mardi 17 mai 2011

Lundi 16 mai - COL DU SOMPORT - VILLANUA

Canfran estacion
Col du Somport : 1650 m - Villanua : 944.


Pas de petit déj avant 8 h, donc pour Daniel, eau, pain, beurre,  jus d'orange et vache qui rit, tisane, compote pour moi.
Puis direction l'aube sous un ciel bleu 100 % et un froid très vif ; je savais l'étape difficile, dénivelé négatif de 700 m environ : pour être casse pattes, ça a été casse pattes, très dur moi et pour Daniel une vraie balade de santé.
Il gambadait, prenait des photos, caracolait dans les descentes pendant que j'épiais le chemin et la pierre mal placée ou trop haute, heureusement j'avais les bâtons (ça va encore rappeler des souvenirs à 2 potes), sans eux pas d'étape et le bus.
Sur 16 km de descente hors route, on a eu 14 km de cailloux, pierrés ou escaliers, mais il faut surtout retenir le paysage grandiose et l'investissement impressionnant des espagnols pour signaler leurs "caminos" de la marque des grands GR.
C'est super bien entretenu, il y a des bancs, des tables, des points d'infos (en espagnol !) : un autre pays, une autre appproche.
D'abord la station de CANDANCHU, lovée dans un vallon : classique mais entièrement fermée, puis passage à CANFRANC-ESTACION sous une température très froide ; on y trouve une gare du 19ème siècle, énorme, certainement vivante du temps de la liaison ferroviaire Canfranc/Oloron, mais fermée depuis 1970, par contre côté espagnol, le train arrive toujours à Canfanc-Estacion.
Bonne pioche dans cette ville, puisque nous trouvons un bar ouvert à 8 h 30 (je teste mon espagnol : café con leché et café + croissants chauds, super elle a compris), puis c'est reparti progressivement sous le soleil, mais toujours avec les cailloux.
On ignore le village suivant de Canfranc, on passe sous la route et gag ! on domine et longe le Rio Aragon.
On arrive finalement à 12 h à Villanua où on choisit tous les deux l'option de raison : arrêt ici, direction l'Auberge Triton (auberge espagnole, dortoir de 8 lits, côte à côte) et damned à 16 h, un ... (je reste poli) de groupe de 40 scolaires agités envahit le refuge : Jean-Marie (C) arrête tes voyages en Espagne et Jean-Marie (R) le traducteur déconne : il dit toujours : acheter l'option ......
Départ à l'aube comme d'habitude depuis le gite qui avait pu nous héberger, nombreux, serrés et levés presque en même temps.

Je démarre un dico perso, la nuit promet d'être agitée (grâce aux gniards) et maintenant à vos dicos :
repas du soir : Bocadillos (chorizo, 1 patatas bravas, 1 salchichas, 2 chato vino = 10,20 euros)
A vous de trouver le menu.

Le triton 85 places et 40 gniards dedans plus nous.

Message : Bernard, tu vois on a tenu compte de tes conseils, l'étape prévue initialement de 31 km a été coupée en deux
Merci à tous pour vos messages et attentions sympas et petites poésies, vous faites fort ! n'est ce pas Corine ?
A plus

4 commentaires:

  1. M'enfin, COCO c'est Corinne (poétesse de la Grèce ancienne).
    Bonjour Corinne, bienvenue au club des poètes farfelus.

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  2. En plus du dico, tu peux écrire un guide de randonnée des bars.

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  3. Dicton de l'étape:

    "Qui dort au Triton
    Marche jusqu'à Salamanque"

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  4. A salamanque, salamandres il y a,
    Si salamandres, amphibiens il y a,
    Si amphibiens, urodèles il y a,
    Si urodèles, tritons il y a,
    Si tritons, s.........

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