A peine sortis du gîte, crachin ! Nous avons hésité à mettre nos ponchos (et les guêtres pour Daniel). Magnifique petit chemin montant à 400 mètres d'altitude, serpentant entre vent et brouillard ... jusqu'à 600m.
De là, nous arrivons sur une bergerie où nous pouvons nous abriter. Je visite la bergerie (près de DOURNIE) et nous tombons sur le grand père avec ses deux chiens dont un me tape les mollets. Après 5 min de discussion où ne comprenons rien (à cause de son fort accent cévenol), nous repartons.
Ensuite descente sur une toute petite route sur laquelle nous ne croiserons pas âme qui vive.
On arrive par des petites rues dans le village de LUNAS qui va d'un coup, récompenser tous nos efforts, d'abord la pluie s'achève, ensuite les petites rues style moyenâgeuses, nous guident dans le village par le biais d'un petit cours d'eau. On apprécie ce village qui est en principe notre étape pour le repas de midi. On laisse de côté le château "3 étoiles" pour l'auberge locale (auberge gourmande) dans laquelle nous rentrons pour nous faire servir le plat du jour : COUSCOUS ! Dommage que le patron soit bougon et que l'assiette soit peu remplie. On sort du restaurant déçus et je vais faire la sieste devant Saint Pancras (petite église locale du 12è siècle) pendant que Daniel rédige ses mémoires. Je suis réveillé par une voiture de touristes belges qui se gare juste devant moi. Nous redémarrons vers 13h30 pour atteindre Saint Martin d'Orb, terme de la journée et découvrir un nouveau gîte auquel nous accédons par un joli petit sentier, cheminant entre cerisiers et oliviers.
Daniel ne mangeant des cerises que sur autorisation (!), bave en passant à côté. On arrive vers 14h30 au gîte retenu, personnes charmantes, petit gîte douillet et sympathique, on attaque une machine à laver. Il ne pleut plus.
16h : on repart aux commissions pour se préparer un repas calorique pour l'étape du lendemain : sticks de poissons et 500gr nouilles au roquefort, coca pour moi.
Préalablement, j'avais suggéré à Daniel de contacter une infirmière pour lui refaire son pansement.
18h30, elle viendra agréable, souriante, admirable, nous donnera des produits supplémentaires et refusera d'être payée ! C'est sa contribution à Compostelle !
Dans la soirée je remarque que Daniel est content en regardant sa crédenciale, sa collection de tampons augmente de jours en jours. Quand à moi, je reste terre à terre, c'est l'accomplissement de ces étapes qui crée ma satisfaction au quotidien.
Pas de pensées particulières pour qui que ce soit aujourd'hui, la pluie ne nous en laisse pas le loisir !
Bisous à tous et la suite demain avec une étape comprenant 7 cols .....
Et la photo de Daniel bavant devant un cerisiers!
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