Borne Jacquaire photographiée par un Suisse sans GPS |
La tempête est passée, laissant derrière elle les traces de feuilles, évacuations des routes bouchées ou arbres tombés.
Nous quittons Mélide et son "pulpo lego" dégusté hier soir pour suivre de nuit la route pendant 6 km, route nationale rendue glissante par les feuilles d'eucalyptus ou aiguilles de pin et hop une voiture dans le fossé !
Traces de la tempête |
Quelques restaurants de bord de route, bondés, n'ont pas pu nous accueillir pour le repas, premier objectif une douche bien chaude et à 14 h secs et changés, nous repartons à la recherche d'une auberge en revenant un kilomètre en arrière ! heureusement menu del dia avec une soupe aux choux extra (dont on n'aurait pas pu rêver) plus steack/frites.
Ça va mieux, Daniel a des soucis d'estomac (gastro peut être), mais décide de parcourir 5 km, aller/retour, supplémentaires afin d'aller faire des provisions pour le soir (en effet Geneviève, il va falloir que tu l'attaches à son retour ....)
On ne pourra pas laver notre linge, car il fait trop froid pour pouvoir le sécher, ce sera pour demain.
Dommage qu'en cette fin de parcours, le mauvais temps nous condamne à marcher vite, au détriment d'une déambulation plus calme de fin de voyage et de plus les échoppes fermées pour cause de pluie ne sont pas au rendez-vous pour nous fournir boissons chaudes ou froides souhaitées, m'enfin !
La fourmilière des pèlerins forme un tracé multicolore avec sacs et ponchos, la couleur kaki domine et il est visible que de plus en plus de pèlerins marchent de plus en plus lentement : est-ce la perspective de l'arrivée prochaine, la fin d'un stress ou tout simplement une bonne grosse fatigue ?
Le chemin primitif le nôtre et le camino français ne font qu'un et semblent porter les traces et stigmates des jours, mois, années voire siècles du défilement de gens animés tous par un idéal physique commun : arriver ; chacun ayant en lui son propre idéal moral ou la réalisation de son propre projet.
ici, "chacun son chemin" pourrait se dire "tous sur le même chemin"
En voyant le monde ce 24 septembre, nous n'osons imaginer ce que doivent être les 24 juillet ou encore 24 août ou encore plus spectaculaire, une année Jacquaire !
Albergue de peregrinos de santa Irena, tres correcte 40 pl |
Moi je fais un gros bisou à mon tonton et ma tatie pour leur petit mot d'hier soir :o) merci tout plein !!!
RépondreSupprimerDernière ligne droite demain !!! A priori sous la pluie aussi, bon courage !
RépondreSupprimerbisous
Dernier jour, j'ai dit à JF que ça sentait l'écurie.
RépondreSupprimerUne odeur de plus.
Attention pas de raccourci JF. Tu ne traverses pas la piste de l'aéroport. Tu le contournes.
Et l'odeur des chaussures que l'on retire après 30 km, on'n'y a pas eu droit non plus.
SupprimerJean-François aurait-il un nez sélectif ? (et en nez, on s'y connait dans la famille !)
Et l’haleine ! Il paraît qu’il n’ont pas de dentifrice et de brosse à dents pour ne pas surcharger le sac.
SupprimerEt l'odeur des aisselles! Evidemment, pas de déodorant.
un petit mot ce matin pour votre lecture tout à l'heure, merci de lire les mails, il y a une demande de "petit JP" qui vous lit mais ne met pas de commentaires
RépondreSupprimeril a une requête concernant votre journée à Santiago
merci d'avance
A propos des Jacquaires:
RépondreSupprimerJadis, ils repartaient à pied.
Aujourd'hui, ils prennent l'avion.