La décision est prise, personne ne voulant "m'abandonner" nous rentrons par bus jusqu'à Bellegarde et train pour Genève. Là, nous avons un petit créneau d'une heure environ pour retrouver Bertrand. Bertrand qui nous apprendra avoir galéré pour finir sa rando l'an dernier, une grosse fatigue physique lui ayant rendu la tâche difficile à partir de St Bernard du Touvet.
Nous attendons avec impatience de lire son livre de marche et ses pensées sur le chemin des Huguenots.
Le train nous ramènera à Essert Pittet notre point de départ.
Une première réaction avant une page de commentaires plus tard, est que ce chemin est très difficile. Pour nous il fut difficile la première année à cause du froid et des dénivelés très importants et cette année en raison d'une chaleur inhabituelle et premières chaleurs printanières, cela en dehors de problèmes de santé. De plus cette rando s,'est faite sac au dos.
Il est peu d'étapes qui soient faciles, nous en avons recensé trois. Il y a beaucoup d'étapes difficiles.
Difficiles surtout par les dénivelés, aucune étape n'est dangereuse (sauf conditions météo particulières), mais les panoramas sont splendides.
Une information nous a été donnée concernant une animation sur ce chemin. Un prospectus annonce pour la semaine du 22 au 30 septembre 2017 une animation sur la traversée de l’Isère avec encadrement sur ces étapes. Il y a neuf étapes.
Renseignements au 04 76 34 65 80
ou http://www.surlespasdeshuguenots-isère.fr
Pour nous nous repartirons en Septembre pour les quelques étapes autour de Die. Etapes écourtées par la pluie.
Nous parlons peu de l'histoire des Huguenots, mais le site " Sur les pas des Huguenots est très bien fait, au moins pour la partie historique.
Le site de l’Isère "Sur les pas des Huguenots en Isère" est aussi fortement documenté.
Enfin dans la collection "DÉCOUVERTES" : un livre "Sur le chemin des HUGUENOTS" des éditions "Ouest France" détaille les sources d’intérêts en Drome- Isère- Savoie- Haute Savoie; de toutes les étapes.Auteur Philippe LEMONNIER
Bon chemin
Le bouillon de Marianne nous attend
A bientot
Daniel et Jean-François sur le Chemin de St Jacques 2010, 11, 12 Chantal et J-F sur le chemin du mur d'HADRIEN 2013 Chantal et J-F sur le chemin de STEVENSON 2014 Chantal et JF sont CHARLIE. 11 01 2015. 08 2015. JF sur le GR 52. Au pays des Merveilles, sans ALICE..... 2015 DE RILLIEUX LA PAPE à SANTIAGO par DANIEL 2016 ROULE MA POULE....., Ch, Marianne,Christian et JF, "Sur les Pas des HUGUENOTS" 2017 Sur les Pas des HUGUENOTS 2 2018 En OCCITANIE
mercredi 31 mai 2017
Mardi 30 mai. De Seyssel à Frangy
Le crapaud a dit 16,4 km pour un dénivelé avec nos erreurs de 503 m
Bon ben, quand faut y aller, faut y aller. Très bon petit déjeuner (mon seul repas), puis départ cool, un premier arrêt a la supérette pour Marianne et Christian et vogue la galère. Et c'est une galère, comme d'hab on monte sur route puis chemin pierreux, direct pas de virage. Nous partons de 257 m pour arriver sans faux plats ou autres à 477 m. Les montées j'aime encore assez, car tu sais que tu ne t’arrêteras qu'en haut, donc "faut y aller", Mamie à fait de gros progrès dans les montées et arrive peu de temps après nous. Mais il est vrai qu'elle vient (enfin) de découvrir lors de ces 10 jours l'utilisation des bâtons. . A partir de là nous serons tels des seigneurs sur les contreforts de la montagne des princes (facile non !).
Le hasard des besoins d'eau nous conduit souvent à demander à des locaux toujours très sympathiques. Les formes sont mises car nous ne devons pas être les seuls à les déranger. Certaines communes mettent en place des robinets poussoir pour les randonneurs assoiffés, quelquefois ce sont les cimetières, il y a toujours (souvent) un point d'eau à proximité.
Notre première demande du jour sera heureuse, car accompagnée de la possibilité de cueillir autant de cerises que l'on veut sur un arbre, merci Mr.
Nous repartons avec un nouveau compagnon, un jeune et gentil braque (chien) se prend d'amitié pour
Marianne et Christian, il ne se sépareront pas avant 4 km, où nous trouverons une brave dame qui l'attrapera pour lire sa plaque et prévenir son propriétaire. merci madame.
Petite halte à Desingy puis recherche d'un endroit ombragé pour le casse croûte (beurk) Ma situation se débloque enfin ..... mais toujours pas d'appétit. besoin intense de récupérer, nous resterons Chantal et moi assis à l'ombre près de 3/4 d'h avant de repartir. Marianne et Christian sont une nouvelle fois chargés de descendre à Frangy récupérer les clés des chambres car hôtel restaurant et l’après midi fermeture de 14h30 jusqu'à 17h30
Nous repartons, la fatigue aidant, la chaleur, je me plante a/r plus 3 km pffff Nous retrouvons la route et la suivons cool, que de la descente. Nouvel arrêt boisson et nouvelle proposition de cerises, les arbres sont rouges tellement il y en a. La descente sur route sera longue, bien qu'agrémentée de petits bouts de sentiers qui coupent les grandes boucles des virages. L'arrivée à Frangy paraîtra très longue, d'autant qu'on ne voit pas le village, ou la petite ville avant d'avoir le nez dessus. seule satisfaction l’hôtel se situe à l'entrée de la ville.
Petit temps pour se désaltérer avant de rejoindre les chambres, mais les jambes sont de plus en plus lourdes, la récupération ne se fait pas.
petite ballade du soir avant le repas pour être bien fatigué et pouvoir dormir.... puis repas pour ces gens, moi verre de Mondeuse pour les accompagner.
Cette adresse d'hébergements comme d'autres nous avait été fournie par Bertrand, Bertrand qui avait fait le parcours en une seule fois l'an dernier. Costaud le Pasteur.
On va refaire dormir les yeux après un conseil de guerre portant sur la maniéré de faire la dernière étape, moi étant "out". Mon état de fatigue ne procurant plus aucun intérêt à la marche, la découverte et à l’effort physique.
Hébergement de Frangy aux "cave de la ferme" 3 chambres avec douches et wc, tarif tres correct, possibilité de repas typique de la région.
Bon ben, quand faut y aller, faut y aller. Très bon petit déjeuner (mon seul repas), puis départ cool, un premier arrêt a la supérette pour Marianne et Christian et vogue la galère. Et c'est une galère, comme d'hab on monte sur route puis chemin pierreux, direct pas de virage. Nous partons de 257 m pour arriver sans faux plats ou autres à 477 m. Les montées j'aime encore assez, car tu sais que tu ne t’arrêteras qu'en haut, donc "faut y aller", Mamie à fait de gros progrès dans les montées et arrive peu de temps après nous. Mais il est vrai qu'elle vient (enfin) de découvrir lors de ces 10 jours l'utilisation des bâtons. . A partir de là nous serons tels des seigneurs sur les contreforts de la montagne des princes (facile non !).
Le hasard des besoins d'eau nous conduit souvent à demander à des locaux toujours très sympathiques. Les formes sont mises car nous ne devons pas être les seuls à les déranger. Certaines communes mettent en place des robinets poussoir pour les randonneurs assoiffés, quelquefois ce sont les cimetières, il y a toujours (souvent) un point d'eau à proximité.
Notre première demande du jour sera heureuse, car accompagnée de la possibilité de cueillir autant de cerises que l'on veut sur un arbre, merci Mr.
Nous repartons avec un nouveau compagnon, un jeune et gentil braque (chien) se prend d'amitié pour
Marianne et Christian, il ne se sépareront pas avant 4 km, où nous trouverons une brave dame qui l'attrapera pour lire sa plaque et prévenir son propriétaire. merci madame.
Petite halte à Desingy puis recherche d'un endroit ombragé pour le casse croûte (beurk) Ma situation se débloque enfin ..... mais toujours pas d'appétit. besoin intense de récupérer, nous resterons Chantal et moi assis à l'ombre près de 3/4 d'h avant de repartir. Marianne et Christian sont une nouvelle fois chargés de descendre à Frangy récupérer les clés des chambres car hôtel restaurant et l’après midi fermeture de 14h30 jusqu'à 17h30
Nous repartons, la fatigue aidant, la chaleur, je me plante a/r plus 3 km pffff Nous retrouvons la route et la suivons cool, que de la descente. Nouvel arrêt boisson et nouvelle proposition de cerises, les arbres sont rouges tellement il y en a. La descente sur route sera longue, bien qu'agrémentée de petits bouts de sentiers qui coupent les grandes boucles des virages. L'arrivée à Frangy paraîtra très longue, d'autant qu'on ne voit pas le village, ou la petite ville avant d'avoir le nez dessus. seule satisfaction l’hôtel se situe à l'entrée de la ville.
Petit temps pour se désaltérer avant de rejoindre les chambres, mais les jambes sont de plus en plus lourdes, la récupération ne se fait pas.
petite ballade du soir avant le repas pour être bien fatigué et pouvoir dormir.... puis repas pour ces gens, moi verre de Mondeuse pour les accompagner.
Cette adresse d'hébergements comme d'autres nous avait été fournie par Bertrand, Bertrand qui avait fait le parcours en une seule fois l'an dernier. Costaud le Pasteur.
On va refaire dormir les yeux après un conseil de guerre portant sur la maniéré de faire la dernière étape, moi étant "out". Mon état de fatigue ne procurant plus aucun intérêt à la marche, la découverte et à l’effort physique.
Hébergement de Frangy aux "cave de la ferme" 3 chambres avec douches et wc, tarif tres correct, possibilité de repas typique de la région.
lundi 29 mai 2017
Lundi 29 mai. De Chindrieu à Seyssel, ou presque
Le crapaud dit 15,27 klm pour 3h 40 et une vitesse de 4,2 km/ h
Voilà ce que nous ferons, dans des conditions particulières, mais revenons sur notre hébergement.
Situé à plus de 3 km du chemin, Christian pas plus que moi n'a apprécié cet écart, et il n’était pas question pour lui de reprendre ce morceau de route en retour
Cette chambre d'hôte, dépourvue de toute signalisation et à pied c'est la galère, se situe à coté du Chateau de Chatlillon et si on estime l'accueil (déplorable et chiffré) l'hébergement, le couchage (draps) le repas le petit déjeuner et le tarif en retour, il y a un problème.
Le tarif n'est pas à la hauteur des prestations, on paye très cher un avantage panoramique magnifique, et une plage privée .... pour le reste....
Cet hébergement a le mérite d'exister mais il doit certainement y en avoir d'autres. Cela étant lors du petit déjeuner la présence d'un autre couple nous permet lors de la conversation d'apprendre qu'ils ont un véhicule 7 places, et sont tout a fait d'accord pour nous déposer quelques km plus loin. Nous prendrons avec nous toute la lingerie de la chambre d'hôtes à déposer en 2 endroits, mais c'est librement consenti,
En effet l'examen des cartes de Bernard nous interpelle sur l’intérêt qu'il y a à aller par la montagne à Motz pour revenir sur Chateaufort et rejoindre Seyssel. Le tout pour un dénivelé de 687 m...........Cela d'autant plus que par le bord du Rhône et de notre coté passe le GR 65 qui va lui vers Compostelle.
Y aurait il encore des réminiscences des guerres de religions ?????
Pour nous ce sera par le GR puis le chemin commun huguenots Compostelle.
Nous démarrons de Vion en suivant la digue, ou sur la digue et sous couvert. Nous arrivons à Serrieres en Chautagne par un chemin partagé roue/pied, aménagé et ferons notre première halte pour recharger les batteries, refaire le plein d'eau et s'offrir un thé ou café au lait chaud. Le GR continue a serpenter le long du Rhône et nous voyons pas mal de pèlerins passer, et s’arrêter pour discuter un moment, naturellement ils s’étonnent de notre trajet inverse du leur.N ous laissons Motz sur le haut, coupons pour rejoindre Chateaufort et rejoindre le chemin des Huguenots, et descendre en direction d'un parc aventure ombragé, avec buvette et des tables champêtres, le Bonheur.
Pendant que les trois se restaurent, je pose mon estomac a l'ombre et récupère un peu.Ce temps sera troublé par une armée de schtroumpfs, qui escalade, qui vélo, qui crient qui sont contents de profiter d'une sortie de classe par ce temps trop printanier. Quel beau métier que celui d'enseignants, dehors au grand air détendus.......
Nous repartons sur le bord du rhone avec le GR compostélo/huguenots ( mais chacun son sens), Nous "laissons" Marianne et Christian foncer, pour rejoindre Seyssel et assurer les clés des chambres avant 14h30. No problèmes, pas de problèmes non plus pour trouver l'Hotel Beausejour pieds dans l'eau juste devant le pont.
Superbe rando, riche en contacts, (ça faisait longtemps) de très beaux passages au bord du rhone avec oiseaux, palmipèdes divers , des cygnes avec leurs cigneaux cygnets ou cygnons.
Petits rafraîchissements en terrasse, récup sieste, et sortie pharmacie, il faut débloquer la situation ( garantie par mme pharmacienne) acheter les provisions du lendemain (bof) boire une bière pour les levures(?) puis rentrer manger.
Pour eux menu, pour moi assiette de crudités, et un verre de mondeuse, non mais! repas partagé avec un groupe de kayackistes descendant le Rhône. Dodo les yeux; à plus
Voilà ce que nous ferons, dans des conditions particulières, mais revenons sur notre hébergement.
Situé à plus de 3 km du chemin, Christian pas plus que moi n'a apprécié cet écart, et il n’était pas question pour lui de reprendre ce morceau de route en retour
Cette chambre d'hôte, dépourvue de toute signalisation et à pied c'est la galère, se situe à coté du Chateau de Chatlillon et si on estime l'accueil (déplorable et chiffré) l'hébergement, le couchage (draps) le repas le petit déjeuner et le tarif en retour, il y a un problème.
Le tarif n'est pas à la hauteur des prestations, on paye très cher un avantage panoramique magnifique, et une plage privée .... pour le reste....
Cet hébergement a le mérite d'exister mais il doit certainement y en avoir d'autres. Cela étant lors du petit déjeuner la présence d'un autre couple nous permet lors de la conversation d'apprendre qu'ils ont un véhicule 7 places, et sont tout a fait d'accord pour nous déposer quelques km plus loin. Nous prendrons avec nous toute la lingerie de la chambre d'hôtes à déposer en 2 endroits, mais c'est librement consenti,
En effet l'examen des cartes de Bernard nous interpelle sur l’intérêt qu'il y a à aller par la montagne à Motz pour revenir sur Chateaufort et rejoindre Seyssel. Le tout pour un dénivelé de 687 m...........Cela d'autant plus que par le bord du Rhône et de notre coté passe le GR 65 qui va lui vers Compostelle.
Y aurait il encore des réminiscences des guerres de religions ?????
Pour nous ce sera par le GR puis le chemin commun huguenots Compostelle.
Nous démarrons de Vion en suivant la digue, ou sur la digue et sous couvert. Nous arrivons à Serrieres en Chautagne par un chemin partagé roue/pied, aménagé et ferons notre première halte pour recharger les batteries, refaire le plein d'eau et s'offrir un thé ou café au lait chaud. Le GR continue a serpenter le long du Rhône et nous voyons pas mal de pèlerins passer, et s’arrêter pour discuter un moment, naturellement ils s’étonnent de notre trajet inverse du leur.N ous laissons Motz sur le haut, coupons pour rejoindre Chateaufort et rejoindre le chemin des Huguenots, et descendre en direction d'un parc aventure ombragé, avec buvette et des tables champêtres, le Bonheur.
Pendant que les trois se restaurent, je pose mon estomac a l'ombre et récupère un peu.Ce temps sera troublé par une armée de schtroumpfs, qui escalade, qui vélo, qui crient qui sont contents de profiter d'une sortie de classe par ce temps trop printanier. Quel beau métier que celui d'enseignants, dehors au grand air détendus.......
Nous repartons sur le bord du rhone avec le GR compostélo/huguenots ( mais chacun son sens), Nous "laissons" Marianne et Christian foncer, pour rejoindre Seyssel et assurer les clés des chambres avant 14h30. No problèmes, pas de problèmes non plus pour trouver l'Hotel Beausejour pieds dans l'eau juste devant le pont.
Superbe rando, riche en contacts, (ça faisait longtemps) de très beaux passages au bord du rhone avec oiseaux, palmipèdes divers , des cygnes avec leurs cigneaux cygnets ou cygnons.
Petits rafraîchissements en terrasse, récup sieste, et sortie pharmacie, il faut débloquer la situation ( garantie par mme pharmacienne) acheter les provisions du lendemain (bof) boire une bière pour les levures(?) puis rentrer manger.
Pour eux menu, pour moi assiette de crudités, et un verre de mondeuse, non mais! repas partagé avec un groupe de kayackistes descendant le Rhône. Dodo les yeux; à plus
dimanche 28 mai 2017
Dimanche 28 mai. D'Aix les bains à Chindrieux
Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons nous jamais sur l’océan des ages,
Jeter l'encre un seul jour ?
A vous de trouver la suite. De qui et pourquoi
Aujourd’hui le crapaud a dit 21 km et 632 m de dénivelé.
Hé oui, lac ne rime pas complètement avec platitude (ça existe ça !!)
Le développement de l'étape façon Bernard a retenu toute notre attention, Il y a bien de la montée aujourd’hui.
Cela débute par un très copieux petit déjeuner, des viennoiseries et tout ce qui va avec. Traditionnel bus urbain pour retrouver le bord du lac, et c'est parti.
Cela va démarrer de façon enchanteresse, bord de lac sans promiscuité, sauf les trains, ça ça va, passage agréable sur des pontons, mais troquets fermés, puis on attaque la montée sur route locale par Brison St Innocent !!, Très peu de fréquentation, pas de sources d'erreurs, de très belles vues sur le lac.
Aux granges de Brison , une fontaine permet de refaire les pleins, de rencontrer d'autres marcheurs et de discuter avec des locaux. Nous repartons par des chemins agréables aux montées plutôt douces.
Les points de vue se succèdent,
Nous arrivons à un petit col et à un carrefour où les choses se gâtent, point d'info sur le Chemin des Huguenots, mais une indication dessus de la Chambotte à droite. NE PAS PRENDRE : suicidaire, montée à 4 pattes ou presque, testée sur 200 m et par nos amis suisses sur plus long. Nous redescendons et n'attendons pas longtemps avant de les voir revenir fatigués et énervés, continuerons tout droit sur le sentier qui s’avère être le bon et qui passe sous une méga corniche pour aboutir au belvédère de la Chambotte sur la route. Sous la corniche, haut lieu de varappe, il y a des nids de grimpeurs, à l'aise, cordes sacs au milieu du chemin, " A nous les cimes", mais tous détendus et courtois
L'arrivée à cette route coïncide avec midi, donc pique nique, pour moi sieste, je stabilise l'estomac !
Je vois passer un couple, de marcheurs, une fois dans un sens puis dans l'autre sens, Mme est a la carte Mr est derrière, ça ronfle (tout n'est pas rose dans les randos). Nous reprenons la route au sens propre, longue pas mal de voitures et seul itinéraire possible. Beaucoup plus loin un sentier hard part vers la gauche, légère chute, puis arrivée à Groisin, : chaud, très chaud , là 2 possibilités, rejoindre la route que l'on vient de quitter, ou descendre sur la route d'en bas pour rejoindre le même point, chacun prend son trajet et coucou nous revoilà (Déduction, pas judicieux de quitter la route pour prendre le sentier, et reprendre la route).
Là les choses se gâtent, comme d'hab pour l'hébergement, nous savons que c'est à Chatillon, donc téléphone afin d'avoir des indications, 4 km plus loin retéléphone : c'est à droite pas à gauche. Nous arrivons, magnifique propriété de 1 ha avec des dépendances hôtelières correctes selon la chambre, une plage privée mais un accueil loin d’être débordant de courtoisie qui nous surprend, car d'habitude nous sommes toujours accueillis avec chaleur.
Nous sommes fatigués et épuisés, je suis maladif et quelque peu énervé.
L'hôte nous offre sur notre demande une petite bouteille de Schweps (30 cl) pour 4 avec UN verre, et Chantal me demande de prêter mon verre. J'ai marché moi Mme, et j'ai demandé à boire moi Mme, mais l’hôte ne comprend pas, donc je prête mon verre ....( à l'insu de mon plein gré ) Seul bémol positif de cet accueil, un panorama à couper le souffle sur le lac et l'abbaye royale de Haute combe
Remise en état, petite baignade dans le lac en aller retour, douche froide pour refroidir la tête brûlante, puis repas auquel je ne participerai pas, et dodo les yeux, demain sera un autre jour.
Réponses des vers
Il s'agit des premiers vers du lac de Lamartine dans ses méditations poétiques parues en 1820 inspiré par la nature toujours semblable malgré les événements ( Décès de Mme Julie Charles, muse du poète et dont les rencontres se faisaient au lac du Bourget)
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons nous jamais sur l’océan des ages,
Jeter l'encre un seul jour ?
A vous de trouver la suite. De qui et pourquoi
Aujourd’hui le crapaud a dit 21 km et 632 m de dénivelé.
Hé oui, lac ne rime pas complètement avec platitude (ça existe ça !!)
Le développement de l'étape façon Bernard a retenu toute notre attention, Il y a bien de la montée aujourd’hui.
Cela débute par un très copieux petit déjeuner, des viennoiseries et tout ce qui va avec. Traditionnel bus urbain pour retrouver le bord du lac, et c'est parti.
Cela va démarrer de façon enchanteresse, bord de lac sans promiscuité, sauf les trains, ça ça va, passage agréable sur des pontons, mais troquets fermés, puis on attaque la montée sur route locale par Brison St Innocent !!, Très peu de fréquentation, pas de sources d'erreurs, de très belles vues sur le lac.
Aux granges de Brison , une fontaine permet de refaire les pleins, de rencontrer d'autres marcheurs et de discuter avec des locaux. Nous repartons par des chemins agréables aux montées plutôt douces.
Les points de vue se succèdent,
Nous arrivons à un petit col et à un carrefour où les choses se gâtent, point d'info sur le Chemin des Huguenots, mais une indication dessus de la Chambotte à droite. NE PAS PRENDRE : suicidaire, montée à 4 pattes ou presque, testée sur 200 m et par nos amis suisses sur plus long. Nous redescendons et n'attendons pas longtemps avant de les voir revenir fatigués et énervés, continuerons tout droit sur le sentier qui s’avère être le bon et qui passe sous une méga corniche pour aboutir au belvédère de la Chambotte sur la route. Sous la corniche, haut lieu de varappe, il y a des nids de grimpeurs, à l'aise, cordes sacs au milieu du chemin, " A nous les cimes", mais tous détendus et courtois
L'arrivée à cette route coïncide avec midi, donc pique nique, pour moi sieste, je stabilise l'estomac !
Je vois passer un couple, de marcheurs, une fois dans un sens puis dans l'autre sens, Mme est a la carte Mr est derrière, ça ronfle (tout n'est pas rose dans les randos). Nous reprenons la route au sens propre, longue pas mal de voitures et seul itinéraire possible. Beaucoup plus loin un sentier hard part vers la gauche, légère chute, puis arrivée à Groisin, : chaud, très chaud , là 2 possibilités, rejoindre la route que l'on vient de quitter, ou descendre sur la route d'en bas pour rejoindre le même point, chacun prend son trajet et coucou nous revoilà (Déduction, pas judicieux de quitter la route pour prendre le sentier, et reprendre la route).
Là les choses se gâtent, comme d'hab pour l'hébergement, nous savons que c'est à Chatillon, donc téléphone afin d'avoir des indications, 4 km plus loin retéléphone : c'est à droite pas à gauche. Nous arrivons, magnifique propriété de 1 ha avec des dépendances hôtelières correctes selon la chambre, une plage privée mais un accueil loin d’être débordant de courtoisie qui nous surprend, car d'habitude nous sommes toujours accueillis avec chaleur.
Nous sommes fatigués et épuisés, je suis maladif et quelque peu énervé.
L'hôte nous offre sur notre demande une petite bouteille de Schweps (30 cl) pour 4 avec UN verre, et Chantal me demande de prêter mon verre. J'ai marché moi Mme, et j'ai demandé à boire moi Mme, mais l’hôte ne comprend pas, donc je prête mon verre ....( à l'insu de mon plein gré ) Seul bémol positif de cet accueil, un panorama à couper le souffle sur le lac et l'abbaye royale de Haute combe
Remise en état, petite baignade dans le lac en aller retour, douche froide pour refroidir la tête brûlante, puis repas auquel je ne participerai pas, et dodo les yeux, demain sera un autre jour.
Réponses des vers
Il s'agit des premiers vers du lac de Lamartine dans ses méditations poétiques parues en 1820 inspiré par la nature toujours semblable malgré les événements ( Décès de Mme Julie Charles, muse du poète et dont les rencontres se faisaient au lac du Bourget)
samedi 27 mai 2017
samedi 27 mai Chambéry -Aix Les Bains par Le Bourget
2 pour le prix d'une.
Nous allons squeezer une étape comme convenu. La marche ne revêt d’intérêt que si elle s'accompagne de satisfactions, cela étant dit le bus urbain va nous amener à quelques kms du Bourget et du bord du lac, c'est par un parcours naturel, puis un long chemin partagé vélo et piétons que nous arriverons au bord du lac (depuis le temps qu'on en parle de ce lac). Une trop longue promiscuité avec la route nous empêche toute discussion. Mais l'effort paye et dès le bord du lac, un restau avec sa terrasse au bord de l'eau. Nous complétons le petit déjeuner IBIS à peine une heure de marche, ça promet pour cette trop rare étape à dénivelé proche de 0. si il y a des restau tous les km les bouteilles d'eau vont rester pleines. La balade est sympa, car balade ce sera, plein de panneaux explicatifs, des oiseaux des palmipèdes, des zones protégées, des plages ! Toutes les plages sont surbookées; : WE de l'ascension oblige, hum cette envie de se jeter à l'eau. Nous avons même vu un mr se baignant et entraîner dans son sillage son terre neuve très à l'aise Ce we a été un souci pour trouver une réservation à Aix. Un léger souffle permet d'apprécier le lac, le sentier est juste au bord du rivage, aucun problème pour arriver à l'entrée d'Aix où nous nous posons sur une plage pour le pique nique de midi avant la recherche de l’hôtel. Les coins d'ombres sont rares et très peuplés, le pique nique est cool, agrémenté par quelques passages de ballons de schtroumpfs qui jouent en proximité. Mais nous avons l'habitude.
Là où ça se gâte c'est pour la recherche de l’hôtel, à plus de 3 ou 4 km de la plage et par les rues au goudron surchauffé. Mais patience est ......de toutes épreuves. Voila l’hôtel Dauphinois, sa terrasse, un coca ou perrier et les chambres" simples" nous sont ouvertes. Le soir petit gueuleton sympa chez Aline Olivier et Loulou, j'avais envie de tout mais pas d'appétit, Loulou adopte Chantal et mange de tout comme une grande. Maman Aline me donne un remède pour débloquer la situation, Espérons merci Maman Aline qui nous fait aussi une machine à laver, tout sera sec en 2 h (chaleur) merci encore
Auparavant pour partir chez Aline et Olivier, moment de tension, je me trompe de sens et qq km en plus en rab, jusqu’à l'arrivée d'un taxi en maraude qui sauve la situation. ( sinon c’était la direction de l’Italie.......)
vendredi 26 mai 2017
Vendred 26 mai De Bellecombette à Saint Baldof (Musselin)
Le lac noir ou lac "maudit" |
Ce matin au petit déjeuner, presse et croissants, yaourts, confitures maison, jus orange, de quoi bien attaquer la journée.
Lever de soleil depuis la chambre |
un helvete |
Hébergement à l'hotel IBIS .
Balade en ville en soirée avec un seul objectif, le meilleur glacier de Chambéry pour calmer les effets de la chaleur
NB Sur cette balade, les points d'eau sont abondants (auprès des particuliers sans problèmes, sous réserve de courtoisie) et le pire ennemi aujourd'hui a été la chaleur avec des pics de 31 à 33 degrés.
Arrivée dans le Duché de Savoie |
Quelle chaleur !!! (Ce soir on est bien fatigués et après le petit repas italien pris en centre ville, on va faire dormir les yeux)
Une, voire plusieurs pensées chaque jour à Bernard qui nous a tellement bien préparé les cartes, elles nous évitent un maximum d'erreurs et nous permettent de corriger nos erreurs, mais les dénivelés indiqués sont bien là. ........
Le crapaud dira 15,7 klm dénivelé positive 560 m.
Le Mont GRANIER 1933m |
jeudi 25 mai 2017
Jeudi 25 mai Du col de Marcieu à Bellecombette
Petite étape sympa que nous avons quelque peu modifiée suite aux informations de Bertrand ( chemin des huguenots 2016)
En cela que nous faisons l'impasse sur Barraux et ses dénivelés de négatifs et positifs horribles, ainsi que sur l'absence d'hébergements.
De plus le chemin primitif des Huguenots emprunte sur une bonne partie la route qui va nous servir d'axe de rando.
Et c'est parti à 9h pour environ six heures de marches en plein soleil. Nous quittons notre bungalow de montagne et cheminons agréablement jusqu'à un petit chemin sympa, qui va se terminer en montée cauchemardesque version tout terrain et débardage avec une pente........Affreux. Cependant à 200 m après l'arrivée au sommet un banc vous accueille. Ceci pour les suivants qui liraient le blog. .....
Nous reprenons la route pour un arrêt "gastronomique",sandwichs pompottes, yaourts à St Marcel d'en Haut. Une bonne pause avant de rejoindre St Marcel d'en Bas sous le cagnard, mais en trouvant un petit chemin à l'ombre, nous rejoignons le chemin des Huguenots et arrivée directe Au pas de l'Alpette. Restaurant hotel bar qui fait partie du groupe des "hoteliers randonneurs" : le top pour se désaltérer en terrasse avec une vue circulaire sur le Mont blanc la chaîne de belledonne et les derniers contreforts de la Chartreuse. Superbes vues et panoramas tout au long de cette étape.
Le patron sympa connait tout et est de plus impliqué dans le tracé du chemin des Huguenots.
Plus que quelques klms avant de trouver la chambre d' hote qui se révélera encore un accueil exceptionnel. Nous sommes jeudi de l'Ascencion et tout étant fermé notre hôtesse nous concocte un repas sympa.Chambres super cleans dans un grand chalet bois, chaque chambre à sa salle de bain, super petit déjeuner, croissants yaourts, toujours du mal à partir quand l'accueil est aussi sympa.Prix on ne peut plus correct, il est possible de demander une machine à laver. L'eperviere. ch de Malain 38530 Chapareillan
Pour info notre "crapaud a dit : 5h 43 de marche, 19,50 klms Vitesse 3,4 km/h Consommation 1354 cal pfffff mais nous avons bien fondu.😥😓🙌
mercredi 24 mai 2017
Mercedi, de Saint Pancrasse au col de marcieu
Une bien belle étape en vue, avec encore un fort dénivelé : 800 m+
Aussi de fortes résolutions sont prises.
A pic à gauche |
Comme il est toujours très difficile de se sortir d'un nid douillet, nous ne partirons que vers 9 h de chez Sylvia et Jean-Marc après un petit déjeuner et quel petit déjeuner ....
A pic à droite |
1000 m d'altitude environ, des points de départs de parapentes ou ailes delta se succèdent : impressionnant ces sauts à faire au dessus du vide, vaut mieux pas se rater, mais nous sommes ici dans le paradis du vol avec la célèbre coupe Icare dont on va fêter cette année la 44ème édition, un rassemblement monstrueux de près de 60 000 personnes. Allez visiter son site http://www.coupe-icare.org/
A pic partout ! |
Envie de s'envoyer en l'air? |
C'est au Massard, 2 km de route plus loin que nous reprendrons le chemin en direction de l'ancien moulin de Porte Traine, ou nous décidons d'aller manger.
Si quelqu’un vous dit qu'un moulin est sur un cours d'eau, c'est vrai. S on vous dit qu'il n'est pas très loin, attention c'est moins vrai, ce moulin semble introuvable avec une descente de fou et le tout pour quatre grosses meules restantes. (là, c'est sûr personne n'ira leur piquer leurs meules)
Le chemin de descente est rude complètement sous couvert avec un passage près de la cascade du ruisseau des Dioux, l'arrivée est plaisante et le pique nique mérité, altitude environ 800 m
La remontée sera aussi raide que la descente, mais il y aura une cerise sur le gâteau à l'arrivée : un troquet, avec une pause boisson
D'ailleurs au bistrot nous retrouvons nos locaux qui ont changé de lieu d’hébergement pour leur repas et qui nous voient arriver d'un œil malin, avec des "vous venez du moulin"
Notre étape ne se terminera pas là mais au col de Marcieux, 4 km de route en moins d'1h puis hébergement "dit" dans un environnement écolo, chalet bois, frigo garni sur commande.
Belle journée , JM nous ramène très gentiment nos sacs, à nous la douche et le repos.
Si la journée fut belle elle fut aussi très chaude, le col est une station de ski avec plusieurs animations et remontes pentes .
Le moulinAjouter une légende |
mardi 23 mai 2017
Mardi De Biviers à St Pancrasse
Et tout commence par une montée..... |
Le jour se lève sur une nouvelle journée, le repos de la nuit a effacé presque tous les efforts de la veille. Et des efforts il y en eu, je ne me souviens pas avoir fait une étape aussi difficile.
On se retrouve la haut, d'accord ! |
En soi le chemin est très agréable, particulièrement bien balisé à l'exception d'un carrefour à pistes multiples où il faudra parcourir 500 m sur chacun des chemins avant de trouver les petits rectangles rouge et blanc. Ce carrefour se situe à quelques 500 m de la tour d'ARCES et il faut privilégier le chemin montant.
Sur le panneau: col du BAURE ,6.6km 3h50, ils rigolent!!!! |
Un super sentier, apres un chemin de fous |
La dent de CROLLES |
En rejoignant la route on trouvera juste après les premières maisons, un point d'eau. Nous rejoignons par la route notre hébergement et là tout devient rose ou vert. Petit village, vaste prairie verte dominée par cette dent majestueuse, une source de repos
Jumelé avec le Tibet, tiens donc.... |
Pour cette adresse réservée a des gens souriants et ouverts, Téléphonez à Sylvia KIRMAIER ou Jean-Marc MONFFROY
Que dire de l'accueil, familial, fabuleux,merci SYLVIA et MARC |
lundi 22 mai 2017
Lundi 22 Mai. De Essert Pittet à Lausanne puis Geneve t Grenoble pour........
Enfin une montée comme on les aime |
Adieu Grenoble |
Les bubulles de Grenoble nous ont amenés au point de départ de notre rando au fort de la bastille de là en route vers notre hébergement le centre ST Hugues de Biviers.
Drôle de chemin qui monte pour mieux nous faire redescendre au travers d'interdits d’éboulis de propriétés privées, cela pour rejoindre une route remonter vers une vigne,redescendre sur la route remonter un layon et s'achever pour une première partie à la mairie de Corenc. Face à une supérette intéressante mais fermée a l' heure de notre arrivée.
Certains s'élèvent.... |
Des points d'eau, il y en a. |
Aujourd’hui le crapaud nous a dit.....10 km 100, 3h10
d'autres non ! |
Le fléchage, l'effort est fait sur la matérialisation d'un panneau " sur les pas des huguenots" encore que le sigle du randonneur ait disparu. Mais combien de carrefours demeurent sur cette étape aveugle de directions. Sans cartes ign ce n'est pas gagné. Il reste du travail' mais ce chemin de mémoire est jeune.......
mercredi 17 mai 2017
CHEMIN DES HUGUENOTS 2
Bizarre, vous avez dit bizarre ?
Cela fait maintenant 15 jours que j'ai replongé sur le blog et naturellement je sens ta présence à côté de moi ( celle de BERNARD notre routeur, décédé.). Je ne peux y échapper et c'est d’autant plus facile pour toi que tu nous as préparé toutes les cartes pour cette deuxième partie du "Chemin des Huguenots en France et je potasse le parcours avec toi. A ce sujet je dois dire que toutes les personnes intéressées par les cartes des étapes, issues de topo au 1/25000 sont disponibles sous simple demande à Bernard, ou à son représentant terrestre votre Blogger.
Clarifions un peu la situation, nous avons fait ensemble Marianne Chantal Christian et moi la première partie qui nous a amenés à Grenoble depuis Dieulefit. Là nous avons quitté Marianne et Christian qui voulaient continuer, mais la coupe ICARE leur a coupé les ailes (facile) et ils ont du renoncer faute d'hébergements.
Nous allons nous retrouver tous les quatre lundi 22 mai au départ de Grenoble, sur les traces des Huguenots et de Bertrand, pasteur de son état, que nous avions rencontré l'an dernier et avec qui nous avions sympathisé.
La préparation a été un peu plus pointue que l'an passé car le we de l'ascension provoque un pont et nous oblige à nous trouver des hébergements jusqu'au dimanche suivant.
Et là, ça commence, St Hugues, St Pancrasse, St Bernard......(du Touvet) je me demande quelle vanne tu aurais sorti ???
Mais tout se passe bien et nous ne coucherons pas dehors jusqu'à Chambéry. Je place ici une de tes cartes pour info et un copié collé des infos historiques que l'on peut trouver sur le site http://www.surlespasdeshuguenots.eu/etapes/etapes-francaises.htm
A très bientôt avec nous sur les pas des Huguenots .
Onglet patrimoine
Cela fait maintenant 15 jours que j'ai replongé sur le blog et naturellement je sens ta présence à côté de moi ( celle de BERNARD notre routeur, décédé.). Je ne peux y échapper et c'est d’autant plus facile pour toi que tu nous as préparé toutes les cartes pour cette deuxième partie du "Chemin des Huguenots en France et je potasse le parcours avec toi. A ce sujet je dois dire que toutes les personnes intéressées par les cartes des étapes, issues de topo au 1/25000 sont disponibles sous simple demande à Bernard, ou à son représentant terrestre votre Blogger.
Clarifions un peu la situation, nous avons fait ensemble Marianne Chantal Christian et moi la première partie qui nous a amenés à Grenoble depuis Dieulefit. Là nous avons quitté Marianne et Christian qui voulaient continuer, mais la coupe ICARE leur a coupé les ailes (facile) et ils ont du renoncer faute d'hébergements.
Nous allons nous retrouver tous les quatre lundi 22 mai au départ de Grenoble, sur les traces des Huguenots et de Bertrand, pasteur de son état, que nous avions rencontré l'an dernier et avec qui nous avions sympathisé.
La préparation a été un peu plus pointue que l'an passé car le we de l'ascension provoque un pont et nous oblige à nous trouver des hébergements jusqu'au dimanche suivant.
Et là, ça commence, St Hugues, St Pancrasse, St Bernard......(du Touvet) je me demande quelle vanne tu aurais sorti ???
Mais tout se passe bien et nous ne coucherons pas dehors jusqu'à Chambéry. Je place ici une de tes cartes pour info et un copié collé des infos historiques que l'on peut trouver sur le site http://www.surlespasdeshuguenots.eu/etapes/etapes-francaises.htm
A très bientôt avec nous sur les pas des Huguenots .
Exemple des cartes proposées par BERNARD |
Onglet patrimoine
Exemple: Etape GRENOBLE BIVIERS
LE GRÉSIVAUDAN : SAVOIR-FAIRE
Ce descriptif patrimonial a
pour objectif de présenter les paysages induits par l’activité autour et dans
la ville de Grenoble à l’époque de la révocation de l’Edit de Nantes, lors du
passage des réfugiés à Grenoble et leur cheminement sur les chemins de la
vallée du Grésivaudan.
Le fer est
connu depuis l’Antiquité dans le massif de Belledonne. On l’extrayait d’abord
de filons affleurant le sol, puis on creusa des mines. Le minerai était épuré,
désulfurisé et décarbonaté et transformé par réduction dans un bas-fourneau. On
en retirait une masse de fer spongieuse, la loupe de fer. Un séjour prolongé de
cette masse sur des charbons de forge permettait un enrichissement en carbone.
On obtenait ainsi des aciers de diverses nuances. De la qualité du bois utilisé
dépendait la réussite de la coulée de fonte.
Au fil du temps, le bois
devenant cher et rare, les hauts fourneaux furent améliorés et le bois remplacé
par du coke. Depuis, le fer de Lorraine était produit à un coût inférieur et
les hauts-fourneaux de la vallée du Grésivaudan cessèrent peu à peu leur
activité.
Le haut-fourneau de la forge
d’Allevard dans le Grésivaudan produisit ainsi des aciers considérés à la fin
du 18ème siècle parmi les
meilleurs du royaume.
Les forêts, au
17ème et 18ème siècle,
sont épuisées par le développement des haut-fourneaux, le défrichement lié aux
cultures sur brûlis et la recherche de bois d’œuvre pour la construction
et la marine à Toulon. Les mâts et antennes des navires à voiles doivent être
légers, résistants, souples et élastiques. Seuls les résineux à croissance
lente et à cernes fins, soumis à de longues saisons de froid rude satisfont à
ces exigences : sapins et pins de montagne. Le commerce du bois pour la
marine est exempté de droits de douane et de péage. Par contre, l’acheminement
des grands bois, de la coupe à la rivière -où les radeliers les prennent en
charge- cause de graves dégâts aux chemins. 40 à 50 paires de bœufs peuvent
être impliqués pour l’extraction des mâts de plus de 30m. A La Tronche se
trouvait un chantier d’entrepôt et de stockage des bois de la marine de
Chartreuse.
Autre activité artisanale
dévoreuse de bois, la poterie de terre,
très présente à Grenoble et en Grésivaudan au 17ème siècle.
(La Terrasse, La Flachère, Saint-Pancrasse…)
La pierre est,
aux siècles précédents, le principal matériau de construction après le bois. A
Grenoble, la pierre de taille, calcaire provenait principalement des carrières
de Fontanil, de Sassenage et de la Porte de France. Elle servait surtout à la
construction de châteaux, monuments publics…
On recense également des
carrières de belles pierres à Laffrey, à Tullins et à Voreppe (pierre
tendre). Le tuf de carrières au Sud-Ouest de Grenoble sert à construire
les églises de Vizille, Notre-Dame-de-Mésage, Saint-Georges et le château de
Vizille. Les pierres à plâtre sont extraites à Champs et Vizille où on
trouve une lentille d’albâtre enfouie sous l’abbaye de
Notre-Dame-de-Hautecombe.
La chaux, servait
au mortier, liant entre les pierres de construction et au chaulage des terres
lourdes et argileuses de la vallée de l’Isère, dans le but de les alléger.
Ainsi les paysans purent sortir d’une agriculture de subsistance et vendre une
partie de la production. Dans le Grésivaudan le site de production d'une chaux
de bonne qualité et en quantité importante se situe à Barraux.
La rivière Isère,
navigable à partir de Montmélian, supportait, probablement depuis le
Néolithique, des radeaux et des pirogues. Les gallo-romains développèrent
une navigation commerciale importante avec des bateaux à fond plat. Outre de
nombreux ports ruraux, il y avait les ports urbains de Grenoble : le
port de La Roche en rive droite, les ports de la Madeleine, de la citadelle et
de la Graille en rive gauche. Des moulins à eau étaient aussi installés le long
de la rivière.
Relativement indépendant du
centre-ville jusqu'à la fin du 18ème siècle,
l'île Verte, un quartier de Grenoble, situé dans un méandre de l'Isère à
la sortie nord de la ville, devient un lieu de passage incontournable en
direction de la vallée du Grésivaudan, grâce à la construction du pont de l'Île
verte reliant Grenoble à La Tronche. Les dernières murailles des fortifications
qui le séparaient du centre-ville sont détruites en 1959, permettant de créer
le boulevard Maréchal Leclerc. Ce quartier est actuellement un des plus peuplés
de la ville, du fait de ses grands immeubles (les trois tours, mais aussi
l'immeuble en « S »).
Au 18ème siècle,
la Tronche est un village animé autour du bac et de la vie artisanale des chamoiseurs,
des faïenciers, cordiers… On
pratique la culture des vignes sur
la colline du Rachais, au-dessus de la Bastille, et principalement du chanvre
dans les plaines. L’ile verte est dédiée à la vie pastorale et à la
culture ; les ouvriers de la Petite Tronche y viennent quotidiennement en
bac pour effectuer des travaux agricoles. Ces quartiers sont situés en bordure
de l’Isère, le principal moyen de transport de marchandises avant le 19ème siècle.
Ailleurs d’autres bacs permettaient le passage d’une rive à l’autre.
Le bac de Claix fut établi
par Lesdiguières pour le transport des produits maraîchers vers les marchés de
Grenoble. Un pont remarquable est construit sur le Drac à l’endroit ou les
travaux d’endiguement de Lesdiguières fixent son cours. Construit début 17èmesiècle,
les paysans continueront d’utiliser le bac en raison de son prix modique. Les
bacs à traille sont apparus au 14ème siècle
et assuraient le transit des barques d’une berge à l’autre. Le traille (gros
câble en chanvre) tendu entre les rives, maintenait la barque fixe par rapport
au courant.
A l’époque romaine est
construit le pont qui restera le seul à Grenoble (régulièrement détruit
par les crues, il était en bois ou en maçonnerie), aujourd’hui le pont piéton.
Déstabilisant la
ganterie rivale de Grasse, la révocation de l’édit
de Nantes permet à la ganterie grenobloise un développement important. La fin
du 17ème et le début
du 18ème siècle
symbolisent alors une grande prospérité économique pour la ville et ses
alentours, dont la vallée du Grésivaudan. A la fin du 18ème siècle,
cette activité procurait déjà du travail à plus de 5000 personnes. Les
ouvriers-coupeurs se réunissaient dans les ateliers, alors que les couturières
et les brodeuses travaillaient, pour la plupart, à domicile dans les parties
les plus reculées du pays.
Autre aspect déterminant pour
la lecture du paysage en Grésivaudan au 17ème siècle:
la forme et l’orientation des parcelles des propriétés, étroites, linéaires et
profondes. Situées sur le coteau, perpendiculaire à l’Isère, ces parcelles
intègrent un accès à la rivière aménagé selon la distance à la rivière et la
hauteur sur le coteau. On y cultive les terres basses avec leurs propriétés de
fertilité et d’humidité particulières, mais tributaires des crues. Puis en
remontant on trouve des prés, des vignes dans les terroirs secs et caillouteux
du coteau et pour finir, tout en haut, du bois…
Après les guerres de
religion, il y eut un grand mouvement d’expansion agricole. On voulut tout
livrer à la charrue, défricher tous les bois jusqu’au bord des rivières même.
La vogue du défrichement au début du 17ème siècle
fut calmée par les inondations du 14 et 30 novembre 1651. La Cour du Parlement
par des arrêts de 1651, 1655, 1672, 1682 interdit de défricher des bois,
surtout en montagne.
Sources : Histoires des
chemins du savoir-faire de la Vallée de l’Isère au pied de la bastille.
Document de l’Association Trans’Savoir-Faire créée en 2007 à l’initiative de
l’APHID, Patrimoine et développement, Patrimoine Meylannais, Union du quartier
Ile Verte et l’Union de quartier petite tronche. Une exposition temporaire sur
le sujet a eu lieu en 2007 avec l’aide du SIPAVAG et de la municipalité de La
Tronche.
Blog de Pierre Blanc – Biviers.
Ce descriptif patrimonial a
pour objectif de présenter les paysages induits par l’activité autour et dans
la ville de Grenoble à l’époque de la révocation de l’Edit de Nantes, lors du
passage des réfugiés à Grenoble et leur cheminement sur les chemins de la
vallée du Grésivaudan.
Le fer est
connu depuis l’Antiquité dans le massif de Belledonne. On l’extrayait d’abord
de filons affleurant le sol, puis on creusa des mines. Le minerai était épuré,
désulfurisé et décarbonaté et transformé par réduction dans un bas-fourneau. On
en retirait une masse de fer spongieuse, la loupe de fer. Un séjour prolongé de
cette masse sur des charbons de forge permettait un enrichissement en carbone.
On obtenait ainsi des aciers de diverses nuances. De la qualité du bois utilisé
dépendait la réussite de la coulée de fonte.
Au fil du temps, le bois
devenant cher et rare, les hauts fourneaux furent améliorés et le bois remplacé
par du coke. Depuis, le fer de Lorraine était produit à un coût inférieur et
les hauts-fourneaux de la vallée du Grésivaudan cessèrent peu à peu leur
activité.
Le haut-fourneau de la forge
d’Allevard dans le Grésivaudan produisit ainsi des aciers considérés à la fin
du 18ème siècle parmi les
meilleurs du royaume.
Les forêts, au
17ème et 18ème siècle,
sont épuisées par le développement des haut-fourneaux, le défrichement lié aux
cultures sur brûlis et la recherche de bois d’œuvre pour la construction
et la marine à Toulon. Les mâts et antennes des navires à voiles doivent être
légers, résistants, souples et élastiques. Seuls les résineux à croissance
lente et à cernes fins, soumis à de longues saisons de froid rude satisfont à
ces exigences : sapins et pins de montagne. Le commerce du bois pour la
marine est exempté de droits de douane et de péage. Par contre, l’acheminement
des grands bois, de la coupe à la rivière -où les radeliers les prennent en
charge- cause de graves dégâts aux chemins. 40 à 50 paires de bœufs peuvent
être impliqués pour l’extraction des mâts de plus de 30m. A La Tronche se
trouvait un chantier d’entrepôt et de stockage des bois de la marine de
Chartreuse.
Autre activité artisanale
dévoreuse de bois, la poterie de terre,
très présente à Grenoble et en Grésivaudan au 17ème siècle.
(La Terrasse, La Flachère, Saint-Pancrasse…)
La pierre est,
aux siècles précédents, le principal matériau de construction après le bois. A
Grenoble, la pierre de taille, calcaire provenait principalement des carrières
de Fontanil, de Sassenage et de la Porte de France. Elle servait surtout à la
construction de châteaux, monuments publics…
On recense également des
carrières de belles pierres à Laffrey, à Tullins et à Voreppe (pierre
tendre). Le tuf de carrières au Sud-Ouest de Grenoble sert à construire
les églises de Vizille, Notre-Dame-de-Mésage, Saint-Georges et le château de
Vizille. Les pierres à plâtre sont extraites à Champs et Vizille où on
trouve une lentille d’albâtre enfouie sous l’abbaye de
Notre-Dame-de-Hautecombe.
La chaux, servait
au mortier, liant entre les pierres de construction et au chaulage des terres
lourdes et argileuses de la vallée de l’Isère, dans le but de les alléger.
Ainsi les paysans purent sortir d’une agriculture de subsistance et vendre une
partie de la production. Dans le Grésivaudan le site de production d'une chaux
de bonne qualité et en quantité importante se situe à Barraux.
La rivière Isère,
navigable à partir de Montmélian, supportait, probablement depuis le
Néolithique, des radeaux et des pirogues. Les gallo-romains développèrent
une navigation commerciale importante avec des bateaux à fond plat. Outre de
nombreux ports ruraux, il y avait les ports urbains de Grenoble : le
port de La Roche en rive droite, les ports de la Madeleine, de la citadelle et
de la Graille en rive gauche. Des moulins à eau étaient aussi installés le long
de la rivière.
Relativement indépendant du
centre-ville jusqu'à la fin du 18ème siècle,
l'île Verte, un quartier de Grenoble, situé dans un méandre de l'Isère à
la sortie nord de la ville, devient un lieu de passage incontournable en
direction de la vallée du Grésivaudan, grâce à la construction du pont de l'Île
verte reliant Grenoble à La Tronche. Les dernières murailles des fortifications
qui le séparaient du centre-ville sont détruites en 1959, permettant de créer
le boulevard Maréchal Leclerc. Ce quartier est actuellement un des plus peuplés
de la ville, du fait de ses grands immeubles (les trois tours, mais aussi
l'immeuble en « S »).
Au 18ème siècle,
la Tronche est un village animé autour du bac et de la vie artisanale des chamoiseurs,
des faïenciers, cordiers… On
pratique la culture des vignes sur
la colline du Rachais, au-dessus de la Bastille, et principalement du chanvre
dans les plaines. L’ile verte est dédiée à la vie pastorale et à la
culture ; les ouvriers de la Petite Tronche y viennent quotidiennement en
bac pour effectuer des travaux agricoles. Ces quartiers sont situés en bordure
de l’Isère, le principal moyen de transport de marchandises avant le 19ème siècle.
Ailleurs d’autres bacs permettaient le passage d’une rive à l’autre.
Le bac de Claix fut établi
par Lesdiguières pour le transport des produits maraîchers vers les marchés de
Grenoble. Un pont remarquable est construit sur le Drac à l’endroit ou les
travaux d’endiguement de Lesdiguières fixent son cours. Construit début 17èmesiècle,
les paysans continueront d’utiliser le bac en raison de son prix modique. Les
bacs à traille sont apparus au 14ème siècle
et assuraient le transit des barques d’une berge à l’autre. Le traille (gros
câble en chanvre) tendu entre les rives, maintenait la barque fixe par rapport
au courant.
A l’époque romaine est
construit le pont qui restera le seul à Grenoble (régulièrement détruit
par les crues, il était en bois ou en maçonnerie), aujourd’hui le pont piéton.
Déstabilisant la
ganterie rivale de Grasse, la révocation de l’édit
de Nantes permet à la ganterie grenobloise un développement important. La fin
du 17ème et le début
du 18ème siècle
symbolisent alors une grande prospérité économique pour la ville et ses
alentours, dont la vallée du Grésivaudan. A la fin du 18ème siècle,
cette activité procurait déjà du travail à plus de 5000 personnes. Les
ouvriers-coupeurs se réunissaient dans les ateliers, alors que les couturières
et les brodeuses travaillaient, pour la plupart, à domicile dans les parties
les plus reculées du pays.
Autre aspect déterminant pour
la lecture du paysage en Grésivaudan au 17ème siècle:
la forme et l’orientation des parcelles des propriétés, étroites, linéaires et
profondes. Situées sur le coteau, perpendiculaire à l’Isère, ces parcelles
intègrent un accès à la rivière aménagé selon la distance à la rivière et la
hauteur sur le coteau. On y cultive les terres basses avec leurs propriétés de
fertilité et d’humidité particulières, mais tributaires des crues. Puis en
remontant on trouve des prés, des vignes dans les terroirs secs et caillouteux
du coteau et pour finir, tout en haut, du bois…
Après les guerres de
religion, il y eut un grand mouvement d’expansion agricole. On voulut tout
livrer à la charrue, défricher tous les bois jusqu’au bord des rivières même.
La vogue du défrichement au début du 17ème siècle
fut calmée par les inondations du 14 et 30 novembre 1651. La Cour du Parlement
par des arrêts de 1651, 1655, 1672, 1682 interdit de défricher des bois,
surtout en montagne.
Sources : Histoires des
chemins du savoir-faire de la Vallée de l’Isère au pied de la bastille.
Document de l’Association Trans’Savoir-Faire créée en 2007 à l’initiative de
l’APHID, Patrimoine et développement, Patrimoine Meylannais, Union du quartier
Ile Verte et l’Union de quartier petite tronche. Une exposition temporaire sur
le sujet a eu lieu en 2007 avec l’aide du SIPAVAG et de la municipalité de La
Tronche.
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