vendredi 20 mai 2011

Vendredi 20 mai - RUESTA SANGUESA






Après un petit repas sympa hier soir : soupe de pois chiches, fines tranches de porc et un verre de vin chacun,  couchés tôt car levés très tôt.

Quand on vous dit qu'on part tôt !
Et voilà, une de plus et mignonne avec ça. C'est de l'étape dont il s'agit.
500m au point de départ, 858 au plus haut, belle piste qui monte calmement à la fraiche au milieu d'une forêt de pins, forêt en pleine exploitation.
Daniel se lâche et attaque vaillamment le grand prix de la montagne, il distance un espagnol en difficulté, qui abandonnera quelques jours plus tard. Aucun risque que je le détrône.
Point de ravitaillement .....
Comble d'ironie 200m avant le sommet, il sort le réchaud et prépare le café, l'espagnol n'en a pas voulu..... moi si. Depuis le sommet nous arrivons sur un plateau avec cultures et de nombreux espaces  réservés aux pâturages, la vue est belle, il reste des lambeaux de nuages accrochés au relief. Un village avec son auberge espérée  et éloignée de 12 km de notre point de départ se profile à l'horizon.
Le village espéré.
Proche des yeux mais très loin des pieds et en plus séparée du trajet par un important ravin à franchir, ravin qui nous oblige à utiliser des forces supplémentaires pour nous hisser à ce village et profiter du traditionnel 'cafe con leche'
Petit village, superbe albergue
Très joli village en pleine rénovation avec une superbe "albergue per peregrinos".
Une plaine un peu monotone.
La suite de l'étape sous le soleil sera moins variée ; une longue piste en calcaire, poussiéreuse nous mènera à Sanguesa.

Seule observation, un mec filme les pèlerins passant sous le soleil. La chaleur aidant, personne ne lui demandera dans quel but : Pub ou Emission ?

Sanguesa point étape se glisse devant nous sans jamais montrer plus d'un ou deux toits d'habitations. Normal quand on découvre que Sanguesa ville au riche passé historique est nichée dans un creux au bord du Rio Aragon.
Magnifiques hôtels particuliers aux toits chargés de sculptures en bois,  cathédrale joliment conservée avec son porche mis en valeur de façon moderne.

Depuis une dizaine de km, nous avons changé de région, nous sommes en Navarre et cette région affirme aussi son lien au camino, les bornes et le marquage sont différents.
Nous sommes arrivés vers 12h à l'auberge et elle s'est remplie rapidement, d'une capacité de 12 nous étions déjà 14 cet am.

Le Camino voit ici son nombre de pèlerins augmenter de jour en jour, au détour des chemins nouveaux visages, autres cyclistes.
La maison pour tous de SANGUESA

A Puenta la Reina fin de cette partie de notre périple, nous rejoindrons le point de jonction des autres chemins et les 30 à 40000 pèlerins qui y passent chaque année.
Notre réflexion pour la suite du chemin prendra en compte ces données .....
De nombreuses histoires émaillent la vie de Sanguesa : à  vous de les chercher  !

8 commentaires:

  1. Je suis toujours très heureuse de venir sur ce blog...je laisse passer 2-3 jours et je me rends compte combien vous avancez vite! J'ai hâte de voir vos photos et d'entendre de vive voix le récit de ce périple!
    bon courage pour la suite

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  2. Réponse à la question d'avant-hier:

    Rappel de la question:
    Pourquoi le Saint Patron de ce chemin pensait que le village de Jaca était plus élevé que celui de Ares ?

    Réponse:

    Car: Jacques KO a ressuscité
    (Jaca haut, Ares sous cité)

    Désolé !

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  3. En direct de Nyons. Beau temps. Petit vent agréable.

    Lorsque dans les lieux d'hébergement le nombre de pèlerins est > au nombre de lits, je suppose que le lit est partagé à plusieurs. Quelle position préférez-vous?

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  4. Trop fort ce Philippe. Je démissionne.

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  5. C'est donc la position démissionnaire !

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  6. Jean-François et Daniel, confirmez-vous la réponse de Philippe?

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  7. A deux peut-être. Mais à trois?
    Croque-monsieur ou croque-madame?

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  8. Sur le chemin de Compostelle
    A Sanguesa
    Me pressa
    Car besoin de pissa

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