semaine, ils se reconnaîtrons.
Et comme on dit en ESPAGNE "el ano que viene"
Dernière étape ou la cerise sur le gateau (presque)
Petit trajet très agréable tout en douceur, une étape sur le chemin comme on aimerait en avoir plus souvent.
Le chemin menant à PUENTE LA REINA |
Le Chemin des Etoiles à ENERIS |
Première auberge à Eneris, avec, à un carrefour, une sculpure dédiée au chemin aux étoiles( cherchez )
sculpture métallique.
Nous continuons en prenant des sentiers dans une plaine très fertile, très arrosée, au paysage changeant.
Un chemin botanique nous indique les arbustes de l'environnement immédiat, il nous mène à une chapelle esseulée magnifique .
La chapelle d' EUNATE |
Une petite grimpette nous amène à Obanos,
village riche de son passé et point réel où fusionnent ses caminos espagnols. Les points élevés des alentours regorgent d'ermitages et un autre chemin les parcoure.
Nouvelle auberge donc "café con leche" On aperçoit à moindre distance se profiler les églises de Puenta la Reina.
Nous rentrons dans ce village, cette petite ville, nous retrouvons nos françaises bretonnes, Jacqueline et Claudine, ensemble nous cherchons "The stamp"souvenir ( pour la credencial) et sacrifions aux photos d'arrivée ici.
Petite cerveza d'arrivée et coups de massue sur les prix, nous filons du centre, véritable piège à "peregrinos" pour trouver une albergue plus sympa et prendre un "plato combinato"en attendant le bus.
Elles repartiront depuis Pampelune à pied pour rejoindre St Jean Pied de Port et remonter sur Roncevaux .
Depuis PLR, nous irons à Irun et .....
Sur un plan purement physique cette rando fut aux antipodes de celle de l'année dernière et ce malgré une cheville autant douteuse que douloureuse.Pour Daniel,toujours une cure de santé.
Nous avons aimé cette prestation effectuée par un temps généralement beau et froid ou très froid les matins. Des paysages magnifiques, des accueils fantastiques, des pèlerins français toujours très sympas (les autres aussi)
Les peregrinos à PUENTE LA REINA |
Le voyage se termine en bus jusqu'à Irun, passage de la Bidassoa!!!! puis petit train entre Irun et Hendaye, train de nuit pour Paris et arrivée mardi à 13h à Lyon
Et leur "Ami Jacques" |
Et à nos femmes, désolés, mais les vacances c'est fini !!!
Comme le chemin ne se termine pas, le lundi soir à Hendaye nous avons retrouvé "chez Alain" restau sympa en attendant le train 2 autres "amis" pèlerins arriègois et languedocien cotoyés avec plaisir la dernière semaine, ils se reconnaîtrons.
Et comme on dit en ESPAGNE "el ano que viene"
Samedi 21 mai :SANGUESA-YZCO
EOLE quand tu nous tiens !
L'étape devait faire 32 klm et comme nous sommes des gens raisonnables, nous avons décidé de la couper en 2.
Surprise, en sortant de Sanguesa cette étape est indiquée pour 24 klm. Mais décision prise, nous arrêterons à Izco.
Nous espérons ainsi trouver un lieu tranquille, saturés que nous sommes de l'arrivée de pelerins, Espagnols surtout depuis JACA.
Dans le concert des nationalités, ils prennent mm la palme aux italiens quand à l'exhubérance de leur comportement. (mais ils sont chez eux ...)
Etape physiquement assez dure mais très agréable, départ 6h35 arrivée à 11h20 avec un peu plus de klm que prévu.
Toujours de très jolis paysages et depuis deux jours nous voyons de drôles choses blanches, grandes, hautes et au sommet des reliefs. Un vrai défi pour un Don Quichotte de la Mancha des temps modernes ; on imagine facilement la scène, Don quichotte qui combat des piquets géants que vous aurez certainement reconnus : des éoliennes.( des tas et des tas d'éoliennes)
Deux cols ont agrémenté notre parcours, l'un aisé, l'autre plus usant et les seules présences rencontrées furent animales; des vaches, aux gros yeux, en liberté entre des "clédards".
La descente du col nous ramène à la civilisation, toujours nos eoliennes et un autoroute qui pourfend disgracieusement le paysage.
Paysage qui change aussi et ressemble un peu au Gers très vallonné.
Le petit village de Izco nous a apporté la tranquillité. L'auberge au seul dortoir de 8 lits est démesurement grande et bien equipée, et comme d'hab à 17h tout est complet, quelle idée d'arriver en début d'a m sous la chaleur. "mais chacun son chemin".....
Félicitations et merci à l'hôtelière, Laura efficace gentille souriante et cela au delà du possible, malgré les problèmes qui surgissent. Petite anecdocte, cela fait maintenant, une dizaine d'étapes que nous retrouvons qqfois notre ami Herman ainsi que depuis peu deux françaises
Herman est notre belge flamand francophone que nous aimons taquiner, en lui disant qu'il sera bientot Français.
La fin du périple se propage, il reste deux étapes avant l'arrêt annuel, nous avions pensé Jaca, ce sera un peu plus loin et ce sera certainement lundi que devrait être sonnée la fin du tome 2.
Anecdote, Daniel n'ayant certainement pas assez marché, est parti l'a m jouer les Don Quichotte au pied de ces demoiselles de fer!
L'étape devait faire 32 klm et comme nous sommes des gens raisonnables, nous avons décidé de la couper en 2.
Les "demoiselles pointent leurs museaux. |
Nous espérons ainsi trouver un lieu tranquille, saturés que nous sommes de l'arrivée de pelerins, Espagnols surtout depuis JACA.
Dans le concert des nationalités, ils prennent mm la palme aux italiens quand à l'exhubérance de leur comportement. (mais ils sont chez eux ...)
Etape physiquement assez dure mais très agréable, départ 6h35 arrivée à 11h20 avec un peu plus de klm que prévu.
Longue est la route......... |
Deux cols ont agrémenté notre parcours, l'un aisé, l'autre plus usant et les seules présences rencontrées furent animales; des vaches, aux gros yeux, en liberté entre des "clédards".
La descente du col nous ramène à la civilisation, toujours nos eoliennes et un autoroute qui pourfend disgracieusement le paysage.
Paysage qui change aussi et ressemble un peu au Gers très vallonné.
Tiens, une voie rapide ! |
Le petit village de Izco nous a apporté la tranquillité. L'auberge au seul dortoir de 8 lits est démesurement grande et bien equipée, et comme d'hab à 17h tout est complet, quelle idée d'arriver en début d'a m sous la chaleur. "mais chacun son chemin".....
Félicitations et merci à l'hôtelière, Laura efficace gentille souriante et cela au delà du possible, malgré les problèmes qui surgissent. Petite anecdocte, cela fait maintenant, une dizaine d'étapes que nous retrouvons qqfois notre ami Herman ainsi que depuis peu deux françaises
Herman est notre belge flamand francophone que nous aimons taquiner, en lui disant qu'il sera bientot Français.
La fin du périple se propage, il reste deux étapes avant l'arrêt annuel, nous avions pensé Jaca, ce sera un peu plus loin et ce sera certainement lundi que devrait être sonnée la fin du tome 2.
L'espagnol a le souci du bien faire, il vous balance en pleine nature un sentier bétonné. |
Anecdote, Daniel n'ayant certainement pas assez marché, est parti l'a m jouer les Don Quichotte au pied de ces demoiselles de fer!
dimanche 22 mai 2011
Dimanche 22 mai : IZCO 700m - TIEBAS 575m
Avant dernière étape de notre périple, étape épuisante, très dure tout en étant toujours très belle.
On repart avec en vue au loin dans la plaine, Pampelune. Un tunnel de végétation et un chemin bucolique au bord d'un ruisseau nous guide pendant qlq kms. Ce traceur là est romantique.
Le bucolique. |
Le furieux. |
Nous arriverons à 13h à TIEBAS dans une "alberge del pererinos" flambant neuve, prix modique comme d'habitude en Espagne, 8 euros.
Repas de midi à l'albergue du village, et retour le soir au même endroit pour une cerveza. Nous trouvons la salle remplie de familles jouant aux cartes, les femmes avec un sérieux tel qu'elles s'observent rapaces du coin de l'oeuil.
Les villages "accros" de leurs "Camino |
Cet avant dernier trajet difficile a largement mis en valeur l'état de fatigue accumulé ces derniers jours, et si j'ai été précautionneux avec ma cheville et mon genou, l'arrivée ne s'est pas faite sans douleur mais c'est le chemin...
A demain.
vendredi 20 mai 2011
Vendredi 20 mai - RUESTA SANGUESA
Après un petit repas sympa hier soir : soupe de pois chiches, fines tranches de porc et un verre de vin chacun, couchés tôt car levés très tôt.
Quand on vous dit qu'on part tôt ! |
500m au point de départ, 858 au plus haut, belle piste qui monte calmement à la fraiche au milieu d'une forêt de pins, forêt en pleine exploitation.
Daniel se lâche et attaque vaillamment le grand prix de la montagne, il distance un espagnol en difficulté, qui abandonnera quelques jours plus tard. Aucun risque que je le détrône.
Point de ravitaillement ..... |
Le village espéré. |
Petit village, superbe albergue |
Une plaine un peu monotone. |
Seule observation, un mec filme les pèlerins passant sous le soleil. La chaleur aidant, personne ne lui demandera dans quel but : Pub ou Emission ?
Sanguesa point étape se glisse devant nous sans jamais montrer plus d'un ou deux toits d'habitations. Normal quand on découvre que Sanguesa ville au riche passé historique est nichée dans un creux au bord du Rio Aragon.
Magnifiques hôtels particuliers aux toits chargés de sculptures en bois, cathédrale joliment conservée avec son porche mis en valeur de façon moderne.
Depuis une dizaine de km, nous avons changé de région, nous sommes en Navarre et cette région affirme aussi son lien au camino, les bornes et le marquage sont différents.
Nous sommes arrivés vers 12h à l'auberge et elle s'est remplie rapidement, d'une capacité de 12 nous étions déjà 14 cet am.
Le Camino voit ici son nombre de pèlerins augmenter de jour en jour, au détour des chemins nouveaux visages, autres cyclistes.
A Puenta la Reina fin de cette partie de notre périple, nous rejoindrons le point de jonction des autres chemins et les 30 à 40000 pèlerins qui y passent chaque année.
Notre réflexion pour la suite du chemin prendra en compte ces données .....
De nombreuses histoires émaillent la vie de Sanguesa : à vous de les chercher !
jeudi 19 mai 2011
Jeudi 19 mai - ARES - HUESCA
ARES 800 m - HUESCA 600 m
Ce devait être une étape longue, elle a été longue ....
Cà aurait pu être une étape chaude, elle a été fraiche, menée à un rythme soutenu pour ne pas dire plus, ce qui a présenté un avantage (celui de choisir le lit en dessous et plutôt que celui de dessus au gite: sourires ....).
L'arrivée s'est faite encore de manière surprenante : après une longue partie sur route sans aucune voiture, au détour de la route déserte un vestige d'un énorme chateau imposant .
En continuant notre marche, un ensemble de maisons éventrées : village fantôme et cachée au milieu, "l'albergue peregrinos" : 60 places; juste en face l'albergue privée appartenant au même proprio (encore un qui a tout compris) : ce sont les seules maisons habitées du village.
Daniel teste ses capacités physiques maximales et me laisse souvent sur place dans les arrivées, aujourd'hui, il récolte quelques ampoules.
Sinon étape assez jolie, approchant des villages haut perchés ; Martès, Niannos, Artieda.
On fait l'impasse sur l'auberge ( ce sera une erreur, mais c'est trop tôt) et on continue dans la vallée de Rio Aragon, celui ci se jette un peu plus loin dans le lac Embalse de Yesa ; en fait nous avons parcouru 28 km sans point d'eau; ou bien on a dû les louper ....
Nous sommes arrivés à l'auberge de Huesca à 13 h 15, repas frugal comme d'hab et présence d'une machine à laver (coup de bol, elle était libre, on en a profité) et repos(énormément de crampes).
Nous sommes fatigués et ressemblons à des squelettes se déplaçant en silence dans le village fantôme (on dirait un début de film de Sergio Léone, il y a même la goutte d'eau qui tombe lentement avec bruit pendant que je prépare mon baratin).
Vers 16 h, sérieux orage qui ne nous a pas gênés, puisqu'à l'abri mais qui va rendre le sol glissant demain.
PS - pour Eloi : en cas de reconstruction, tu peux venir faire des devis ici, il y a un grand nombre de fenêtres à changer (le site est tellement magnifique qu'il fait l'objet de la sauvegarde du patrimoine)
- pour Geneviève : bien sûr le café con leché était un gag, Daniel ne l'a pas apprécié du tout, ni sucré, ni sans sucre (peut être avec de la bière !)
- pour Fifi : réponse plus tard et bisous à Jade, Ambre et Nathalie
La plaine Aragonaise , et ses villages perchés |
Dur de se tromper. |
L'arrivée s'est faite encore de manière surprenante : après une longue partie sur route sans aucune voiture, au détour de la route déserte un vestige d'un énorme chateau imposant .
En continuant notre marche, un ensemble de maisons éventrées : village fantôme et cachée au milieu, "l'albergue peregrinos" : 60 places; juste en face l'albergue privée appartenant au même proprio (encore un qui a tout compris) : ce sont les seules maisons habitées du village.
ARTIEDA |
Sinon étape assez jolie, approchant des villages haut perchés ; Martès, Niannos, Artieda.
Chemin argileux, mais sec "muy bien" |
Nous sommes arrivés à l'auberge de Huesca à 13 h 15, repas frugal comme d'hab et présence d'une machine à laver (coup de bol, elle était libre, on en a profité) et repos(énormément de crampes).
Les fameux "villages abandonnés" espagnols |
Vers 16 h, sérieux orage qui ne nous a pas gênés, puisqu'à l'abri mais qui va rendre le sol glissant demain.
PS - pour Eloi : en cas de reconstruction, tu peux venir faire des devis ici, il y a un grand nombre de fenêtres à changer (le site est tellement magnifique qu'il fait l'objet de la sauvegarde du patrimoine)
Même ici il y a la CGT! |
- pour Geneviève : bien sûr le café con leché était un gag, Daniel ne l'a pas apprécié du tout, ni sucré, ni sans sucre (peut être avec de la bière !)
- pour Fifi : réponse plus tard et bisous à Jade, Ambre et Nathalie
Mercredi 18 mai - JACA - ARES
Alors là le meilleur était pour la fin ......
Départ de JACA, ville de 14 000 h, très agitée le soir, calme le matin ; c'est également un point de réunion de nombreux chemins de St Jacques en Espagne.
Sur près de 16 km, on a joué à cache cache avec la route, pris quelques chemins, dont un reconstitué en 2009, tel qu'il l'était à l'époque médiévale (l'espagnol a le souci du détail), mais les pèlerins modernes ont marché sur le bord et créé un nouvel accès par le bas côté : gag !
Arrêt à l'hôtel Aragon, où j'ai converti Daniel au café con léché (il a aimé, Geneviève, il va falloir lui acheter du lait ...), puis passage à Santa Cilia de Jaca où de nouveaux lotissement d'appartements à 2 étages bradés à 150.000 euros apparaissent et tout çà dans des petits villages : surnaturel ! on avait prévu d'y déjeuner, mais c'était trop triste.
Donc nous avons couru (Daniel, pas moi) jusqu'à Punta La Reina de Jaca : achats divers puis classique resto avec tapas et bocadillos au choix.
Nous sommes repartis vers un nouvel hameau ou lieu-dit, sans trop savoir (???) et parcouru un sentier grimpant entre les buis et qui domine la vallée de l'Aragon (toujours pas de serpents malgré les buis (la hantise de Chantal !), toujours pas de village et toujours un magnifique chemin et une magnifique vallée (au cas où vous n'auriez pas compris, le coin est splendide).
Tout d'un coup au détour du chemin à notre hauteur, un col, des maisons, une grosse auberge = Hospital peregrinos ; petit mais tellement sympa avec ses hospitaliers, leur accueil avec un verre d'eau et une fraise, un vrai rayon de soleil et de bonheur qui enterre toutes les fatigues précédentes.
16 places et encore plus de monde, ils sortent des matelas, préparent le repas et le petit déj pour demain matin et le tout pour la formule : vous donnez ce que vous voulez !
Épatants ces membres d'associations qui donnent du temps et de la générosité et çà dans toutes les langues.
L'étape étant un peu longue, nous avons fait l'impasse sur l'aller-retour en taxi pour la visite du monastère SAN JUAN DE LA PENA, dit pourtant incontournable, mais l'horaire était difficile à gérer.
Ici nous sommes dans un endroit qui ressemble aux Baux de Provence avec sa barre rocheuse : on savoure le silence toutes langues confondues = c'est un bijou qui nous est offert ce soir.après la visite de la chapelle proposée par l’hôtelier nous nous retrouvons à 16 dans la toute petite salle de l'albergue pour un repas simple et fort sympathique.
News : tout d'abord bienvenue à Oriane, la dernière petite fille de Daniel 15° dans l'ordre des plus beaux bébés: sourire (Daniel qui nous a offert une bière pour fêter son arrivée) merci à JP PERRIN pour son sms et qui a vraiment envie de parcourir la dernière partie avec nous, on attend ses dates pour programmer notre futur départ.
Et enfin pour rendre notre routeur Bernard, un peu nostalgique : tu sais le chemin ici est vraiment sympa, tu pourras le prévoir à ton prochain planning de rando avec Marie- Claude.
Bisous à tous.
Et c'est reparti |
Special Eloi, pas de la neige, mais le pollen des peupliers |
Sur près de 16 km, on a joué à cache cache avec la route, pris quelques chemins, dont un reconstitué en 2009, tel qu'il l'était à l'époque médiévale (l'espagnol a le souci du détail), mais les pèlerins modernes ont marché sur le bord et créé un nouvel accès par le bas côté : gag !
Arrêt à l'hôtel Aragon, où j'ai converti Daniel au café con léché (il a aimé, Geneviève, il va falloir lui acheter du lait ...), puis passage à Santa Cilia de Jaca où de nouveaux lotissement d'appartements à 2 étages bradés à 150.000 euros apparaissent et tout çà dans des petits villages : surnaturel ! on avait prévu d'y déjeuner, mais c'était trop triste.
Donc nous avons couru (Daniel, pas moi) jusqu'à Punta La Reina de Jaca : achats divers puis classique resto avec tapas et bocadillos au choix.
Reconstitution d' une portion à l'identique du chemin de St Jacques |
Tout d'un coup au détour du chemin à notre hauteur, un col, des maisons, une grosse auberge = Hospital peregrinos ; petit mais tellement sympa avec ses hospitaliers, leur accueil avec un verre d'eau et une fraise, un vrai rayon de soleil et de bonheur qui enterre toutes les fatigues précédentes.
16 places et encore plus de monde, ils sortent des matelas, préparent le repas et le petit déj pour demain matin et le tout pour la formule : vous donnez ce que vous voulez !
Épatants ces membres d'associations qui donnent du temps et de la générosité et çà dans toutes les langues.
L'étape étant un peu longue, nous avons fait l'impasse sur l'aller-retour en taxi pour la visite du monastère SAN JUAN DE LA PENA, dit pourtant incontournable, mais l'horaire était difficile à gérer.
Lave main de l'église |
et le reste des tablées |
Bisous à tous.
mardi 17 mai 2011
Mardi 17 mai - VILLANUA- JACA
Trop belle cette promenade dans les Pyrénées espagnoles.
Soleil, de beaux chemins avec qq cailloux certes, mais très agréable.
Nous avons lézardé et sommes tombés nez à nez avec un superbe village, Castellio de Jaca, qui pour ceux qui connaissent c'est un Cimo en plus grand (on a demandé où habitait Delio, personne ne connait). Un petit arrêt pour le café con leché et le café du matin, puis nous repartons toujours impressionnés que nous sommes par l'aménagement qui a été fait pour le chemin, ils les bichonnent ici leurs 'Camino'.
D'arrêts touristiques en arrêts points de vues, nous arrivons à Jaca terme de notre guide IGN, nous allons être livrés à nous mm.
Tout change ici, si le chemin est fait pour le pèlerin, l'hébergement est maintenant régi par les règles locales.
Pas d'accès aux refuges ou auberges avant 16h et la vie s'arrête de 13h30 à 16h, nous qui arrivions souvent vers 12h pour gérer douches lavages siestes, on va modifier nos pratiques.
En plus difficile de manger avant 20h .......Pour les photos toujours difficile à très difficile
Ce message a été passé à 11h30 depuis la bibliothèque
Là je vous redonne un petit plus depuis l'auberge des pèlerins et cela prend un sens nouveau.
Imaginez une petite rue, moitié ombre moitié soleil, une porte qui n'ouvre qu'à 16h, tout d'un coup 20 personnes surgissent, surtout des 'âgés' (sourire). 16h ouverture des portes et à la queue leu leu pour se faire enregistrer, ça parle toutes les langues allemand, italien (eh oui Angelo des pèlerins italiens, çà existe et quelles voix....), des espagnols, des anglais des français des autres, fini de rire pour beaucoup le chemin commence ici et les dortoirs comme au lycées des années 60 ; ça va ronfler dur et vive 'Quies' et encore merci Alain.
Sur ce, cette gestion certes efficace est un peu lourde.
Là les gites français sont au top, mais ils absorbent moins de pèlerins
Nous allons donc revoir notre stratégie de marche d'ici demain.
Au fait question d'hier: Arnobe et Sineval ca vous dit qqchose? et le sens du drapeau blanc au dessus de la cathédrale.......
Soleil, de beaux chemins avec qq cailloux certes, mais très agréable.
Auberge et son arrêt pèlerin, café con leche |
Dernier regard vers les Pyrénées |
D'arrêts touristiques en arrêts points de vues, nous arrivons à Jaca terme de notre guide IGN, nous allons être livrés à nous mm.
Herman, belge flamand francophile et nous |
Aménagements de ponts remplaçant le gué à droite |
En plus difficile de manger avant 20h .......Pour les photos toujours difficile à très difficile
Ce message a été passé à 11h30 depuis la bibliothèque
Là je vous redonne un petit plus depuis l'auberge des pèlerins et cela prend un sens nouveau.
Imaginez une petite rue, moitié ombre moitié soleil, une porte qui n'ouvre qu'à 16h, tout d'un coup 20 personnes surgissent, surtout des 'âgés' (sourire). 16h ouverture des portes et à la queue leu leu pour se faire enregistrer, ça parle toutes les langues allemand, italien (eh oui Angelo des pèlerins italiens, çà existe et quelles voix....), des espagnols, des anglais des français des autres, fini de rire pour beaucoup le chemin commence ici et les dortoirs comme au lycées des années 60 ; ça va ronfler dur et vive 'Quies' et encore merci Alain.
Sur ce, cette gestion certes efficace est un peu lourde.
Dortoir |
Nous allons donc revoir notre stratégie de marche d'ici demain.
Copine pélerine |
Au fait question d'hier: Arnobe et Sineval ca vous dit qqchose? et le sens du drapeau blanc au dessus de la cathédrale.......
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Lundi 16 mai - COL DU SOMPORT - VILLANUA
Canfran estacion |
Je démarre un dico perso, la nuit promet d'être agitée (grâce aux gniards) et maintenant à vos dicos :
repas du soir : Bocadillos (chorizo, 1 patatas bravas, 1 salchichas, 2 chato vino = 10,20 euros)
A vous de trouver le menu.
Le triton 85 places et 40 gniards dedans plus nous. |
Message : Bernard, tu vois on a tenu compte de tes conseils, l'étape prévue initialement de 31 km a été coupée en deux
Merci à tous pour vos messages et attentions sympas et petites poésies, vous faites fort ! n'est ce pas Corine ?
A plus
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