mardi 24 mai 2011

TIEBAS- PUENTE LA REINA et retour

Très  beau temps frais pour cette dernière étape.
Dernière étape ou la cerise sur le gateau  (presque)
Petit trajet très agréable tout en douceur, une étape sur le chemin comme on  aimerait en avoir plus souvent.
Le chemin menant à PUENTE LA REINA
Le Chemin des Etoiles à ENERIS
On s'est sentis accompagnés, plein de choses à voir, plein de points curieux historiquement, plein de petits villages traversés souvent encore endormis, plein d'auberges......
Première auberge à Eneris, avec,  à un carrefour, une sculpure dédiée au chemin aux étoiles( cherchez )
sculpture métallique.
Nous continuons en prenant des sentiers dans une plaine très fertile, très arrosée, au paysage changeant.
Un chemin botanique nous indique les arbustes de l'environnement immédiat, il nous mène à une chapelle esseulée  magnifique .
La chapelle d' EUNATE
La chapelle d'Eunate et ses magnifiques arcades matérialisant un cloitre à ciel ouvert. (fermée le Lundi et nous sommes !!!)
Une petite grimpette nous amène à Obanos,
village riche de son passé et point réel où fusionnent ses caminos espagnols. Les points élevés des alentours regorgent d'ermitages et un autre chemin les parcoure.
Nouvelle auberge donc "café con leche" On aperçoit à moindre distance se profiler les églises de Puenta la Reina.
Nous rentrons dans ce village, cette petite ville, nous retrouvons nos françaises bretonnes, Jacqueline et Claudine, ensemble nous cherchons "The stamp"souvenir ( pour la credencial) et sacrifions aux photos d'arrivée ici.
Petite cerveza d'arrivée et coups de massue sur les prix, nous filons du centre, véritable piège à "peregrinos"  pour trouver une albergue plus sympa et prendre un "plato combinato"en attendant le bus.
Elles repartiront depuis Pampelune à pied pour rejoindre St Jean Pied de Port et remonter sur Roncevaux .
Depuis PLR, nous irons à Irun et .....
Sur un plan purement physique cette rando fut aux antipodes de celle de l'année dernière et ce malgré une cheville autant douteuse que douloureuse.Pour Daniel,toujours une cure de santé.
Nous avons aimé cette prestation effectuée par un temps généralement  beau et froid ou très froid les matins. Des paysages magnifiques, des accueils fantastiques, des pèlerins français toujours très sympas (les autres aussi)
Les peregrinos  à  PUENTE LA REINA
Nous avons un peu moins apprecié l'arrivée subite de toutes parts de pèlerins dès Obanos. Cela influera certainement sur notre décision de poursuivre par le chemin du Nord (bord de mer) beaucoups moins fréquenté aux dires de pèlerins l'ayant déjà fait.

Le voyage se termine en bus jusqu'à Irun, passage de la Bidassoa!!!! puis petit train entre Irun et Hendaye, train de nuit pour Paris et arrivée mardi à 13h à Lyon
Et leur "Ami Jacques" 
Merci à tous ceux qui nous ont soutenus, épaulés moralement, par des commentaires, par Sms, par téléphone ou financièrement (on va lancer la souscription bientôt !!même en Suisse....)
Et à nos femmes, désolés,  mais les vacances c'est fini  !!!
Comme le chemin ne se termine pas, le lundi soir à Hendaye nous avons retrouvé "chez Alain" restau sympa en attendant le train 2 autres "amis" pèlerins arriègois et languedocien cotoyés avec plaisir la dernière semaine, ils se reconnaîtrons.



Et comme on dit en ESPAGNE           "el  ano  que viene"

4 commentaires:

  1. Femmes de pèlerins, ne vous laissez pas faire.
    Ils vous prennent pour des esclaves.
    Gardez cette liberté retrouvée.
    Faites leur faire ménage, lessive, cuisine etc...
    Faites les transpirer.
    C'est pour eux que les vacances sont finies.

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  2. Voici mon numéro de carte bancaire pour l'année prochaine:
    **** **** **** ****
    ***
    Validité : **/**

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  3. Salut les pèlerins,

    Pas de nouvelles depuis une semaine.
    Êtes-vous bien rentrés?
    Kgs perdus?
    Kgs repris?
    Forme physique?
    Etc....

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  4. Nous nos souliers

    L'un est de gauche, l'autre de droite
    Il n'existe pas de milieu
    Trois pieds je n'ai point
    Ces pompes là je les cire
    Avec ma plus belle brosse à reluire
    Ces souliers m'amènent si loin
    Que je ne peux
    User d'ingratitude maladroite

    Ils me supportent tout entier
    Faux jumeaux mais si semblables
    Ne me quittant pas d'une semelle
    Du matin au soir aux pieds
    Ils font avec moi les sentiers
    Et iront jusqu'à Compostelle
    Ces mocassins sont admirables
    Comment puis-je m'en lasser ?

    Adaptation d'un poème de JilBill

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