Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons nous jamais sur l’océan des ages,
Jeter l'encre un seul jour ?
A vous de trouver la suite. De qui et pourquoi
Aujourd’hui le crapaud a dit 21 km et 632 m de dénivelé.
Hé oui, lac ne rime pas complètement avec platitude (ça existe ça !!)
Le développement de l'étape façon Bernard a retenu toute notre attention, Il y a bien de la montée aujourd’hui.
Cela débute par un très copieux petit déjeuner, des viennoiseries et tout ce qui va avec. Traditionnel bus urbain pour retrouver le bord du lac, et c'est parti.
Cela va démarrer de façon enchanteresse, bord de lac sans promiscuité, sauf les trains, ça ça va, passage agréable sur des pontons, mais troquets fermés, puis on attaque la montée sur route locale par Brison St Innocent !!, Très peu de fréquentation, pas de sources d'erreurs, de très belles vues sur le lac.
Aux granges de Brison , une fontaine permet de refaire les pleins, de rencontrer d'autres marcheurs et de discuter avec des locaux. Nous repartons par des chemins agréables aux montées plutôt douces.
Les points de vue se succèdent,
Nous arrivons à un petit col et à un carrefour où les choses se gâtent, point d'info sur le Chemin des Huguenots, mais une indication dessus de la Chambotte à droite. NE PAS PRENDRE : suicidaire, montée à 4 pattes ou presque, testée sur 200 m et par nos amis suisses sur plus long. Nous redescendons et n'attendons pas longtemps avant de les voir revenir fatigués et énervés, continuerons tout droit sur le sentier qui s’avère être le bon et qui passe sous une méga corniche pour aboutir au belvédère de la Chambotte sur la route. Sous la corniche, haut lieu de varappe, il y a des nids de grimpeurs, à l'aise, cordes sacs au milieu du chemin, " A nous les cimes", mais tous détendus et courtois
L'arrivée à cette route coïncide avec midi, donc pique nique, pour moi sieste, je stabilise l'estomac !
Je vois passer un couple, de marcheurs, une fois dans un sens puis dans l'autre sens, Mme est a la carte Mr est derrière, ça ronfle (tout n'est pas rose dans les randos). Nous reprenons la route au sens propre, longue pas mal de voitures et seul itinéraire possible. Beaucoup plus loin un sentier hard part vers la gauche, légère chute, puis arrivée à Groisin, : chaud, très chaud , là 2 possibilités, rejoindre la route que l'on vient de quitter, ou descendre sur la route d'en bas pour rejoindre le même point, chacun prend son trajet et coucou nous revoilà (Déduction, pas judicieux de quitter la route pour prendre le sentier, et reprendre la route).
Là les choses se gâtent, comme d'hab pour l'hébergement, nous savons que c'est à Chatillon, donc téléphone afin d'avoir des indications, 4 km plus loin retéléphone : c'est à droite pas à gauche. Nous arrivons, magnifique propriété de 1 ha avec des dépendances hôtelières correctes selon la chambre, une plage privée mais un accueil loin d’être débordant de courtoisie qui nous surprend, car d'habitude nous sommes toujours accueillis avec chaleur.
Nous sommes fatigués et épuisés, je suis maladif et quelque peu énervé.
L'hôte nous offre sur notre demande une petite bouteille de Schweps (30 cl) pour 4 avec UN verre, et Chantal me demande de prêter mon verre. J'ai marché moi Mme, et j'ai demandé à boire moi Mme, mais l’hôte ne comprend pas, donc je prête mon verre ....( à l'insu de mon plein gré ) Seul bémol positif de cet accueil, un panorama à couper le souffle sur le lac et l'abbaye royale de Haute combe
Remise en état, petite baignade dans le lac en aller retour, douche froide pour refroidir la tête brûlante, puis repas auquel je ne participerai pas, et dodo les yeux, demain sera un autre jour.
Réponses des vers
Il s'agit des premiers vers du lac de Lamartine dans ses méditations poétiques parues en 1820 inspiré par la nature toujours semblable malgré les événements ( Décès de Mme Julie Charles, muse du poète et dont les rencontres se faisaient au lac du Bourget)
Incroyable, il ne voulait pas que je fasse une Terminale littéraire et maintenant le voilà qui cite du Lamartine, moi je me demande si le soleil ne tape pas trop fort quand même ... A moins que ce ne soit un excès de boissons chez les Depecker ???
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