Mercredi matin, repos pour moi, dodo et miam miam (par opposition au livre du pèlerin miam miam dodo) ; Christian et Marianne nous rejoignent pour notre petit menu del dia à 3,90 euros : soupe de pois chiches, aile de raie et pudding (allez trouver ce prix chez nous).
Le temps est toujours menaçant, en quittant le bus qui nous amène à Santiago, des trombes d'eau nous condamnent à un autre café, cybercafé après afin d'imprimer nos billets d'avion.
Il pleut toujours, direction le musée des pèlerins pour la visite et la commission de Jean-Pierre (P) : entrée gratuite, magnifique maquette de l'ensemble des bâtiments cléricaux massés autour de la cathédrale. Le document que nous cherchons n'est pas là ; nous partons en direction du musée des pèlerinages (qui n'est pas le musée des pèlerins), il n'est pas là non plus ; à force d'insister, j'obtiens un rendez-vous pour le lendemain 10 h avec le directeur.
Le lendemain jeudi, je me lève à 6 heures ; je tiens à couvrir la partie reliant hébergement/ville faite en bus pour cause de pluie, à pieds cette fois, (Daniel l'ayant fait de son côté la veille) ; sous une superbe fin de nuit étoilée, je me retrouve seul dans les rues désertées par les voitures et en 30 minutes j'arrive à la cathédrale toute aussi déserte.
Sur la place j'aperçois un jeune couple de marcheurs allemands que nous avions déjà rencontré et ils sont très heureux de partager là, la joie de leur arrivée ; nous discutons un petit moment, photos et nous nous quittons (nous étions 3 sur cette grande place à 7 h 30 du matin).
Je prends ensuite un petit déjeuner (très particulier) jusqu'à 10 h et croise un autre allemand souriant cette fois (il s'agit du marcheur attaqué par les punaises lorsque nous étions dans la même auberge).
De retour à l'hébergement, toujours à pieds, je croise bon nombre de pèlerins arrivant beaucoup plus souriants et détendus que nous, lors de notre arrivée sous la pluie mardi.
Ensuite pendant que nous attendons le bus pour nous rendre à l'aéroport, nouvelle surprise : Simone et Jean-Pierre croisés plusieurs fois au début de notre périple avant qu'ils ne poursuivent par le bord de côte sont également arrivés, une autre manière de boucler la boucle ......
Le retour s'effectue en avion ; nos amis suisses sont pratiquement assis à côté de nous.
L'aventure a été magnifique (et note de la secrétaire, préparez vos oreilles, il n'a pas fini de nous en parler ......)
PS - Le raté de Daniel, vous l'aurez compris, n'est dû qu'au fait que nous n'avons pas pu voir la seule figure réjouie de la bande des 24, celle du prophète Daniel ......
RePS - Nous avons fait signer notre Compostella (magnifique document recouvert de jolis tampons et le tout en latin (même nos prénoms, attestant si cela était nécessaire, de notre longue et enthousiasmante marche) et nous nous ferons un plaisir de la faire dédicacer à tous ceux qui nous ont soutenus ; merci encore pour vos appels nombreux, vos sms, vos messages et demandes incessantes de nouvelles à Chantal et Geneviève, vos pensées, encouragements et j'en oublie certainement, qui nous ont accompagnés du début à la fin. Merci encore.
Vos très nombreux dons nous ont permis de faire filmer par nos artistes suisses associés l'envol réel du Botafumeiro !
SAINT JACQUES |