samedi 14 mai 2011

Vendredi 13 mai - d'OLORON à BEDOUS

Départ tôt ce matin, 6 h 15 avec option la D 238, temps doux, agréable, pas de pluie. Au fur et à mesure de notre rando, le temps donnait l'impression de vouloir s'éclaircir de plus en plus (la vallée très large laissait déjà entendre le bruit des sonnailles et les belles béarnaises aux grandes oreilles nous regardaient passer).

Oloron a l'aube...
A 8 h, arrêt à URBE - ST CRISTAU : café ouvert pour petit déj copieux et direction ESCOT - là les choses se gâtent : la vallée se rétrécit, au point de ne laisser la place qu'au gave d'Aspe et à la route dite internationale où les camions roulent à fond (c'est la route du Somport). Le GR emprunte à flanc de gave un sentier qui ferait passer le sentier des roches pour une autoroute (mais oui et je sais que le Pat va rigoler) : à-pic, rochers, morceaux d'éboulis, arbres défoncés, un parcours aussi surprenant que dangereux et comble de malchance, il se met à pleuvoir : les pierres deviennent glissantes, la moyenne tombe.

Sentier à risque.!!!!
Après le passage d'un petit pont et dans des rochers humides, le corps part à droite et la cheville à gauche (craquement sinistre et douleur aiguë terrible) ; je continue au ralenti, on arrive à SARRANCE à 11 h, énervés d'avoir retrouvé la circulation et on décide de poursuivre tout doucement ; le sentier passe de l'autre côté de la route plus difficile que le précédent et juste au bord du gave ; puis il s'élève, on découvre un peu la main de l'homme à travers quelques murets, mais toujours une nature tourmentée, à nouveau à-pic, sentiers disparus, arbres déssouchés et toujours la vallée très étroite : quelle galère !
A PUTSUZON, on bascule à nouveau de l'autre côté : chemin plus large et plus sécurisant : reconnaissons cependant que par temps sec et moins fatigués, on aurait qualifié ce chemin de sportif ou très sportif.
A l'approche de BEDOUS, un raccourci s'impose et nous arrivons à 13 h 45 : même pas faim ! ; direction cabinets des 2 médecins : aucun ne prend sans RV, idem pour le kiné, on verra demain.
Le ciel s'est découvert dans l'après-midi et nous avons pu découvrir le panorama splendide des Pyrénées.
question : que signifie le mot MATURE dans la Vallée d'Aspe ?

Ces derniers jours nous ne trouvons pas toujours de point Wifi, d'où le petit décalage des CR.

PS - aux dernières nouvelles la cheville n'était pas enflée samedi matin et on est reparti ..... la crème ARTROGEL a fait le reste et il semble que ça va mieux.

Pour les schtroumpfs, ou l'âne regardant un âne bâté.

5 commentaires:

  1. À partir de 1660, le roi Louis XIV et son ministre Colbert décident de doter la France d'une grande marine de guerre. Devant les difficultés pour s'approvisionner en bois du Nord à cause des guerres et du coût, Colbert décide d'exploiter les forêts de l'ouest pyrénéen. Elles offrent de grands arbres de qualité et des voies d'acheminement par les gaves jusqu'au port de Bayonne. Plusieurs forêts vont ainsi être exploitées et quelques voies d'accès aménagées (on retrouve dans la région plusieurs toponymies de la Mature ou de la Marine). Après une interruption entre 1720 et 1750, l'exploitation connait son apogée dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, avec Choiseul sous le règne de Louis XV1. L'exploitation est alors confiée au corps des ingénieurs de la Marine. Mais les forêts s'épuisant, cela oblige ces derniers à exploiter d'autres forêts ou bois, plus difficiles d'accès. C'est ainsi que l'ingénieur Leroy décide d'exploiter la forêt du Pacq, au-dessus de l'Etsaut1. Mais pour cela, il faut pouvoir faire franchir aux troncs un ravin étroit et à pic connu sous le nom de « gorges de l'Enfer »1. Ces hommes vont alors creuser à flanc de la falaise abrupte un passage suffisamment large et haut pour le passage de bœufs tirant des troncs. Il fut achevé en 17721. Les sapins extraits de cette forêt allaient devenir des mâts de bateaux, les hêtres seront utilisés pour les avirons et les poutres, tandis que les buis serviront à la confection d'essieux et de poulies. Les futurs mâts étaient ensuite transportés par flottage sur le Gave pour rejoindre Oloron, puis Bayonne. l'exploitation des arbres pour la marine en vallée d'Aspe s'achève en 1778 par épuisement de la ressource1.

    Aujourd'hui le sentier de grande randonnée GR 10 passe sur le chemin de la Mâture.

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  2. Copier coller de Wilkipédia, donc peu de mérite, mais prem's tout de même !

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  3. Dicton de l'étape:

    "A la patte d'oie, évite le gave"

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  4. Mais si tu gaves l'oie
    Gras est le foie

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  5. "A la patte d'oie, évite la tendinite"

    http://www.prothese-genou.com/pdf/tendinite-interne-du-genou-patte-d-oie.pdf

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