vendredi 28 septembre 2012

Mercredi 26 et jeudi 27 septembre - SANTAGIO

Fin du voyage, après l'arrivée mardi soir sous la pluie et déroulement de ces deux journées à SANTIAGO  (ou le raté de Daniel .....)
Mercredi matin, repos pour moi, dodo et miam miam (par opposition au livre du pèlerin  miam miam dodo) ; Christian et Marianne nous rejoignent pour notre petit menu del dia à 3,90 euros : soupe de pois chiches, aile de raie et pudding (allez trouver ce prix chez nous).
Le temps est toujours menaçant, en quittant le bus qui nous amène à Santiago, des trombes d'eau nous condamnent à un autre café,  cybercafé après afin d'imprimer nos billets d'avion.
L'après-midi sera consacré à découvrir une partie de l'histoire de la basilique : les meneaux, la colonne de Jessé (à trouver de votre côté) avec au dessus la généalogie du Christ, 4 des apôtres et 24 statues de saints et prophètes dont un seul est souriant (devinez)  nous ne pourrons même pas voir le détail de ce portique, recouvert de voiles le protégeant pour des travaux de restauration et ne verrons donc pas ce prophète.
Il pleut toujours, direction le musée des pèlerins pour la visite et la commission de Jean-Pierre (P) : entrée gratuite, magnifique maquette de l'ensemble des bâtiments cléricaux massés autour de la cathédrale. Le document que nous cherchons n'est pas là ; nous partons en direction du musée des pèlerinages (qui n'est pas le musée des pèlerins), il n'est pas là non plus ; à force d'insister, j'obtiens un rendez-vous pour le lendemain 10 h avec le directeur.

En retournant à notre lieu d'hébergement, nous allons voir une énorme statue dans un parc représentant un pèlerin se rendant à Santiago, dont la figure dégage un certain sentiment d'extase à la vue de la ville !
Le lendemain jeudi, je me lève à 6 heures ; je tiens à couvrir la partie reliant hébergement/ville faite en bus pour cause de pluie, à pieds cette fois, (Daniel l'ayant fait de son côté la veille) ; sous une superbe fin de nuit étoilée, je me retrouve seul dans les rues désertées par les voitures et en 30 minutes j'arrive à la cathédrale toute aussi déserte.
Sur la place j'aperçois un jeune couple de marcheurs allemands que nous avions déjà rencontré et ils sont très heureux de partager là, la joie de leur arrivée ; nous discutons un petit moment, photos et nous nous quittons (nous étions 3 sur cette grande place à 7 h 30 du matin).
Je prends ensuite un petit déjeuner (très particulier) jusqu'à 10 h et croise un autre allemand souriant cette fois (il s'agit du marcheur attaqué par les punaises lorsque nous étions dans la même auberge).

Le temps est beau, le soleil se lève et la brume s'éclipse de la cathédrale .... mais nous sommes attendus au musée et là pas cool : nous avons droit à des "têtes d'enterrement", le directeur est absent, la responsable du fonds qui m'accueille est très gênée , nous sentons que nous sommes prêts de l'incident diplomatique (sourires) ; elle perçoit l'importance du document quand nous y associons le mot TROCADERO et Déclaration des Droits de l'Homme ; elle ne connait pas ATD mais comprend l'importance de notre demande et résultat, nous obtiendrons peut être..... prochainement...... (ou pas ?) une photo par internet du document souhaité par Jean-Pierre (à suivre)
De retour à l'hébergement, toujours à pieds, je croise bon nombre de pèlerins arrivant beaucoup plus souriants et détendus que nous, lors de notre arrivée sous la pluie mardi.
Ensuite pendant que nous attendons le bus pour nous rendre à l'aéroport, nouvelle surprise : Simone et Jean-Pierre croisés plusieurs fois au début de notre périple avant qu'ils ne poursuivent par le bord de côte sont également arrivés, une autre manière de boucler la boucle ......
Remarque : cette journée ensoleillée apporte un tout autre aspect à la place de l'OBRADORIO sur laquelle pèlerins et touristes affluent massivement.
Le retour s'effectue en avion ; nos amis suisses sont pratiquement assis à côté de nous.

L'aventure a été magnifique (et note de la secrétaire, préparez vos oreilles, il n'a pas fini de nous en parler ......)
PS - Le raté de Daniel, vous l'aurez compris, n'est dû qu'au fait que nous n'avons pas pu voir la seule figure réjouie de la bande des 24, celle du prophète Daniel ......

RePS - Nous avons fait signer notre Compostella (magnifique document recouvert de jolis tampons et le tout en latin (même nos prénoms, attestant si cela était nécessaire, de notre longue et enthousiasmante marche)  et nous nous ferons un plaisir de la  faire dédicacer à tous ceux qui nous ont soutenus ; merci encore pour vos appels nombreux, vos sms, vos messages et demandes incessantes de nouvelles à Chantal et Geneviève, vos pensées,  encouragements et j'en oublie certainement,  qui nous ont accompagnés du début à la fin. Merci encore.
Vos très nombreux dons nous ont permis de faire filmer par nos artistes suisses associés l'envol  réel du Botafumeiro !

SAINT JACQUES

jeudi 27 septembre 2012

Mardi 25 septembre : SANTA IRENE - SANTIAGO

22 km, drôle d'étape ....
S'il fallait retenir quelque chose de cette journée, il faudrait la diviser en trois parties, avant, pendant et après le déluge.
Borne des 10 km, quatuor Franco/suisse
La route est longue.......
Les stands bricoles, fruits boissons...
fleurissent depuis 50km
Avant, nous partons à 4 assez euphoriques sur la distance à couvrir et sur le fait de savoir que nous arrivons. Le chemin, parfaitement tracé, s'encombre de pèlerins, tous discutant. J'avais espéré un rythme cool mais nous dépassons tout le monde ;  nous traversons dans l'humilité ambiante des forêts, avec des eucalyptus énormes. La fraîcheur et l'humidité répandent fabuleusement leur odeur,  cette odeur et ces arbres resteront d'ailleurs des moments forts de cette promenade. On plaisante beaucoup sur cette première partie, "promenade", le mot est léger mais que dire si les seules douleurs sont articulaires ou musculaires et que le moral est au beau fixe. A proximité de l'aéroport, il est 10 h et une taverne est ouverte donc "CCL" !
Deux papys, environ 75 ans, marcheurs comme nous, attaquent une bouteille de vin rouge et des bocadillos avec ternera et queso. On plaisante ensemble.

LAVACOLLA ou la légende
 des bains de pieds
Pendant : nous ressortons et quelques mètres plus loin, nous mettons les ponchos et nous ne les quitterons plus. De l'eau et certainement pas bénite celle là ! Affreux. Nous traversons LAVACOLLA sans sacrifier à la tradition, cherchez ... Nous arrivons au MONTE DO GOZO voir le pape 1993, passage sans arrêt, les pieds pataugent dans les chaussures de marche, l'eau rentre dedans mais n'en sort pas. La descente sur route est terrible pour moi, nous sommes sensés découvrir SANTIAGO, circulez, rien à voir. Les faubourgs arrivent : SAN LAZARO, c'est là que se trouve notre hébergement.
L'air de clown en short avec nos ponchos
La théorie : prendre une douche, se changer et finir cool les 2 km restants. Impossible de sortir une carte donc nous ferons 1,5 km de plus ...
La pratique : hébergement trouvé, douche brûlante  trouver des affaires à peu près propres, ça fait deux jours qu'il pleut donc rien de lavé, machine à laver, repas chaud, menu dessert compris à 3,90 €. Nous fêtons l'arrivée ... Pour Daniel une bouteille de vino tinto, moi blanco, 2 € par bouteille. Ça va beaucoup mieux.
Nous récupérons nos vêtements et séchons nos chaussures au sèche-mains, terriblement efficace. Il nous fallait des chaussures sèches pour repartir en fin d'après-midi, pas question de claquettes sous la pluie, il pleut toujours.( attention au délire)

Après : direction le haut lieu des jacquets : la cathédrale.
humm
Bon, que dire ... Certains frôlent l'émotion extrême, moi je dirais attitude très controversée  pas de sentiments d'extase, ni de frustration particulière, c'est plus l'opposition entre une promenade achevée quelque peu rapidement et un lieu très particulier. Je réserve les pensées qui m'assaillent ici, pour moi ou pour de futures discussions. Pas question cependant d'ignorer l'histoire. Je chemine dans les rues, traquant toujours l'expression du chemin, la coquille, expression religieuse donc historique, ou originale.
C'est soit St JACQUES, soit ST JACQUES en statue
Je rentre dans la cathédrale en associant par la pensée ceux qui sont animés d'un profond sentiment religieux ou ceux qui m'ont demandé sur le chemin de prier pour eux à SANTIAGO et ils sont assez nombreux, français, espagnols ou suisses. Ma prière ne sera qu'une pensée. La cathédrale est sombre, pierre de gré, très sensible à l'humidité, les confessionnaux bordent les travées latérales, le choeur flamboyant baroque est surprenant. Un petit parcours permet de passer dans le choeur derrière la statue du Saint, sortir et redescendre de l'autre côté, descendre dans la crypte aux reliques et ressortir de nouveau de l'autre côté. J'ai fait ce chemin pour comprendre ...


Nous retrouvons les amis Marianne et Christian pour le repas du soir. Auparavant, nous sommes allés chercher notre "COMPOSTELLA". Toujours comprendre ... pour eux aussi bien que protestants  (l'effort n'a pas de religions). Le repas sera agréable et ils nous apprennent, amusés, qu'ils ont trouvé des places dans le même vol que nous, l'histoire ne s'arrête pas.
http://www.la-croix.com/Religion/S-informer/Actualite/Sur-les-chemins-de-Compostelle-l-Eglise-cherche-encore-son-rythme-_NG_-2010-07-21-554599
 Pour comprendre un peu plus!

Ne quittez pas ce blog sans lire l'histoire en 1374 du parisien Yvonnet WARGUIER ...
Concernant ce brave homme, pour ceux qui n'ont pas trouvé.
Il était l'un des premiers pèlerins professionnels,http://ultreia.pagesperso-orange.fr/yvonnet.htm
Histoire très amusante......

A + !

mardi 25 septembre 2012

Mardi 25 septembre - SANTAGIO

Ça y est ce soir, comme ils étaient heureux de l'annoncer par sms, c'est la fin du voyage : ils sont arrivés à SANTIAGO : BRAVO, encore BRAVO !!!!!!



Reçu un appel, il tombe des cordes à Santiago, il n'y aura pas de blog ce soir, demain peut être.
Merci à tous ceux qui ont déjà répondu au sms, ce qui leur a fait très plaisir.
A demain

lundi 24 septembre 2012

Lundi 24 septembre - MELIDE/SANTA IRENE

Borne Jacquaire photographiée
par un Suisse sans  GPS
Il pleut, il pleut, c'est la fête à la grenouille, mais pas au pèlerin !
La tempête est passée, laissant derrière elle les traces de feuilles, évacuations des routes bouchées ou arbres tombés.
Nous quittons Mélide et son "pulpo lego" dégusté hier soir pour suivre de nuit la route pendant 6 km, route nationale rendue glissante par les feuilles d'eucalyptus ou aiguilles de pin et hop une voiture dans le fossé !
Traces de la tempête
14 km plus loin, à notre station café con léché, nous retrouvons nos amis helvètes. De nouveau en route, nous ne quitterons plus le chemin large et beau qui nous emmène, sous la pluie,  jusqu'à Santa Irène : 30 km depuis le départ. A l'arrivée, il y a de la place à l'auberge pour la nuit : nous n'irons pas plus loin.
Quelques restaurants de bord de route, bondés, n'ont pas pu nous accueillir pour le repas, premier objectif une douche bien chaude et à 14 h secs et changés, nous repartons à la recherche d'une auberge en revenant un kilomètre en arrière ! heureusement menu del dia avec une soupe aux choux extra (dont on n'aurait pas pu rêver) plus steack/frites.
Ça va mieux, Daniel a des soucis d'estomac (gastro peut être), mais  décide de parcourir 5 km, aller/retour,  supplémentaires afin d'aller faire des provisions pour le soir (en effet Geneviève, il va falloir que tu l'attaches à son retour  ....)
On ne pourra pas laver notre linge, car il fait trop froid pour pouvoir le sécher, ce sera pour demain.
Dommage qu'en cette fin de parcours, le mauvais temps nous condamne à marcher vite, au détriment d'une déambulation plus calme de fin de voyage et de plus les échoppes fermées pour cause de pluie ne sont pas au rendez-vous pour nous fournir boissons chaudes ou froides souhaitées, m'enfin !
La fourmilière des pèlerins forme un tracé multicolore avec sacs et ponchos, la couleur kaki domine et il est visible que de plus en plus de pèlerins marchent de plus en plus lentement : est-ce la perspective de l'arrivée prochaine, la fin d'un stress ou tout simplement une bonne grosse fatigue ?
Le chemin primitif  le nôtre et le camino français ne font qu'un et semblent porter les traces et stigmates des jours, mois, années voire siècles du défilement de gens animés tous par un idéal physique commun : arriver ; chacun ayant en lui son propre idéal moral ou la réalisation de son propre projet.
ici, "chacun son chemin"  pourrait se dire "tous sur le même chemin"
En voyant le monde ce 24 septembre, nous n'osons imaginer ce que doivent être les 24 juillet ou encore 24 août ou encore plus spectaculaire, une année Jacquaire !

Albergue de peregrinos de santa Irena, tres correcte 40 pl  
Question d'actu sous la pluie ce soir : quelle est l'évolution des jacquaires ces 50 dernières années ?





dimanche 23 septembre 2012

Dimanche 23 septembre : FERREIRA/MELIDE

Horéos à 6 pattes
Départ cool à 7h15. Mais dès que nous sortons,  pluie et vent à décorner tous les taureaux d'Espagne, Olé ! ... ponchos secoués, pèlerins secoués. Les vents à l'approche de la montagne secouent les nuages et nous offrent une éclaircie. Maintenant, nous savons pourquoi il y a tant d'éoliennes dans le paysage. Passés les cols et les villages endormis, le ciel se déchire complètement et nous posons les ponchos. Nous nous sommes fait une petite frayeur en franchissant ce dernier col, peur de s’être trompé de chemin! Mais non, 2 pèlerines sorte du bois à 200 m de nous, cool.  
Taberna per café con leché
Original non! Mais il manque un L
Soupe de pois chiche con salchissas
Melide apparaît au loin, très loin, le chemin de terre amorce sa lente descente  .... il est 10h, nous recherchons la petite taverne que nous trouvons ouverte ce domingo (dimanche) à 10h15, café américano et con léché. Toujours ces petites tavernes sympas, on continue une balade matinale de 22km un dimanche matin. Aux approches de Melide, re-douche et re-ponchos. A Melide, tout est ouvert, c'est jour de marché. L'auberge de 120 places ouvrira à 13h, il est 12h et 14, des  canadiens font déjà le siège de l'entrée, les plaisanteries vont bon train. Nos hélvètes nous rejoignent, peu de temps après. Enregistrement, puis menu del dia, comme d'habitude, mmm, cette soupe de pois chiches et saucisses, un régal. 
L'alberge de Melide
On rentre se mettre à l'abri pour cogiter sur l'étape du lendemain. 

Une petite parenthèse non encore racontée : "les odeurs du chemin"
hum cette odeur de viande faisandée par endroits, 
hum cette odeur d'égouts et de chèvres, 
hum cette odeur de vache rousse qui nous regarde passer, 
hum cette odeur d’élevage ... de porcs, 
hum, cette odeur inqualifiable dans certains villages traversés, 
hum ces odeurs de cheminées qui fument, 
hum ces odeurs de repas qu'on prépare, 
et enfin quand le vent souffle et qu'il pleut, hum cette agréable et discrète odeur d'eucalyptus. 






Suivez les flèches

Sur le chemin, il y en a pour tous les sens, même l’ouïe très tôt le matin avec la hulotte qui nous accompagne, les geais, pies ou corbeaux qui nous signalent et c'est sans parler de ce nombre fantastique de chiens qui gueulent sur notre passage et qui, tôt, réveillent leurs patrons ou de ces coqs qui affirment de leurs chants le lever du jour.
Suivez les flèches






Voici pour les images du chemin ... pour les enfermés du travail  !

A demain !
(tout ça en grommelant au téléphone car le vent est violent)

samedi 22 septembre 2012

Samedi 22 septembre : LUGO/FERREIRA

Salut les romains,

Agréable le chemin 
La nuit se termine, certainement agitée dans la vieille ville de LUGO, nous la traversons sale, pas encore nettoyée, les soirées et nuits sont animées en Espagne. 
Le temps est frais et le chemin sera agréable, petite route tranquille, bordée souvent par le chemin. Il fait rapidement beau et nous marchons souvent à l'ombre de châtaigniers tortueux. 
Pavés, vestiges Romains !
Un arrêt café con léché à SAN VICENTE nous plonge dans un monde tranquille, ici pas de percolateur, le café est servi chaud, à la bouilloire et c'est très bien. Les espagnols marcheurs sont déjà à la tortillas et à la bière, il est 9h30, chacun son chemin ! Nous occultons le détour pour l'église paléochrétienne de Bachir, on regardera plus tard sur internet, vous pouvez y aller en attendant.




Horres à 3 pattes
Nous continuons tranquillement sur San ROMAN de RETORDA, il est 11h30. Un bocadillos chacun, une cerveza et un temps de repos. Nous avons passé la matinée à deviser avec nos helvètes Christian et Marianne. Au départ de l'après-midi, une erreur de 1,5 km : ce doit être les effets de la grappa locale pourtant goûtée avec modération. Les 8 km suivants seront pour moi assez difficiles car nous sommes dans un paysage très vallonné et si les montées ne posent pas de problème, les descentes sont très rudes et mon genou n'aime pas. Mais les paysages sont splendides et peu de temps avant d'arriver à l'alberge, le chemin s'est offert le luxe de nous balader un peu touristiquement à gauche à droite, pourquoi pas? Nous trouvons une alberge privée adorable à 10 euros  dans un endroit paumé mais ravissant.( couverture téléphonique aléatoire) 
Comment ne pas se tromper!

La trace romaine sur le chemin s'exprime par la présence de la via Calzada et d'une borne spécifique à SAN ROMAO DE  RETORDA. Les horréos ont changé de forme et nous avons pris les premiers pour des sépultures. Belle étape, dure mais très très belle.

Allez visiter l'église paléo-chrétienne, vous nous raconterez.
Question : que nous dit le cimetière de LUGO lorsque nous passons devant lui ?
Superbe alberge privée





OU va se nicher la pub









Deux français viennent d'arriver avec un rand roll, Monsieur et Madame mais la courtoisie n'est pas précisémment au rendez-vous.

Salut et à demain.

vendredi 21 septembre 2012

Vendredi 21 septembre : CASTROVERDE/LUGO

Grasse matinée, départ à 7h30 ;  500 mètres de chemin puis route très large, très fréquentée, temps doux maussade. 
Peu d'intérêt sur cette route pendant les 11 km, une seule taverne pour un petit café con léché façon "senseo", original ! La deuxième partie sur le chemin nous fait passer dans une région de bocage ou la plupart des haies sont renforcées par d'énormes blocs de pierre, soit en forme cubique, soit en forme de paroi. Comme les prairies sont morcelées énormément, énormément de murets. Le travail de l'homme est encore présent partout. Les trop rares villages traversés, sans taverne, ont des maisons grises construites avec ces énormes blocs. 

LUGO

Porte de Santiago
Chemin de ronde
J'attendais énormément de notre arrivée à LUGO,  j'avais lu monts et merveilles sur le côté historique de la ville, son mur d'enceinte romain, ses 82 tours et ses 10 portes, 2 km de long ... et là, tout faux, ville à l'espagnol, immeubles de 4 à 6 étages masquant LUGO l'Antique (imaginez Carcassonne la fière, masquée par des immeubles !!!) qui ne se découvre qu'en franchissant cette muraille moderne, horrible ! Abstraction faite de cette ignominie, le centre est assez beau, paisible et sans voiture, les promenades sur les remparts agréables, les maisons étant collées aux remparts à l'ancienne. La cathédrale, intérieurement du même style que celles d'Albi et de Toulouse possède un cœur indépendant rayonnant. Le mot n'est pas trop fort, l'Espagne possédait de sacrés artistes, regardez l'ouvrage !
La cathédrale de Lugo

Un Choeur flamboyant
L'auberge ouvrant à 13h, nous nous offrons un bon restaurant à 15 h et toujours ce menu déconcertant. Pour moi paella con marisco en entrée, crevettes à la plancha, melon et vin blanc, café, le tout pour 9 euros. Repas franco-suisse avec Christian et Marianne, toujours sympas. Nous frôlons le passage à 100 km de l'objectif !!!

Salut à tous et à demain.

La question du jour : quelle est la particularité du bureau de poste de LUGO ?
Réponses en PHOTOS
Boites aux lettres 
Statue du facteur 

Tous en terrasse le soir 
 
 Un peu d'humour


Le Chemin du Nord