Dimanche 2 Septembre : SANTONA - GUEMES

Eucalyptus 

On quitte les anchois à 8h30 ce matin, dimanche oblige (a que hora la Misa, Bernard ?). Hum ça pus un peu l'anchois le matin .
 
 

Iglesia de Santa Maria de Bareyo

Le Padre

Pour nous diriger, par la route toujours, et 50 cm ou presque de chemin, vers GUEMES. On a lu beaucoup sur l'auberge à venir et s'il y a un petit coin paradisiaque, ce sera là-bas ! 

On quitte la grand' route à BAREYO, petite église sympa, Santa Maria de Bareyo, 3 personnes ; il est 11h45 et 10 mn plus tard, visite à peine achevée, tout le monde rapplique pour la messe de 12 h (pour Bernard).  Arrive le Padre, un personnage, il nous salue, on le retrouvera à son auberge ! 

On continue quelques kms de plus à chercher où ils ont bien pu cacher l'auberge cette fois-ci. Près de 6 km à la chercher et là, en montant, on a presque droit à un palais (en référence de pèlerin naturellement), le top, le silence, la nature et en plus ouvert dès l'arrivée et le pompon, ils nous servent à manger !!! 10/10 pour l'accueil.

On arrive à 13h30, la cloche sonne à 14h pour nous appeler à manger. On retrouve vers 16h nos petits suisses et nos français, harassés, ils étaient à LAREDO et la fête là-bas s'est terminée à 5h du matin entre les anchois et les fleurs, valait mieux choisir les anchois finalement.

Petites explications et considérations tactiques pour nos brillants lecteurs :

Notre but : SANTIAGO ! Notre choix d'itinéraire peut être déroutant, il est cependant dû à des analyses très fines et partagées par Daniel, loin des écarts de dingue et des montées et descentes de 3 à 5 kms pour aller voir je ne sais quelque ermitage en ruine et redescendre pile poile, boire à la taverne donc non à un chemin économico-spirituel et oui au chemin direct pas toujours très droit, aux écarts de quelques centaines de mètres ou plus,mais toujours librement consentis, sachez enfin que le chemin et les chemins sont minés d'ermitages et d'églises anciennes. 

Les dortoirs 

Cela étant dit, la route se situe surtout au bord de la côte, après on verra.

A propos des tavernes maintenant : le matin les tavernes sont nickel ! Les consommateurs arrivent ensuite un par un, ils viennent au bar et là, consomment et jettent tout, papiers, cure-dent, serviettes ... tout à terre. Impressionnant en fin de journée surtout qu'en fin de journée, les tavernes sont pleines à craquer. Ce comportement étant vissé au corps des espagnols, imaginez le matin les promenades de bord de mer dans les villes ou villages lorsque y passons avant le nettoyage.  les bords de route jamais nettoyés ! Je ne dis pas que l'Espagne est sale mais je dis que le français est peut-être plus soigneux ...

A demain !